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La vie secrète d'Arsène Lupin

Publié par : oscar29 le 11/01/2025

Tout le monde - ou presque - connaît Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur. On le savait séducteur. Cependant, l'homme avait une existence bien plus coquine que les romans de Maurice Leblanc le racontent. J'ai enquêté pour vous et je vais enfin vous dévoiler en quelques épisodes les secrets de l'existence du riche playboy et de son domestique, Nicolas.

1910 - L’homme était jeune – 22 ou 23 ans, la démarche était souple et la carrure était celle d’un sportif. Ses traits étaient fins et réguliers, le regard bleu laissait deviner une belle intelligence et le sourire qu’il arborait presque en permanence, donnait à ses yeux une étincelle de charme supplémentaire. Rasé de près, il portait au-dessus de ses lèvres sensuelles une fine moustache très à la mode. Son costume était de piètre qualité mais porté avec toute l’élégance nécessaire pour en faire oublier sa mauvaise coupe. En descendant la rue, valise à la main, il rencontra une jeune élégante qu’il gratifia d’un sourire en dévoilant des dents parfaitement alignées et, soulevant légèrement son chapeau du pommeau de sa canne, il lui fit un clin d’œil. Le geste était léger ; il choqua. La jeune fille détourna le regard avec ostentation ce qui fit rire le jeune homme. Arrivé devant le numéro 10 de la rue, il rajusta sa cravate, vérifia une nouvelle fois qu’il n’avait pas oublié sa lettre de recommandation et frappa trois coups légers. Rapidement, des pas s’approchèrent et la porte s’ouvrit.
- Je souhaiterais parler à Monsieur Lupin, je vous prie.
- C’est moi-même. Vous devez être ce jeune homme que mon cousin m’a recommandé. Rappelez-moi votre nom …
- Nicolas Troyat, Monsieur.
- Eh bien, entrez … Nicolas. Je vous attendais avec impatience. Depuis la perte de mon domestique, voyez où j’en suis à ouvrir moi-même les portes !
Arsène Lupin, car c’est bien de lui qu’il est question, conduisit Nicolas jusqu’à un petit salon et s’assit dans un fauteuil près d’une petite table d’acajou sur laquelle il prit une paire de lunettes.
- Vous aurez bien quelque lettre de recommandation de mon cousin à me remettre j’imagine.
Nicolas plongea la main dans la poche intérieure de sa veste et en sortit une enveloppe qu’il tendit à Lupin. Celui-ci la décacheta et lut avec intérêt.
« Mon Cher Cousin,
Voici donc le jeune homme dont je vous ai maintes fois parlé. Il servait chez Mme de … jusqu’à ce que cette chère vieille amie nous quitte pour un monde meilleur. Elle en était très satisfaite et me vantait souvent ses qualités d’intelligence et surtout de discrétion. Vous sachant en recherche d’un domestique fiable et travailleur, j’ai tout de suite pensé qu’il pourrait vous plaire, d’autant qu’il possède par ailleurs une faculté d’adaptation et maints talents cachés qui ne pourront que vous satisfaire. N’hésitez pas à lui demander les plus particulières des choses, il s’exécutera ! Vous espérant disposé à bien l’accueillir, je vous assure de mon éternelle amitié. Votre dévoué cousin, Louis Lupin.»
- Voilà un courrier bien prometteur.
- J’en suis heureux et je remercie bien votre cousin de sa bonté à mon égard, Monsieur.
Lupin et Nicolas discutèrent les conditions du poste, les appointements et, l’accord trouvé, se serrèrent la main en guise de contrat. Aussitôt Lupin conduisit le jeune homme à sa chambre. Sur le lit un uniforme attendait.
- Essayez-le. S’il y a des retouches, nous demanderons dès demain à la couturière d’y procéder.
Nicolas s’attendait à ce que Lupin sorte de la pièce pendant qu’il se changerait mais le maître de maison ne bougeait pas. Il ôta donc son veston, dénoua sa cravate et déboutonna sa chemise, dévoilant un torse aux pectoraux marqués et aux abdominaux bien dessinés.
- Sportif, je vois.
- Oui, Monsieur.
Les chaussures et le pantalon s’enlevèrent et Nicolas apparut en caleçon court.
- Ah, c’est bien. Vous portez ces nouveaux caleçons courts. Je déteste les caleçons longs que nous faisaient porter nos pères. Tournez un peu.
La demande étonna Nicolas mais il obéit. Lupin jaugeait le joli cul rebondi qu’on lui présentait mais ne dit rien. A vrai dire son regard parlait pour lui, ce qui n’échappa pas à Nicolas. Lupin quitta alors la pièce pour laisser son nouveau domestique s’habiller. L’uniforme tombait parfaitement et, dès qu ...

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Mots-clés : Pur fantasme, Hétéro