Depuis le réveil j’ai la bouche qui frétille et la gorge qui réclame du foutre. Je lâche un message sur les sites de drague : « Aujourd’hui midi et/ou 18 h, je passe au Parc Miribel-Jonage, côté lac du Grand Large, zone des bosquets après le parking . J’avale tout. »

12 h 15

Je me gare direct, short de sport, casquette, lunettes de soleil. À peine arrivé dans les sentiers derrière les roseaux, je tombe sur un joggeur, 30 ans, blond, tenue fluo, qui fait des pompes sur un tronc. Il me mate, se redresse, se touche la bosse. Trente secondes après je suis à genoux dans l’herbe haute. Il sort une queue moyenne mais raide comme du béton, pré-sperme déjà au bout. Je l’engloutis jusqu’aux couilles, il gémit doucement, me laisse tout faire. Dix minutes de gorge profonde plus tard il me prévient à peine : il explose, cinq gros jets chauds et épais que j’avale direct. Il me fait lécher son gland pour nettoyer, remonte son short et repart courir avec un « merci frère ». Je repars au boulot, la bouche encore pleine de son goût.

18 h 10


Je reviens, toujours aussi chaud, presque en manque. Le parking est blindé de mecs qui tournent.
Premier contact : un rebeu baraqué, 40 ans, casquette à l’envers, trottinette électrique posée par terre. Il fume avec un autre gars. Je passe, je demande « vous cherchez quoi ? ». Il me toise : « Une bouche. T’es dispo ? »

Je réponds même pas, je m’agenouille direct derrière un buisson. Il sort une queue épaisse, 19 cm, capote de peau, odeur de mec. Vingt minutes de limage intense : il me tient par les cheveux, me traite de « bonne salope », me baise la bouche comme un trou. À la fin il se retire et m’explose sur la figure : six jets brûlants sur les joues, le nez, les lèvres. Je reste là, couvert de sperme, il me crache dessus pour rire, remonte sa braguette et repart sur sa trott’ en disant « à la prochaine, chienne ».

Je m’essuie vaguement avec mon t-shirt, encore en chaleur.
Deux minutes après, un mec de 55 ans, bedonnant me fait signe. Il sort une bite énorme mais molle. Je tente, mais il bande à moitié, il sait pas quoi faire de ses mains, ça sent le mec qui s’est jamais fait sucer par un homme. J’écourte, déçu.

Je repars dans les bosquets. Je reconnais un mec que j’ai déjà pompé il y a quinze jours : grand black mi ...

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