Je m’appelle Kmillou, rue Delarbre, à cent mètres de la Gare SNCF de Clermont-Ferrand. Le hurlement des freins des TER me transperce la poitrine comme un rappel : je suis vivante, mais pour combien de temps ? 28 ans, androgyne jusqu’à la moelle : mes petits seins poire battent sous ma peau comme deux cœurs affolés, ma voix féminine tremble quand je murmure mon propre nom, mes traits doux me font passer pour une fille fragile alors que je me sens un volcan. Le cancer m’a volé mes cheveux ; mon bonnet gris-bleu est une seconde peau, laine qui gratte mon crâne nu, mais je l’aime : il est mon armure et ma nudité. L’immunothérapie me laisse des vagues de nausée et des éclairs de désir si violents que j’en pleure ; chaque perfusion à l’hôpital Estaing, place de Jaude, me fait sentir à la fois mourante et en feu. Le fantasme me ronge comme un acide : me faire prendre en tournante par des inconnus, sauvagement, jusqu’à ce que je ne sache plus qui je suis. Je veux la terreur, l’humiliation, l’extase qui efface tout. Sur le site, j’ai posté l’annonce en tremblant de honte et d’excitation : « Kmillou, androgyne vierge du métier, cherche horde pour annihilation. Clermont et environs. Zéro limite. » Photo : bonnet gris-bleu, seins poire dressés, larmes dans les yeux. Cinq réponses. Cinq inconnus. Cinq lames prêtes à me découper. Sac à dos : micro-jupe vinyle, bas résille, top transparent, string fendu. Dehors : jean noir, sweat gris, bonnet gris-bleu. Dans le tram depuis Clermont-La Rotonde, je pleure en silence. Peur. Excitation. Honte. Mes seins frottent le tissu, tétons en feu. Je me sens déjà souillée, déjà à eux. Motel des Volcans, sortie Riom, A71. Parking gravillonné qui griffe mes semelles. Toilettes : je me change, mains tremblantes. Le vinyle colle à mes cuisses moites, les bas pincent ma peau, le top gratte mes tétons. Je regarde mon reflet : une androgyne au bord du gouffre. Je pleure. Je ris. Je suis prête à me perdre. Chambre 12. L’air est épais, odeur de moquette rance et de testostérone. Les cinq sont là, bites dressées, regards de prédateurs. Brun barbu : 1m90, yeux noirs, voix grave qui me fait frissonner de peur.
Chauve tatoué : piercings qui brillent, tatouages qui dansent quand il respire.
Costard-tabac : odeur de clope, mains qui sentent la sueur froide.
Jeune dreads : regard fou, sourire sadique.
Vieux bedonnant : yeux injectés de désir, mains qui tremblent d’impatience.
« À genoux, salope. » Le Brun m’attrape par le bonnet. La laine tire sur mon cuir chevelu, douleur vive, mais je fonds. Sa bite claque contre ma joue : peau brûlante, goût salé, veines qui pulsent contre ma langue. Il pousse dans ma gorge. Étouffement. Larmes. Bave. Terreur. Je panique, mais mon corps hurle de plaisir. Mes petits seins poire se soulèvent, tétons en feu sous le top. Je me sens sale, désirée, vivante. Le Chauve me relève, ongles dans mes bras. Marques rouges. Il me plie sur le lit. Crachat tiède sur mon cul. Deux doigts secs. Brûlure. Je hurle, voix féminine brisée. Il enfonce un plug métal glacial. Froid mordant, puis chaleur. Mes ...
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