Plusieurs fois j'étais passé devant la devanture sombre et mystérieuse de l'établissement.

Souvent j'avais songé sonner à la porte mais je m'étais ravisé au dernier moment, par timidité.

J'avais observé le manège des visiteurs se présentant devant l'entrée, l'ouverture de la lucarne sur leur visage, puis le gabarit imposant du videur les autorisant à pénétrer.

Ce jeudi j'étais de nouveau venu après avoir vu l'annonce d'une après midi travesti, comme il devait y en avoir à peu près deux chaque mois.

Cette fois-ci j'étais bien déterminé à aller jusqu'au bout de la démarche et c'est le cœur battant un peu plus vite qu'à l'accoutumée que je poussais le bouton de la sonnette.

Quelques instants plus tard, la lucarne s'écartait, me laissant les yeux dans les yeux avec celui qui allait m'autoriser l'accès ou au contraire me renvoyer à mes activités.

Je bredouillais approximativement mon désir de participer et ma phrase à peine terminée, je me retrouvais invité à franchir la porte entrouverte par mon hôte qui me souhaitait la bienvenue en m'indiquant la caisse et le vestiaire.

Une fois acquitté de mon droit d'entrée et après avoir confié ma veste aux bons soins de la réception, j'evaluais les lieux d'un regard circulaire

Sur ma droite, un escalier descendant pour mener à l'espace coquin. Au fond, le bar, une piste de danse et un salon avec banquettes et écran diffusant des clips.

Quelques groupes déjà constitués se trouvaient au bar et deux ou trois travestis crédibles se tremoussaient sur la piste au rythme des sons électroniques.

Je commandais une coupe de champagne au comptoir, histoire de me donner une contenance et un peu de courage. Puis une deuxième et une troisième, observant en sirotant les bulles, ces belles qui dansaient à quelques pas de moi. De temps à autres mon regard croisait l'un des leurs et je m'empressais de le détourner pour ne pas me sentir mal à l'aise.

À la troisième coupe je me sentais suffisamment deshinibé pour partir à l'aventure et à la découverte des lieux secrets du sous sol.

Aux deux tiers de la descente d'escalier l'ambiance devenait toute autre. De la pénombre jaillissaient toutes sortes de cris, râles et gémissements.

L'escalier débouchait sur un couloir desservant plusieurs alcôves, un labyrinthe, des gloryholes une backroom avec des grands matelas rouges et des chambres cabines offrant la possibilité de s'isoler un peu plus.

Juste en face de l'escalier mon attention était immédiatement attirée par un homme entièrement nu en train de besogner en levrette une belle travestie en bas résilles.

Quelques hommes observaient la scène en se masturbant.

Je marquais un rapide temps d'arrêt, le temps de m'apercevoir que la situation était très excitante et que mon membre durcissait violemment dans mon caleçon.

Je regardais cette belle trave en appui sur les coudes se faire pilonner par l'arrière en exprimant bruyamment son plaisir.

Sans trop réfléchir, je faisais glisser la braguette de mon jean et liberais ma queue durcie que j'approchais directement de la bouche ...

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