Avant mon départ en Extrême-Orient, j’avais de multiples activités, sportives et culturelles dans la bonne ville royale de X… dont j’étais originaire. En sus, je faisais partie des secouristes de la Croix-Rouge locale et participais à toutes leurs activités, fréquentant honorablement ces « bonne dames » de la société bourgeoise locale. Bien entendu, de retour à X… je reprends ma place dans cette communauté.
À peu près six mois après mon retour, je rencontre un soir Bernard, un bon copain de mes débuts dans un photo-club de ma région, perdu de vue depuis mon départ à l’armée. Celui-ci qui connaît mes activités à la Croix-Rouge locale me fait part d’une information concernant sa présidente Cécile de Launay. C’est en fait une opportunité étonnante qui se présente à moi.
Cette femme m’a beaucoup troublé lors de mes seize à dix-huit ans. À ce moment, elle devait avoir autour de trente-cinq ans et j’étais dans une profonde admiration pour cette bourgeoise qui me faisait bander au-delà de toute imagination. Cécile de Launay est présidente de la Croix-Rouge de la ville royale de X… Elle occupe un poste important à la mairie et possède un hôtel particulier dans un quartier périphérique huppé. Lors des réceptions officielles de la Croix-Rouge, j’ai souvent, avec des jeunes gens de mon âge, préparé des amuse-gueules et des canapés de toutes sortes et participé à ces réceptions. C’était une occasion de rencontrer des jeunes filles et de pouvoir par la suite avoir un carnet d’adresses bien rempli. Mais impossible de retenir l’attention de ces femmes du monde qui, à trente ou quarante ans, ne regardaient pas les gamins que nous étions à cette époque. Je compte bien me rattraper à présent, alors que je possède un moyen de pression qui devrait me mettre la séduisante Cécile à ma merci.
En effet, mon ancien camarade qui officie comme photographe de presse dans le journal local a pris des clichés de Madame de Launay en compagnie de son amie Isabelle d’Avron, propriétaire d’une bijouterie et âgée de quarante-cinq ans. Il y a trois photographies en noir et blanc sur papier glacé représentant les deux femmes dans des positions plutôt scabreuses. Sur la première, on voit très bien Cécile, à demi nue, les cuisses grandes ouvertes se faisant faire minette par Isabelle. Sur la deuxième photo, les deux femmes s’embrassent goulûment, leurs visages étant parfaitement reconnaissables. Sur le troisième cliché, Cécile aspire entre ses lèvres un téton d’Isabelle, là encore les deux visages ne permettent aucun doute sur leur identité. Mon ami Bernard qui a pris ces photographies à l’Hôtel de Ville, dans un bureau désaffecté, m’explique qu’il cherchait un coin tranquille pour se reposer lors d’une soirée officielle et qu’il avait surpris les deux femmes qui ne l’avaient pas aperçu. Armé d’un Leica, il avait pu prendre discrètement ces photos, mais il s’était dégonflé de les proposer à sa rédaction, trop proche politiquement de l’équipe de la mairie. Je n’avais bien sûr pas ce genre de scrupules et je comptais bien m’en servir à mon profit.
Je prends donc rendez-vous avec la présidente de Croix-Rouge sous le prétexte, qu’ayant servi dans le service de santé durant quatre ans en Indochine, je serai à même d’organiser des stages qui pourraient intéresser les membres de la Croix-Rouge locale. Je lui demande un entretien privé, ne voulant pas ébruiter cette affaire si elle ne retenait pas son attention. Aussi, c’est sans surprise que je reçois une invitation à me rendre à son hôtel particulier à quinze heures le jour suivant ma demande. Il me faut maintenant décrire la femme que j’espère bien circonvenir et surtout pouvoir assouvir mes fantasmes qui m’ont tant travaillé, il y a quelques années. Cécile de Launay est une très belle plante. Elle doit avoir à présent un peu moins ou tout juste quarante ans. Elle est grande, un mètre soixante-douze au moins, et possède un teint de porcelaine, presque diaphane et une chevelure châtain clair, presque blond. Ses cheveux sont mi-longs, presque courts. Ses jambes sont superbes et ses seins lourds attirent le regard des hommes. Cécile s’habille avec un chic étonnant. Habituellement, elle porte des tailleurs de couleur pastel : vert tendre, saumon, crème ou même blanc, avec des escarpins assortis.
Je sais qu’elle a été la maîtresse du premier adjoint au maire et les photos en ma possession en font une femme bisexuelle, puisqu’elle se gouine avec sa meilleure amie, secrétaire générale de la Croix-Rouge.
Lorsque je me présente à son domicile, une gentille soubrette en tablier blanc vient m’ouvrir et m’introduit dans un des salons que je connais bien. Celui-ci jouxte le bureau de Madame la Présidente. Celle-ci, après m’avoir laissé faire le pied de grue une bonne demi-heure, vient enfin m’inviter à entrer dans son bureau. Elle paraît surprise de me voir après quatre ans d’absence. Il est vrai qu’elle connaissait un garçon de dix-huit ans un peu timide et gauche, alors qu’elle se retrouve devant un gaillard ayant des allures de baroudeur, bien bronzé et musclé par un rude parcours militaire. Je vois qu’elle me jauge, appréciant sans doute la carrure de l’homme que je suis devenu, mais me faisant comprendre d’un regard condescendant, la différence de milieu qui nous sépare. De souche noble par son père, Cécile est également une grande bourgeoise qui possède un patrimoine non négligeable. Ne s’étant jamais mariée, elle garde les hommes à une certaine distance, bien que sa liaison discrète avec le premier adjoint soit connue d’un petit nombre de personnes. Par contre, personne n’a jamais eu connaissance de sa liaison saphique avec son amie Isabelle et je suis certainement le seul avec mon ami Bernard à être en mesure de me servir de cette arme redoutable envers les deux femmes.
Lorsque Cécile ouvre la porte de son bureau, elle est resplendissante et très « classe ». Elle en impose par son maintien et la fierté de son port de tête. Elle est habillée d’un de ses tailleurs habituels ; celui-ci est d’un jaune tendre, presque citronné. Elle porte des escarpins assortis en daim de même ton et des bas de soie de couleur tabac, qui mettent en valeur ses jolies jambes. Un corsage à jabot de la même couleur que ses bas apparaît sous la veste du tailleur. De mon côté, j’ai revêtu un costume en lin avec des chaussures en daim marron et porte une chemise en soie rapportée d’Indochine de couleur tête-de-nègre. Sous le col de la chemise ouverte, j’ai noué un foulard crème, de la couleur de ma veste. Elle me fait un bref signe de tête et me fait asseoir dans un fauteuil en cuir, elle-même prenant place dans un autre fauteuil me faisant face. J’apprécie qu’elle ne prenne pas place derrière son bureau, rendant l’entretien moins officiel. Après m’avoir demandé des nouvelles de ma famille, me laissant lui répondre brièvement, elle me demande d’entrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire la cause de ma demande d’entretien, car me dit-elle, elle est très occupée et a peu de temps à m’accorder. Je savoure d’avance ce que je vais lui annoncer.
- Je vous remercie, Chère Madame, de m’accorder cet entretien. Comme vous me le demandez expressément, je vais être bref. J’ai connu, il y a quelques mois lors d’un service à un poste de secours de votre organisation, la jeune Béatrice M… Nous nous sommes plu et nous sommes devenus amants. Lui faisant découvrir sa sexualité sous différentes formes, je souhaiterais que vous puissiez l’initier aux rapports saphiques que vous pratiquez assidûment m’a-t-on dit.
Madame de Launay est interloquée, elle me regarde avec effarement, ne s’attendant pas à ces propos inconvenants. Elle en bafouille presque.
- Mais, mais…Vous, vous… êtes d’une impudence ! Je vous prie de sortir et de plus jamais revenir chez-moi pour… pour énoncer de pareils propos inconvenants et déplacés.
En disant cela, elle s’est levée et me montre la direction de la porte d’un geste péremptoire.
Je reste tranquillement assis au plus profond de mon fauteuil, retirant de la poche intérieure de ma veste trois contretypes des photographies compromettantes, je les dispose sur la table basse qui se trouve devant moi. La présidente jette un œil intrigué sur les clichés, puis s’approchant de la table, elle détaille le contenu des photographies sans oser les prendre en main. Soudain elle se reconnaît et se décompose. Cherchant un appui sur le bras du fauteuil qu’elle venait de quitter, elle se laisse choir dans le siège et se met à trembler. Elle a du mal à respirer et me regarde d’un air implorant. Je la contemple froidement, ne faisant rien pour la rassurer et reste silencieux, attendant qu’elle m’adresse la parole. Elle regarde affolée autour d’elle, cherchant un improbable secours. D’ailleurs il vaut mieux qu’il n’y ait personne. Pour l’instant il n’y a que nous deux qui sommes à même de régler cette histoire sans faire trop de dégâts. Si des étrangers ont vent de l’affaire, c’en est fini de la ré ...
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