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Plongées sur Hyères 10

Publié par : pierre49590 le 02/11/2025
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Chers fidèles lecteurs.
Devant un tel succès (bientôt 300 lecteurs) et vos nombreux sympathiques messages je ne peux m'empêcher de vous envoyer la suite.
Bien sûr, il n'y a aucune obligation, mais je suis surpris de voir le nombre de lecteurs et le peu de notes récoltées, même si elles sont excellentes.... A ce titre, je remercie une nouvelle fois mes noteurs.


Quand il réapparut quelques minutes plus tard, mon souffle se coupa net.
Il portait son minuscule slip de bain, celui en lycra noir qu’il mettait parfois sous sa combinaison, si fin qu’il épousait tout, si étroit qu’il laissait à découvert presque toute la naissance de ses cuisses et le haut de son pubis. La lumière du matin caressait son ventre plat, la ligne de ses obliques, la légère saillie de ses hanches, avant de s’arrêter sur la bosse nette de son sexe, bien dessinée sous le tissu tendu. À chacun de ses pas, la minceur élastique du lycra moulait les à-coups souples de sa verge, que le balancier discret de ses hanches faisait osciller dans un frottement presque imperceptible. On devinait aussi le léger déplacement de ses testicules, qui accompagnaient le mouvement dans une inertie lente, comme suspendus dans ce cocon serré. Il marchait vers moi, détendu et souriant, les cheveux noirs ébouriffés par le vent marin.
L’acmé de ce spectacle, c’était ce moment où il s’arrêtait, distrait par une question d’un autre plongeur, et se tournait légèrement de profil, le corps au repos, comme offert à la lumière. Alors tout devenait plus net, presque trop net : son ventre plat et bronzé dessinait une surface lisse et musclée, où l’on voyait jouer les ombres fines entre les obliques et la ligne médiane. Le nombril, petit et un peu en retrait, s’inscrivait dans l’axe précis d’une mince traînée de poils qui remontait en s’éclaircissant, depuis la base du pubis. Juste au-dessus de l’élastique, la toison brune, dense et frisée, débordait franchement, comme surgie, indomptée, dans ce geste innocent. Et plus bas, le tissu tendu du slip épousait si fidèlement la forme de son sexe que l’on aurait pu croire à une absence de vêtement : on en voyait le galbe entier, le renflement haut et lourd de la verge au repos, projeté vers l’avant dans une courbe presque indécente, comme mise en valeur par l’angle du bassin. L’étoffe, trop fine pour contenir quoi que ce soit, dessinait encore plus bas la forme double, dense, irréfutable, de ses testicules, lovés contre lui, plaqués à la racine des cuisses. C’était cette époque-là - les années soixante-dix, quatre-vingt - où les maillots ne cachaient rien, où les corps s’exposaient sans calcul, dans cette liberté simple, presque ingénue, d’une sensualité qu’on n’avait pas encore appris à travestir.
Nos regards se croisèrent à un moment. Ses yeux brillaient d’un mélange d’espièglerie et de tendresse brûlante. Un petit rire lui échappa encore, un rire clair, comme un éclat de lumière sur l’eau.
Je ne pus m’empêcher de rire à mon tour. Un rire grave, un peu brisé, mais tellement vrai, tellement vivant. Nous étions là, debout sur le quai chauffé à blanc, lui presque nu dans ce slip noir minuscule, moi avec mon short froissé et taché, et nous riions, incapables de nous arrêter. Nos rires montaient et se perdaient dans le cliquetis des mâts dans le vent, dans l’odeur d’iode et de gasoil chaud, dans la lumière aveuglante de midi.
Il posa sa main sur mon bras, un geste léger, à peine un effleurement, mais qui contenait tout : la gêne, la joie, la tendresse et cette reconnaissance muette qui me fit battre le cœur plus fort.
Je le regardai, ses cheveux collés par la transpiration, son sourire immense, ses yeux plissés de soleil et de rire, et son slip noir tendu qui disait tout sans rien dire. Et je pensai, d’une certitude limpide : « Rien ne sera plus jamais comme avant. »
Nous restâmes un moment, immobiles, face à la mer blanche de lumière. Le vent soulevait à peine l’eau, dessinant des ridules minuscules qui scintillaient comme du verre brisé. Tout semblait incroyablement paisible autour de nous, presque irréel après la violence de ce que nous venions de vivre.
Je le regardai, debout devant moi. Son torse brun et fin se soulevait encore rapidement sous son souffle. Il passa une main dans ses cheveux, un peu gêné, baissant les yeux vers son corps presque nu.
- Quoi ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? murmura-t-il, un sourire naissant aux coins de ses lèvres.
Je secouai la tête, un rire silencieux au fond de la gorge. Puis je soufflai, d’une voix grave, rauque, sans détour :
- Tu es beau… beau comme un dieu.
Il leva aussitôt les yeux vers moi, surpris. Un trouble immense passa dans son regard. Ses lèvres s’ouvrirent légèrement, mais aucun son n’en sortit. Il resta un instant ainsi, à me regarder, ses yeux brillants, avant qu’un petit rire timide ne lui échappe, un rire clair et presque enfantin.
Je fis un pas vers lui et posai ma main sur sa nuque, attirant son front contre mon front, comme deux frères ou cousins. Il se laissa faire sans un mot, posa ses mains sur mes hanches, ses doigts jouant avec le bord de mon short encore humide. Nous restâmes ainsi quelques secondes, immobiles, à respirer simplement, à écouter le cliquetis des mâts des voiliers dans le vent et le cri lointain d’une sterne au-dessus du port.
Puis je me penchai, posai mes lèvres sur son front, doucement. Il ferma les yeux sous ce baiser, ses paupières frémirent, et il murmura d’une voix rauque, presque enfantine :
— Tu… tu crois qu’on pourrait… aller chez toi ?
Je me reculai légèrement pour le regarder. Ses yeux étaient grands ouverts, noirs et profonds, et dans ce regard je lus un mélange de désir encore, de fatigue, d’inquiétude et de tendresse nue qui me traversa le ventre comme une décharge douce.
— Viens, soufflai-je.
Je lui pris la main et nous marchâmes ensemble le long du quai, pieds nus sur le béton brûlant. Nos ombres s’étiraient devant nous, deux silhouettes brisées par la lumière de midi. Il riait encore par moments, d’un rire bas et timide, en regardant son slip noir qui lui collait au corps comme une peau nouvelle. Et moi, j’avançais à côté de lui, mon short encore froissé et humide, le cœur battant, traversé d’une certitude grave et tranquille : quoi qu’il arrive désormais, il serait là.
Arrivés devant la porte de mon appartement, je le laissai entrer le premier. Il se retourna vers moi, un sourire lumineux sur le visage, et dit simplement, d’une voix douce, presque solennelle :
- Merci.
Je refermai la porte derrière nous. Je posai ma main sur sa nuque, le rapprochai de moi, et murmurai encore, plus bas :
- Tu es si beau…
Son front se posa contre ma joue. Il ferma les yeux, et son corps tout entier sembla dire : Je suis là. Je suis à toi.
Je le tirai doucement vers la salle de bain. La lumière de midi filtrait à travers les persiennes, découpant des bandes dorées et grises sur le carrelage clair. J’ouvris le robinet de la douche. L’eau jaillit aussitôt, tiède, en un mince rideau clair, et la vapeur commença à monter, emplissant la pièce d’une buée chaude et douce.
Il resta un instant immobile, face à moi, la tête baissée. Une mèche de ses cheveux noirs collait à son front, ses épaules étaient encore poudrées de sel séché, et je voyais sur sa nuque la fine poussière blanche laissée par l’écume. Lentement, il glissa ses pouces sous l’élastique de son slip noir et le fit descendre le long de ses cuisses. Je baissai les yeux, voyant son sexe se libérer, puis la blancheur fine de ses hanches se dessiner sous la lumière tamisée. Il le laissa tomber à ses pieds, sans me regarder.
Je retirai mon short à mon tour, puis l’attirai sous le jet. L’eau tiède coula d’abord sur ses cheveux, puis sur sa nuque, ses épaules, ruisselant en filets transparents sur sa peau brune, dessinant des rivières sur ses omoplates avant de s’écraser sur le carrelage en éclaboussures rapides. Je sentis la chaleur monter autour de nous, mêlée à l’odeur du sel et du savon que je venais d’ouvrir.
Je pris un peu de gel douche dans mes paumes et le fis mousser avant de poser mes mains sur ses épaules. Il tressaillit légèrement sous ce contact, puis se détendit aussitôt, inclinant la tête en avant. Je fis glisser la mousse sur sa nuque, massant doucement la base de son crâne, puis descendis lentement ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay, Bisexuel, Jeunes