Le magasin est baigné d’une lumière douce et tamisée, une ambiance feutrée qui contraste avec l’agitation du centre commercial. Je feuillette distraitement un portant de chemises, plus occupé à observer les clients autour de moi qu’à réellement chercher un vêtement. C’est à ce moment-là que je te remarque.

Grand, athlétique, vêtu d’un pantalon ajusté et d’une chemise légèrement entrouverte, tu déambules entre les rayons avec une nonchalance étudiée. Nos regards se croisent brièvement, et il y a quelque chose d’indéfinissable dans tes yeux—une lueur d’intérêt, un défi silencieux. Un sourire discret effleure tes lèvres avant que tu ne détournes le regard, poursuivant ta fausse quête d’un vêtement précis.

Intrigué, je me rapproche, prétendant examiner un portant voisin. L’air de rien, tu prends une chemise entre tes doigts et te tournes vers moi.

— Vous pensez que ça m’irait ? demandes-tu, ta voix grave teintée d’une légèreté feinte.

Je laisse mon regard glisser sur la chemise, puis sur toi.

— Je pense que tout t’irait, soufflé-je, savourant l’étincelle qui traverse ton regard à ma réponse.

Tu marques un temps, puis, sans rompre le contact visuel, tu replies lentement le vêtement.

— Il y a des cabines d’essayage juste là. Peut-être que je devrais vérifier.

L’invitation est implicite, mais claire. Mon cœur accélère légèrement alors que je te suis à travers les allées, nous faufilant entre les clients insouciants. Tu ouvres la porte d’une cabine sans même prendre de vêtement avec toi, et dans un geste naturel, tu me tires doucement à l’intérieur avant de refermer derrière nous.

La lumière tamisée peine à traverser les fines cloisons, projetant des ombres mouvantes sur nos corps rapprochés. L’espace exigu rend chaque contact inévitable, amplifiant la tension qui crépite entre nous. Ton souffle chaud effleure ma peau, et déjà, nos corps se cherchent, se frôlent avec une impatience contenue. Tes mains, fermes et avides, glissent sur moi, cartographiant chaque relief de mon torse, chaque muscle de mon abdomen, comme si tu voulais en mémoriser chaque détail.

Je laisse mes doigts explorer ton dos puissant, descendant lentement jusqu’à la cambrure de tes reins, avant de saisir fermement la rondeur de tes fesses fermes. Ton corps réagit sous mes caresses, un frisson le traverse tandis que je glisse ma main sous le tissu ajusté de ton pantalon. Un soupir s’échappe de tes lèvres lorsque mes doigts effleurent la chaleur grandissante entre tes cuisses, trouvant déjà ton sexe tendu sous le tissu fin de tes sous-vêtements.

D’un geste précis, je repousse la barrière du tissu et laisse mes doigts s’aventurer sur ton pénis dressé, sentant la chaleur palpitante de ton gland sous mes caresses mesurées. Mon autre main s'accroche à ta nuque, t’attirant contre moi pour sceller nos lèvres dans un baiser fiévreux. Nos langues s’entrelacent avec une urgence dévorante, reflétant l’impatience qui anime nos corps.

Ton souffle se saccade lorsque mes doigts s’enroulent autour de ta verge dure, la caressant avec lenteur, savourant chaque pulsation, chaque soubresaut de plaisir qui monte en toi. Tu te presses davantage contre moi, ton bassin cherchant instinctivement plus de contact, plus de friction. Tes mains s'aventurent sous ma chemise, explorant la chaleur de ma peau, effleurant mes tétons durcis avant de glisser le long de mes obliques, descendant jusqu’à la ceinture de mon pantalon.

L’étroitesse de la cabine intensifie tout—chaque toucher, chaque soupir, chaque ...

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