Vers la fin d’après-midi, le fameux Paulo arriva, une femme inconnue et brune pour une fois, assise derrière lui sur sa moto. Ignorant que je connaissais son secret avec Vincent, il ne se doutait pas combien mon regard sur lui changeait ce jour-là. Il nous présenta Eléna, une jeune italienne aux yeux en amandes et lèvres pulpeuses. Quand elle ôta son casque, sa longue chevelure brune me fascina. Elle baissa le haut de la fermure éclair de son blouson, dégageant la naissance d’une poitrine qu’on devinait généreuse.
-Bon, vous êtes prêts ? demanda Paulo. On ne va pas arriver après la bataille !
Je tournai vers Vincent un regard interrogateur.
-Ce soir ton initiation se poursuit, mon gars, me dit-il. Va te préparer et tiens … enfile ça.
Il me tendait une petite boîte dans laquelle je trouvai un jockstrap blanc à large ceinture élastique ornée du visage d’un dieu grec. Je ne posai pas d’avantage de question, comprenant que la soirée s’annonçait chaude et je filai dans ma chambre m’habiller. Quand je redescendis quelques minutes plus tard, Paulo buvait une bière, adossé au bar du salon et Vincent caressait doucement les fesses d’Eléna à travers son pantalon en cuir.
-J’embarque Eléna, lança Vincent. Toi tu montes derrière Paulo.
A peine avions-nous quitté la maison, que la belle italienne collée contre mon beau-père, faisait descendre ses mains vers son jean et les posait ouvertement sur son paquet pour ne plus le lâcher jusqu’à destination. Je devinais la jubilation de Vincent sous son casque. Moi je me contentai de tenir fermement les poignées à l’arrière du siège, en ayant soin d’éviter au maximum tout contact avec mon conducteur.
Au bout d’une vingtaine minutes, nous avons franchi le portail d’une grande propriété que je connaissais pas du tout. Une longue allée serpentait entre les arbres pour conduire à une grande maison de maître du début 20ème. Dans la cour, déjà trois voitures et une moto étaient stationnées. Vincent allait sonner quand la porte s’ouvrit. Un homme d’une cinquantaine d’années nous accueillit. Il portait un loup noir et tendit les mêmes à Vincent et Paulo ainsi qu’un masque orné de dentelle à Eléna.
-Bonsoir Madame, salut les gars. Soyez la bienvenue. Entrez, on n’attendait que vous pour commencer …
Et comme je franchissais le seuil le dernier, il ajouta avec un sourire :
-Voici donc notre 3ème élève. Plutôt mignon.
-Et plutôt doué, crois-moi, ajouta Vincent.
Dans le salon, il y avait déjà trois femmes, cinq hommes et deux jeunes garçons de mon âge qui ne semblaient pas plus à leur aise que moi. Notre hôte nous servit à boire et annonça :
-Voilà nous sommes tous-là. La fête va pouvoir commencer. Je précise pour nos jeunes recrues que rien de ce qui se passe ici ne doit sortir d’ici ! Nous allons vous apprendre et vous offrir des pratiques sexuelles pour vous permettre de devenir les meilleurs amants possibles. Une règle : vous devrez nous obéir en tous points, quelques soient nos demandes. Est-ce bien compris ?
Timidement, nous avons murmuré un « oui » contraint, inquiets de ce qui pourrait se cacher derrière cette dernière phrase.
-Très bien. Messieurs, je vous invite à vous asseoir et vous Mesdames à débuter les jeux selon votre guise.
Sur un échange de regards, deux des femmes se placèrent au milieu de la pièce et s’embrassèrent. Leurs corps souples commencèrent à onduler au rythme de la musique jazzy qui formait le fond sonore. Devant nos yeux avides, un effeuillage commençait. L’une caressait l’opulente poitrine de l’autre à travers un chemisier presque transparent, elle le déboutonna faisant jaillir les seins gonflés aux mamelons déjà durcis de désir. Leur propriétaire se pâmait sous les baisers et suçons que l’autre lui prodiguait. Quand elles furent toutes les deux en culotte et porte-jarretelles, elles s’allongèrent sur le beau tapis d’orient et, entremêlant leurs jambes pour que leurs chattes se touchent, commencèrent à se gouiner avec délice. Le chef de la maison s’avança et s’agenouillant près d’elles, leur offrit à chacun un baiser profond.
-Continuez, mes Chéries, vous êtes magnifiques, leur dit-il.
Puis, posant son regard sur Eléna, il passa sa langue sur ses lèvres et d’un geste de l’index, lui donna l’ordre d’approcher.
-Vieni a mostrarci cosa sai fare, piccola puttana ! (Viens nous montrer ce que tu sais faire, petite putain !)
Souriante et sans le quitter du regard, Eléna quitta sa place en roulant des hanches.
-Poi sara ...

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