Nous étions en 1976 ou 1977, au camp du Ruchard, près de Tours. Trois semaines de manœuvres sans relâche, sans permission, sans la moindre possibilité de sortir ou d’aller voir des filles. L’ennui, la fatigue et la frustration s’étaient accumulés, pesant sur les épaules de chacun comme un sac de pierres. Ce matin-là, après une punition pour une bêtise quelconque, me voilà condamné à désherber manuellement les abords des chalets de bois, ces constructions alignées comme des soldats au repos. L’air était déjà lourd, chargé de cette odeur de pin et de terre humide qui collait à la peau, rappel constant de notre isolement. En relevant la tête, épuisé par la monotonie de ma tâche, je remarquai le chalet des douches, un peu à l’écart. Une vitre, mal essuyée, reflétait la lumière d’une manière étrange, comme un miroir trouble qui attirait irrésistiblement le regard.
Je m’approchai distraitement, poussé par une curiosité que je ne m’expliquais pas. À travers la vitre, j’aperçus deux silhouettes près de la paroi carrelée, immobiles dans la lumière blafarde des néons. Le premier, un grand gaillard longiligne mais remarquablement musclé, était adossé contre le mur, les bras croisés dans le dos, les paumes à plat contre le carrelage froid. Sa serviette blanche, nouée négligemment autour de ses hanches, ne parvenait pas à dissimuler entièrement l’empreinte de son sexe, qui se devinait en transparence, comme une promesse à peine voilée. Son torse, large et sculpté, était couvert d’une fine toison blonde qui captait la lumière, soulignant chaque muscle saillant : les pectoraux fermes, les abdominaux dessinés comme une armure, et ces épaules carrées qui donnaient l’impression d’une force tranquille, presque aristocratique. Ses jambes, longues et puissantes, étaient légèrement écartées, et ses pieds, nus, semblaient ancrés au sol comme s’il dominait l’espace autour de lui.
Face à lui, le second soldat, plus petit mais incroyablement compact, était un bloc de muscles et de virilité brute. Son corps trapu, presque carré, était recouvert d’une toison noire et drue, épaisse sur la poitrine, s’éclaircissant légèrement sur les bras où ses veines saillaient comme des cordes sous la peau mate. Ses épaules, larges et massives, semblaient taillées à la serpe, et ses bras, couverts de cicatrices pâlies et de tatouages aux contours estompés, pendaient le long de son corps avec une nonchalance trompeuse. Il portait encore son slip réglementaire, blanc et légèrement humide, qui moulait ses cuisses épaisses et son entrejambe, trahissant une excitation naissante. Son visage, aux traits marqués et aux yeux sombres, était tourné vers le grand, et ses lèvres, légèrement entrouvertes, laissaient deviner une conversation à voix basse, presque intime. Ses mains, larges et calleuses, se crispaient par moments, comme s’il luttait pour contenir une énergie prête à exploser. Il dégageait une force animale, une présence presque électrique, comme s’il était sur le point de bondir à chaque instant.
Le grand — un soldat de ma section — laissa glisser sa serviette avec une lenteur calculée, comme s’il savourait chaque instant où son corps se révélait peu à peu, centimètre par centimètre. Mais la serviette, en arrivant à la hauteur de son entrejambe, accrocha un instant, comme retenue par une barrière infranchissable. Son sexe, déjà dressé et tendu à l’extrême, d’un rose violacé presque sombre, se révéla enfin dans toute sa démesure, au moins vingt-cinq centimètres de longueur, les veines gonflées saillant sous la peau fine et tendue, comme un symbole brut de la tension qui les habitait tous les deux. Libéré de l’étoffe, son membre rebondit presque avec violence, comme un ressort enfin relâché, se dressant fièrement sous la lumière crue des néons. Les veines, gonflées et sinueuses, semblaient prêtes à éclater, et la peau, tendue à l’extrême, brillait d’un éclat presque humide. C’était une vision à la fois impressionnante et fascinante, comme si ce corps, jusqu’alors discipliné, ne pouvait plus contenir cette force vitale qui le traversait.
Il s’avança légèrement, réduisant l’espace entre eux, et attira la tête du plus trapu vers lui, leurs bouches se rencontrant dans un baiser goulu, presque désespéré. Leurs langues s’entremêlèrent avec une avidité qui se ...
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