J'avais à peine 18 ans. Cet été là, contrairement aux autres années, je n'ai pas réussi à trouver du boulot pour les deux mois d'été. Juste un remplacement de 3 semaines en août dans un supermarché du coin.
Moi qui n'aime pas trop rester à rien, les copains étant partis en vacances ou ayant eu plus de chance pour le boulot, je risque de m'emmerder.
Ma mère me fait la leçon "ne crois pas que tu vas rester à te prélasser et rien foutre ! Tu tondras la pelouse" Elle me gonfle à jouer les autoritaires ; c'est pas comme si j'avais l'habitude de ne faire. Et quand mon père me le demande ça passe mieux...bref.
Elle ajoute "vu que tu ne travailles pas avant août, tu iras aider Chantal. J'en ai parlé avec elle ; elle a du travail à te donner"
Chantal est une collègue de travail de ma mère. Je ne la connais que de vue.
Le surlendemain, je prends mon vélo de bon matin et me présente chez Chantal.
Elle m'ouvre souriante "bonjour Pierre. Tu es ponctuel. C'est bien".
Ne perdant pas de temps, elle m'invite à l'accompagner dans le jardin.
Je la suis. La cinquantaine, elle porte un bermuda en jean, un large t-shirt noir et de petites baskets en toile noire. Elle est plus petite que moi, environ 1,60, de corpulence moyenne.
Arrivés devant la remise elle me donne les instructions.
"Il faudrait que tu sortes tout et fasse des tas. Il y a du bois, des tuiles, de l'outillage, etc... Mon mari dit toujours qu'il va s'en occuper mais bon... je serai dans la maison si tu a besoin, je fais mon ménage "
Je m'y mets. Elle passe de temps en temps s'assurer que ça aille bien, et peut-être un peu pour contrôler que je ne lambine pas.
Elle m'interrompt. "Tu veux faire une petite pause et boire quelque chose de frais". Il fait chaud et c'est vrai que je n'ai pas vu le temps passer, déjà 2 heures que j'y suis. J'ai déjà sorti une grande quantité d'objet divers de sa remise.
Je l'accompagne dans la cuisine où elle nous sert deux grands verres de jus de fruit.
"Tu as 18 ans, c'est ça ?
"Oui madame"
"Allons, pas de Madame, c'est Chantal. D'après ce que ta mère m'avait dit, il fallait toujours t'avoir à l'œil, mais c'est faux tu travailles bien."
"Merci
"Tu as une petite amie ?"
"Euh, non Madame, enfin Chantal" un peu interloqué par sa question.
Je remarque qu'elle a le visage doux avec un je ne sais quoi de coquin dans le regard.
Je réalise qu'entre mon arrivée et maintenant elle s'est changée. Elle portait un t-shirt à mon arrivée, elle porte maintenant un chemisier qui est ouvert au deuxième bouton, ...

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