Ceci est une histoire entièrement réelle, arrivée il y a près de 15 ans, en 2 parties.
Je venais d’emménager à Bordeaux depuis quelques mois, suite à une mutation, et je n’avais encore jamais vraiment pris le temps de visiter la ville. Je descendis donc un après-midi sur les quais, je garai ma voiture et me baladai sur les quais. Le temps était déjà très agréable pour un mois de mai, j’avais bien fait de m’habiller légèrement.
En revenant, je fis un détour par les Quinconces, puis le Grand Théâtre avant de descendre la rue Sainte-Catherine, mais le temps passait et je fis demi-tour pour rejoindre ma voiture.
Pour rentrer, je choisis de passer par les quais de Paludate où se situaient à l’époque la plupart des boîtes de nuit. Mon regard fut attiré par une voiture arrêtée au loin en double file, et à côté un homme et une femme se disputaient. Au fur et à mesure que je me rapprochais, je me rendis compte que c’était plus qu’une simple dispute : l’homme attrapait la femme par les vêtements en levant la main, quelques personnes regardaient de loin mais sans intervenir. Je décidai donc de m’arrêter, descendis de ma voiture et me rapprochai du couple. L’homme me voyant arriver en les regardant, lâcha la femme en s’écartant d’elle. Cette dernière, avec la peur dans le regard, remettait de l’ordre dans ses vêtements, les mains tremblantes. Je lui demandai alors si elle avait besoin d’aide mais elle ne me répondit pas, regardant l’homme avec crainte. Celui-ci me dit alors que tout cela ne me regardait pas. Je lui répondis alors qu’à partir du moment où je vois un homme maltraiter une femme, ça me regarde, et que cela s’appelle non-assistance à personne en danger, avec un ton et une attitude qui lui firent comprendre que je ne plaisantais pas.
Il finit par remonter dans son véhicule, non sans menacer la femme que ça n’en resterait pas là. Une fois parti, je me retournai vers la femme en lui demandant si ça allait. Elle me répondit que maintenant oui, mais qu’elle avait peur qu’il revienne, et me demanda si ça me dérangeait de la raccompagner chez elle. J’acceptai, ne voulant pas lui faire prendre le risque de retomber à nouveau sur cet homme qui l’avait agressée. Occupé jusque-là à surveiller que l’homme partait bien, je n’avais pas prêté vraiment attention à cette jeune femme qui devait avoir 25 ans et qui, sans être d’une grande beauté, dégageait quelque chose de plaisant et d’attirant.
Tout en m’indiquant le trajet à suivre, elle me remercia de m’être arrêté, elle ne pensait pas que quelqu’un le ferait, surtout dans ce quartier. Je lui répondis que cela me paraissait normal d’aider quelqu’un se faisant agresser. Je lui expliquai alors que j’étais nouveau dans la ville et que je revenais de me balader.
Une fois arrivé devant sa résidence, elle me proposa de monter boire un verre pour me remercier encore. J’hésitai un court instant, mais finis par accepter. Une fois dans son appartement, nous nous installâmes dans son canapé après qu’elle eut préparé un café. Elle se confia à son tour : elle s’appelait Nina, elle était encore étudiante et avait hâte d’en terminer pour entrer dans la vie active, et elle avait non pas 25 ans comme je le pensais, mais 22. Malgré les quelques années qui nous séparaient, le courant passait bien et la discussion était fluide.
Quelques minutes plus tard, elle s’excusa pour aller aux toilettes. Je regardai autour de moi, l’appartement était meublé du strict nécessaire, sans objets superflus ni décoration.
Elle revint et je fus surpris de voir qu’elle s’était changée pour s’habiller plus légèrement, laissant deviner ses formes. ...

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