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Michel et Frédéric (2e partie)

Publié par : michel17600 le 31/07/2021

...
C'est une vespasienne et en y entrant à la suite de Frédéric, je sens que mon envie se fait pressante et je ne sais pas si je serai vraiment à l'aise pour me soulager car il n'y aucune séparation sur le mur d'ardoise face à nous. Lui, entré en premier, s'est placé au centre des quatre places (effectivement le lieu est désert) et à peine soixante centimètres nous séparent. Tout en vidant sa vessie d'un jet puissant, il tourne la tête de mon côté en me demandant si j'y arrive.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne t'entends pas. Quand on a trop envie, parfois on a du mal au premier jet.
- Je fais contre le mur, je risque pas de m'éclabousser les pieds !"
Dans le mouvement qu'il a fait pour se tourner vers moi, il s'est insensiblement rapproché ; ainsi son bras droit vient frôler mon bras gauche. Instinctivement, avec un "Pardon" à peine audible , je me déporte légèrement mais Frédéric a suivi mon mouvement et je peux sentir cette fois son bras contre le mien.
- Attention à pas lâcher le morceau, ça peut toujours servir ! me lance-t-il en riant et en essayant d'apercevoir ce "morceau" .
Pour moi, je suis tendu comme une corde de violon impatiente que l'on joue sur elle et je souris à cette réplique qui décuple mon désir. Frédéric se tourne doucement vers moi, son sexe en main, et je peux constater la superbe vigueur de l'érection qui s'offre à ma vue. Enhardi par la situation, je dégage ma main gauche qui cache mon "morceau" aux yeux de mon ami.
- Tiens, tiens, fait-il en écarquillant comiquement les yeux, aurait-on les mêmes envies ? Voyons un peu... "
D'une main douce et légère, il prend mon sexe pour en apprécier le maintien ferme, lui imprimer deux ou trois mouvements de va-et-vient comme pour en vérifier le bon fonctionnement. Content de lui, il se réajuste en me confiant, tout sourire :
- Je sens qu'on va finir l'après-midi ensemble et abandonner la visite du quartier. J'envisage une autre promenade assurément plus intéressante et passionnante ! et réjouissante aussi ! "
En passant ma main sur sa braguette refermée, je lui glisse malicieusement :
- Je ne vois pas de quoi tu veux parler mais bon, je peux te faire confiance, hein ...?
- Tu apprécieras tout de suite mes qualités de guide : je t'emmène... CHEZ MOI !"



Après être sortis l'un après l'autre, nous avons pris le trottoir opposé et nous sommes engagés dans une rue transversale. Ni lui ni moi n'avions envie de parler. Nous sommes arrivés juste au coin du Grand Théâtre qui affichait une "Bohême" prometteuse pour la rentrée. Juste face à l'édifice, de l'autre côté de la rue de la Scellerie, un grand café nous offrait ses sièges en terrasse.
- Tu préfères prendre quelque chose ici ou chez moi ? s'enquit-il.
- Tu crois que c'est nécessaire ?
- Oui, c'est même obligatoire ! Pour moi, ça fait partie des préliminaires... "
Nous avons donc commandé deux consommations que nous avons sirotées presque en silence, plongés que nous étions dans nos pensées vagabondes.
- A quoi tu songes ? "
Je lui ai posé la question en me penchant vers lui. Tout en prenant son demi, à son tour il se courba vers moi et, dans le creux de l'oreille en passant une main sur ma cuisse, il me confia sentencieusement :
- Mes pensées se tiennent sous la ceinture, jeune homme !
- Sous la tienne ou la mienne ?
- Devine !... Je ne suis pas un adepte des plaisirs solitaires. Donc, sous...
- La mienne...
- Gagné ! " Et comme nous avions terminé nos consommations : "Tu reprends autre chose ?
- Non merci Frédéric. Et cette fois, c'est moi qui offre.
- Ta ta ta, pas question. Tu auras beaucoup mieux à m'offrir, je le sens. "
Je quitte mon fauteuil de terrasse pour aller régler au bar. Le serveur, bel homme efféminé (je n'aime pas trop) me remercie pour le pourboire que je lui laisse et me souhaite un " bon après-midi" que je sens plein de sous-entendus. Je rejoins Frédéric toujours assis à la table ronde.
- On y va ? " Impatience dans ma voix.
- Tu sais, on a tout notre temps... "

Ce n'est pas une chambre que Frédéric occupe, c'est un beau studio, très clair et confortable. Séjour spacieux avec canapé, table-à-manger pouvant servir aussi au travail de l'étudiant, grand meuble mural faisant office de bibliothèque en sa partie supérieure, un " homme debout " , ou armoire étroite à deux portes, haute et basse, séparées par un tiroir central, un coin cuisine indépendant, salle-d'eau, toilettes. Je suis su ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay, Jeunes, Européen(s), Etudes