Il est 21 h, je suis dans mon appartement, il fait encore très chaud. La canicule qui s’est installée depuis quelques jours, décuple ma libido.
J’ai une folle envie de jouissance où plutôt d’éprouver cette sensation si particulière pour moi, un mélange de plaisir, de peur ce qui me pousse à toujours aller plus loin.
C’est dans l’exhibition et depuis quelques temps le travestissement, que j’arrive à assouvir ce trop plein de désir.

Je suis bisexuel depuis toujours et ce n’est pas arrivé à la cinquantaine que cela va changer. J’ai eu de nombreuses conquêtes féminines, mais aucune ne voulant partager cette orientation. Du coup, je vis seul la plupart du temp et cela me va bien.

J’ai décidé que cette soirée, serait une soirée sexe.
Je commence par prendre une douche à peine tiède. J’en profite pour raser les quelques poils qui osent se montrer. Un petit lavement vient parfaire ma toilette et me voilà prêt à partir en chasse.
Je vais traquer le mâle car pour une séance sexe, il est le plus facile à attraper. Mais pour cela je dois utiliser quelques armes (de séduction bien sûr).
Je sors donc de mon armoire une guêpière noir en dentelle (cadeau non emporté par ma dernière compagne), des bas résilles et un string noir lui aussi. J’enfile tout cela et me contemple dans le miroir. Je me trouve vraiment sexy. Il me manque, il est vrai, une perruque, un peu de maquillage. Je n’ai pas encore osé passer ce cap mais ça ne saurait tarder, tant je trouve du plaisir à me travestir.

Bientôt 23 h, je regarde par la fenêtre, il y a encore beaucoup d’activité dans la rue. Alors je me prépare un Mojito puis m’installe sur mon balcon en ayant pris soin d’éteindre la lumière de mon salon.
Quelle sensation délicieuse, je suis en guêpière, observant la rue et réfléchissant à la suite des opération. L’air et d’une douceur qui m’électrise, mon envie de sexe ne fait qu’amplifier. Il faut que je sorte, sous peine d’imploser.

Ne pouvant décemment, sortir ainsi vêtu, j’enfile une chemise légère, un short en jeans qui couvre tout juste les jarretelles.
Impossible de ne pas voir que je porte des bas résilles mais mon excitation est telle que plus rien ne peut m’arrêter maintenant (ce Mojito à embrumé toute ma raison).
Je récupère mon petit sac à dos, dans lequel j’ai mis des préservatifs, du lubrifiant, des paquets de mouchoirs et mon god artisanal, que j’ai créer à partir d’une tringle de rideau en bois. Un morceau de 40 cm et d’un diamètre de 5 cm auquel j’ai donné une forme phallique, après un ponçage minutieux, je l’ai vernis. Je suis assez fier du résultat.
Un petit coup d’œil à la fenêtre me confirme que la rue est devenue calme et que très peu d’appartements sont encore éclairés, il est plus de minuit.
J’ouvre délicatement ma porte et descend les escaliers sans allumer le couloir. En sortant du porche de mon immeuble, je scrute tout autour de moi, puis d’un pas pressé, je rejoins mon véhicule, tout heureux de n’avoir croisé personne.

Une fois sorti du parking, je déboutonne ma chemise et mon short afin de libérer mon sexe en érection. Je suis sacrément excité.
Je me caresse tout en conduisant. Je fais le tour des coins fréquentés par des hommes en recherche de sexe mais la plupart sont déserts. Je me rends sur un parking en bordure du Rhône connu pour être un repaire de chauds lapins. Mais là aussi, pas une voiture. Je me gare sous un candélabre. Je veux prendre du plaisir, et j’en aurais d’une manière ou d’une autre.

Je sors de mon véhicule avec mon sac à dos en bandoulière, puis je me dirige vers un chemin goudronné qui longe la digue du fleuve et très vite je me retrouve dans la pénombre.
Je laisse le temps à mes yeux de s’acclimater et petit à petit, je distingue des bancs en bordure du chemin puis la végétation tout autour. Il faut dire que le ciel est limpide et que la lune apporte une luminosité suffisante pour ne pas trébucher.
Après avoir fais une cinquantaine de mètres, je jette un ...

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