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Lorenna, les prémisses de mes envies candaulistes 03

Publié par : desideriumhbi le 02/12/2023

- 1 – Elle -
Je marcherai d'un pas mesuré, presque lent, c'est comme cela que vous me reconnaîtrez. J'aurais l'air de flâner, mais je sais très bien où je vais. Dans cette rue piétonne où chacun va et vient, je me démarquerai, vous me remarquerez. Nous aurons arrangé implicitement ce rendez-vous, mais notre rencontre aura l'air fortuite et inattendue.
Je marcherai seule. Vous, posté devant une vitrine, regarderez mon reflet passer, ce sera votre signal. Vous m' aurez vue arriver au loin, bien sûr, mais vous savez que je ne veux pas que nos regards se croisent encore. Vous suivrez donc cette silhouette.
Là, marchant quelques mètres devant vous, je sentirai vos yeux sombres se poser sur moi. Vous contiendrez votre envie dévorante, et suivrez la ligne de mes bas à couture, vous appréciez le galbe de mes mollets, remontant maintenant vers la jupe que vous jugez probablement trop longue. Vous vous rêvez déjà remontant le long de mes cuisses, mais n'allons pas trop vite en besogne. Mon blouson ne vous laisse pas deviner autre chose de moi, mais je sais que vos yeux sont rivés sur le balancement de mes hanches. Malgré l'hiver, je suis réchauffée par la sensation de votre regard caressant. Je sais que votre imagination vagabonde déjà, et je veux prolonger ces instants où je perçois votre carrure dans le reflets des vitrines, votre allure, vos cheveux poivre et sel, votre démarche souple. furtivement que je vous épie, je vous observe, je vous scrute. Intérieurement, je souris, je frissonne.
J'avance à mon rythme, et vous m'accompagnez en gardant vos distances. Je vous précéderai ainsi jusqu'à la terrasse d'un café. C'est là que je vais retrouver mon homme, mon amant, mon Amour. Il se lève pour m'accueillir, m'embrasse comme lui seul peut le faire, passionnément. Je lui offre ma bouche sans retenue, sachant que vous m'observez. Il m'enlace et j'aime me serrer contre lui, je suis si bien dans ses bras. Pendant ce temps, vous vous installez, non loin. Il sait aussi que vous êtes là, nous vous avons choisi ensemble. Il me laisse cette liberté que d'être désirée par vous, ne l'oubliez pas. Je le respecte pour cela, je l'aime pour cela.
Nous commandons un café, je fouille dans mon sac pour en sortir mon paquet de cigarette, mais je ne trouve pas de briquet, c'est à ce moment que vous trouverez le moyen d'engager la conversation, de manière légère, spontanée, peut être spirituelle, en m'offrant du feu...
je protège la flamme en effleurant vos mains des miennes. Je vois votre regard porté sur le gonflement du blouson occasionné par mes seins, il est en cuir suffisamment souple pour que vous vous rendiez compte de leurs volumes

- 2 – Lui (changement de narrateur)

Elle relève la tête en tirant la première bouffée de sa cigarette. elle souffle la fumée et me remercie , je lui réponds :"Avec plaisir..." dans un large sourire.
-"Un plaisir partagé est un plaisir double..." enchaîne t'elle d'un air taquin.
Je suis stupéfait de sa réponse qui ressemble presque à une "attaque frontale".
-"Dans ce cas, me permettrez vous de me joindre à vous?" et joignant le geste à la parole, j'attrape une chaise et m'installe à leur table, et j’enchaîne
-"Moi aussi je suis adepte de ces plaisirs coupables..." dis je en sortant mon paquet de cigarettes de la poche de ma veste, "mais avec un café, c'est dur de résister".
-"Vous résistez aussi à la tentation?" me lance alors son compagnon? Essaierait' il de me désarçonner? J’éclate de rire, et je réponds qu'avec le café, je préfère le sucre, mais que mettre du piment me parait une bonne idée. sourires entendus, je commence bander.
Pendant que nous devisons gaiement, je la regarde croiser et décroiser ses jambes, chacun de ces mouvement fait remonter sa jupe légèrement. Elle a sa main posée dans la sienne, elle le lâche seulement pour se réajuster, afin de continuer à croiser et décroiser les jambes. Je suis déjà en train de la désirer, mes yeux caressent ses mollets et remontent, frôlent l’intérieur des ses cuisses jusque là où mon regard peut porter. J'imagine ses seins lourds et volumineux, je voudrais déjà les presser, les palper, les embrasser, les sucer... J'imagine qu'elle le devine un peu, elle me sourit, et mon désir s’accroît encore! A tel point que je dois m'excuser pour me rendre aux toilettes. Je me lève aussi prestement que possible en essayant de dissimuler au mieux la bosse de mon pantalon, mais leurs rires alors que je m’éloigne me laisse penser qu'ils ont remarqué mon « embarras ». J'ai juste besoin de libérer mon sexe tendu de sa gangue et de le replacer afin qu'il ne soit pas compressé. j'ai observé sa bouche lorsqu'elle buvait son café, j'ai imaginé ses baisers, le goût de ses lèvres, ses mains sur ma poitrine, les miennes autour de sa taille, sur ses hanches pour la presser contre moi...
je ferme ma braguette et sort des toilettes, mais quelle n'est pas ma surprise lorsque je la trouve appuyée contre le lavabo de ce vestibule.
-"j'attends mon tour" me dit elle d'un ton ironique en me montrant la porte voisine à celle d’où je sors. la situation devient presque incongrue mais je décide de m'avancer vers elle. Elle glisse sur le coté pour que je puisse me laver les mains, mais je peux sentir son parfum capiteux, enivrant. Elle se contente de sourire et de me regarder. je romps le silence elle lui avouant que je la trouve très belle, très désirable. Mais comme seule réponse je sens sa main qui parcours mon pantalon, ses doigts qui glissent sur le tissu et qui devinent ma queue raidie. le rouge me monte aux joues, je me tourne vers cette femme pour l'embrasser quand le son du verrou qui se libère nous fait tressaillir, sa main se dérobe, quelqu'un sort, elle disparaît derrière cette porte qui venait à peine de s'ouvrir.
Je rejoins son compagnon à terrasse du café. Je suis un peu gêné et peine à faire redescendre la tension en moi.
-"Je suis épaté par votre couple, vous avez l'air très amoureux..."
-"Merci, J’espère qu'on continuera à vous étonner" Dit il d'un ton laconique.
J'avale ma salive...
-"Votre compagne est délicieuse".
-"C'est bien ce que je me suis dit lorsque je l'ai goûtée"...
Ses allusions font vagabonder mon imagination, j'imagine leurs étreintes. Comment gémit-elle lorsqu'il enfouit sa tète entre ses jambes? J'aimerais aussi qu'elle s'offre à moi... Je lève les yeux, et je la vois revenir vers nous, la démarche souple, assurée, presque désinvolte. Elle n'a pas refermé son blouson, je suis presque hypnotisé par le balancement de sa poitrine. Comme je voudrais passer mes mains sous son chemisier... Elle s'installe en croisant ses jambes gainées de nylon. un téléphone sonne, c'est celui de son homme, il regarde l’écran avec une mine contrariée, il dit qu'il est désolé mais il doit répondre, se lève et s’éloigne. Je décide d’être direct.
-"J'ai très envie de vous..."
Elle rallume une cigarette
-" C'est très agréable à entendre, mais je l'avais remarqué!"
Elle me taquine. Je la regarde dans les yeux. En reposant son briquet, elle fait tomber la petite cuillère de sa tasse, je me baisse pour la ramasser sans oublier d'effleurer ses jambes. Délicatement, mais suffisamment pour qu'elle comprenne que j'ai envie de la toucher.
-"Vous savez ce que peux éprouver un homme lorsqu'il a une femme telle que vous entre les bras?"
-"Il me semble que nous pourrions continuer cette conversation ailleurs". C'est la voix de l'homme qui a terminé sa conversation téléphonique"...
-"Avec plaisir, mon chéri" dit-elle. Je repense à ce qu'elle m'a dit qques minutes plus tôt. J’appelle le serveur pour régler les consommations.

- 3 - Elle (en aparté)

Si tu avais attendu, en sortant des toilettes, tu m'aurais trouvée là. Mon blouson aurait été ouvert te permettant de voir la naissance de ma poitrine dans l'échancrure du chemisier. Tu aurais compris que je jouais avec toi. Je n'aurais pas eu besoin de prendre l'initiative de l'att ...

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Mots-clés : En partie vraie, Hétéro, Branle, Quadra, Mûrs, Marié(e)s