Je ne suis plus un hétéro, je ne suis pas gay pour autant. Je ne suis ni l’un ni l’autre. Mon sexe ne sert plus, il ne jute plus. Je suis juste un soumis qui n’a plus de sexualité.

J’étais un hétéro classique. Pas un macho. Juste un mec qui a eu des relations classiques avec des femmes. J’ai même été romantique, amoureux, parfois domi au lit avec celles qui me laissaient comprendre qu’elle avaient envie d’être soumise.
Par jeu, j’ai aussi aimé me soumettre aux envies excitantes de ma femme. Un jour c’était me laisser attacher, yeux bandés, puis j’acceptais l’ajout de pinces à linge au tétons (sur je lui avais posé quelques mois plus tôt), puis est venue la fessée et puis un jour elle me goda tout naturellement avec son gode. Ces nouvelles sensations ont ouvert des portes dans mon esprit. Alors lorsqu’elle n’a plus eu envie de sexe après des années de vie commune, je me suis tourné vers des dominatrices. Je suis devenu le jouet d’une vraie Maîtresse, j’ai basculé lorsqu’elle décida de repousser encore un peu plus les limites de mon obéissance en me faisant sucer des hommes et parfois enculer par les plus virils. Ce formatage fut une révélation. Jamais je n’aurai imaginé faire ce qui me paraissait jusque là dégoûtant. J’adorais donner du plaisir à une femme en me faisant baiser par un inconnu devant elle.
Puis elle me rendit ma liberté, ce fut un moment difficile. J’étais perdu. Impossible de retrouver une dominatrice comme elle. Alors j’ai traîné sur les sites de rencontres gay pour revivre ces moments d’abandon mais sans elle. J’ai fini par trouver des dominateurs qui à leur tour m’ont mis à disposition d’inconnus. C’était bien dégradant, parfois dans des lieux sordides. Ce n’était pas comme avec elle, mais je devenais accro à la bite. Rien que l’odeur d’un gland pisseux me fait planer (Je vous invite à lire mes autres récits sur ces expériences).
Il y a quelques années je me suis ressaisi. J’ai fait la connaissance d’une jeune femme, 20 ans plus jeune que moi. Nympho, bi et adepte de jeux bdsm elle se cherchait aussi. Elle enchaînait les plans culs. Elle est devenue ma confidente et aussi parfois ma sexfriend. On a même eu des plans à plusieurs au Sauna. Totalement au courant de mon parcours de lope, elle estimait que je n’étais pas soumis mais Alpha. Ma queue lui donnait des orgasmes multiples à en gicler comme une fontaine. Ça me ramena un temps à un rôle d’hétéro. Oui mais voilà elle finit par trouver enfin son prince charmant. En l’occurrence un soumis 24/7 qui la vénère et lui a permis de développer tout son potentiel de dominatrice. Ils vivent ensemble un parfait amour bdsm. J’ai eu le plaisir et l’honneur d’être leur témoin lorsqu’ils ont signé leur contrat D/s.
Privé de sexfriend, mes anciens démons ont repris le dessus. J’ai de nouveau fait des rencontres avec des dominateurs. Cette fois ci je n’étais plus perdu, je savais ce que je faisais, ce que je voulais. Je voulais m’abandonner, mettre mon cerveau sur off en me faisant posséder. Être passif, ne plus baiser, mais seulement être baisé (ou parfois juste être maltraité) imposa une évidence: ma queue ne servirait plus. Alors j’ai entrepris d ...

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