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Voyage en side car au maroc 59

Publié par : pierre49590 le 04/09/2025
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Je veux envoyer un immense merci à tous mes fidèles lecteurs pour leur intérêt et leurs notes généreuses! Merci !

Nos corps dansèrent dans une symphonie de fièvre, dans un tourbillon où le désir explosait, où le plaisir s'enroulait autour de nous comme un étau brûlant.
Je le voulais de partout, sur moi, contre moi, en moi, oui surtout en moi et au plus profond. Je répondais avec une fougue que je ne me connaissais pas. Une fougue nourrie de mille sensations entremêlées.
Je caressais sa peau, et dans ma tête, elle s'éclaircissait légèrement, parsemée de grains de beauté. Je mordais son épaule, et un instant, je m'imaginais une chevelure plus longue, plus flamboyante. Je retrouvai le goût d'un homme, et quelque part dans mes pensées, d'autres lèvres plus tendres et moi épicées me sortirent en mémoire. J’enfouissais son gland déformé dans ma bouche, et un autre prépuce, plus pâle, plus petit, mais tout aussi fascinant m’apparaissait Peter ! Toujours lui.
Je luttais contre cette image qui s’imposait d’elle-même, contre ce corps qui s'immisçait entre nous, alors même que Daoud me possédait avec toute l'intensité dont il était capable. Je me jetais dans cet instant charnel comme un naufragé s'accroche à la rive. Je cherchais à me noyer dans ce que je connaissais. Dans ce qui m'avait toujours suffi.
Sa peau brûlante contre la mienne effaçait peu à peu les dernières traces de la nuit. Ma bouche avide traçait un chemin fiévreux sur son torse, savourant chaque relief, chaque frisson qu'il ne pouvait retenir. Je le sentais trembler sous mes caresses, et cela m'électrisait. Il était un rocher, et pourtant, il vibrait sous mes mains, sous mes lèvres dans un cunnilingus torride. Son souffle se fit plus rauque, sa prise plus ferme, nos mouvements plus impatients. Nous étions sur le fil, prêts à basculer, prêts à exploser tous les deux presque en même temps. Nous étions tellement en feu qu’il ne put bloquer mon doigt qui le pénétra d’un coup, allant de l’avant pour farfouiller sa prostate. Il se cabra comme pour se refuser mais je maintins ma prise fermement, car il était visiblement trop pris par l’excitation de son gland gonflé à bloc, rouge de son sang si vif et si ardent. C’était la première fois que je le pénétrais ainsi et je sentis néanmoins ses sphincters se relâcher, je ne sais sous le plaisir ou la confiance accordée.
Et puis… L'instant se suspend. Un dernier coup de rein, un dernier frisson, un cri étouffé, un souffle saccadé qui bat la chamade et une jouissance commune, une explosion de plaisir incandescent, un flot de sperme par saccades puissantes qui semble ne pas finir. Et tout se fracassa dans une vague de chaleur et d'abandon.
Le silence retomba, nos corps s'entremêlèrent encore un instant, ruisselants, vibrants d'un dernier soubresaut de plaisir. Il ne me demanda pas de retirer mon doigt, pourtant inactif maintenant. Il m'entoura de ses bras, comme s'il possédait encore mon corps même après l'orage.
Là, enfin, maintenant l'apaisement dans un tendre apaisement, enlacés voluptueusement, simplement à se sentir et à s’entendre respirer, car nos souffles mirent de longues secondes à retrouver leur rythme.
Et moi, je fermai les yeux, laissant mon front reposer contre son sexe. Enfin, je n'y ai plus pensé. Enfin, Peter s'effaçait. Du moins jusqu'à la prochaine fois.
Le temps s'égrenait doucement Nous étions toujours l'un contre l’autre, nos peaux encore moites, nos souffles désormais plus calmes, plus réguliers. D'ordinaire, Daoud ne s'attardait jamais. Une fois notre étreinte consommée, une fois nos corps rassasiés, il m'accordait un dernier baiser tendre, un murmure à l’oreille, puis il se glissait hors de la chambre pour retourner à ses champs, à son quotidien.

Mais ce matin-là, quelque chose était différent. Il ne bougeait pas. Son corps était toujours amoureux contre le mien, sa main reposait sur mon sexe, lourd, possessif. Je m'étonnais intérieurement. Ce n'était pas dans ses habitudes de s'attarder ainsi, de ralentir, de suspendre le temps après l'orage. Je ne dis rien. Je me contentai d'écouter sa respiration profonde, paisible, presque méditative. Il était là, avec moi, pleinement. Ce n'était pas un simple caprice du désir. C'était une autre chose. Mais quoi ? Je n'eus pas le temps d'y réfléchir davantage.
Brusquement, je sentis son souffle se modifier, comme si quelque chose en lui s'était rallumé. Un frisson discret parcourut son corps, et avant même que je ne réalise, il se redressa légèrement au-dessus de moi. Son regard se fit plus intense et plus sombre. Sans un mot, sans la moindre hésitation , il glissa une main ferme sur ma hanche, comme s'il allait prendre ce qui lui appartenait déjà.
— Encore… Mon amour…murmura-t-il, presque dans un souffle rauque.
Ce n'était plus la fougue du premier élan, ni la brûlure du besoin irrépressible. C'était un désir plus subtil, plus spontané. Un second élan, imprévu, venu de cette langueur partagée. Comme un besoin de prolongation. De ne pas briser la magie trop vite.
Je m'abandonnai sans résistance, sur le dos, les mollets posés sur ses épaules puissantes, profitant du spectacle éblouissant de son torse encore en nage, du jeu de ses abdominaux à la peau si matte et des ondulations de son pubis, tandis qu’il me massait agréablement mon vit pourtant repu.
Il se fit plus furtif, plus pressé, comme un vol audacieux avant l'inévitable séparation. Mais l'intensité n'en était pas moins savoureuse. Le plaisir, lui, était toujours là, vibrant, ancré. Et cette fois, il ne s'éternisa pas. Il vint vite, puissant, libérateur. J’eu le bonheur de voir dans sa jouissance son regard s’enflammer, ses traits se crisper, sa bouche se tordre sous le plaisir, ses halètements se faisant plus fauves et plus profonds.
Puis, enfin, il soupira profondément, s'étirant comme un félin repu, avant de me caresser une dernière fois du bout des doigts. Un dernier regard appuyé, un sourire qui voulait tout dire, puis il quitta la couche, enfilant prestement ses vêtements. Toujours ce même rituel. Mais cette fois, il avait pris son temps.
Et moi, je reste là, seul à nouveau, flottant dans un état second.

Je m'étais rapidement lavé, profitant de la fraîcheur de l'eau pour éclaircir mon esprit, apaiser les braises encore incandescentes laissées par Daoud. Mais mon corps, malgré la douche, malgré la satisfaction charnelle, semblait toujours vibrer d'une tension sourde, impalpable. Je décidai de passer voir Peter dans sa chambre, histoire de lui proposer un petit déjeuner et de m'assurer qu'il avait retrouvé une certaine tranquillité après les événements de la nuit.
Lorsque je poussai doucement l ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay