Chers amis
Voici la suite de mon roman. Comme annoncé depuis longtemps, il se peut qu'il n'y ait pas de "sexe" à chaque épisode. I faut voir le roman dans sa globalité. Merci pour votre compréhension, votre intérêt et vos notes.
Le retour sur Dadès fut un vrai délice. Peter, maintenant parfaitement maître de mon URAL, la poussait dans ses ultimes retranchements sur cette route sinueuse, négociant chaque virage avec une aisance presque instinctive.
Aussi, par confort et par pur plaisir, je m’agrippais à lui. Une main sur son ventre, assez bas d’ailleurs, l’autre sur son torse, ressentant chaque vibration de son corps sous mes paumes. Il pilotait avec assurance, le regard fixé sur la route, tandis que moi, je profitais pleinement de ce contact, de cette proximité que je n’aurais jamais osé espérer encore quelques jours plus tôt.
Parfois, pour lui donner le change et éviter tout malaise, je me redressais en arrière sur les lignes droites, étirant mon dos comme pour soulager mes reins. Mais ces moments de relâche ne duraient jamais longtemps. Très vite, je retrouvais ma position initiale, collé contre lui, mes mains reprenant leur place sur son corps. Parfois, sans trop y réfléchir—ou peut-être en y réfléchissant trop— je laissais ma main descendre un peu plus bas, effleurant dangereusement les limites de la bienséance, sans jamais les franchir.
Blotti contre lui, j’étais aux anges. Mais une question me hantait : qu’est-ce qui pouvait bien trotter dans sa tête ? Forcément, il devait sentir mon étreinte, la chaleur de mon corps contre le sien, mes mains qui se faisaient parfois plus aventureuses.
Pensait-il que mes intentions étaient louches ? Que j’essayais de profiter de la situation, sous couvert d’une simple complicité virile ? Mais alors, pourquoi ne disait-il rien ? Pourquoi ne tentait-il pas d’y mettre un frein, s’il percevait en moi une arrière-pensée déplacée ?
Ou bien… Pensait-il que ce contact n’avait rien d’ambigu, qu’il s’agissait simplement de l’étreinte sincère d’un frère d’armes, d’un ami partageant avec lui le plaisir de la vitesse et de l’aventure ? Était-ce une manière pour moi de lui témoigner mon attachement, sans aucun sous-entendu, simplement pour lui faire comprendre à quel point j’étais bien à ses côtés ?
Ou alors…Se pouvait-il que cet enlacement le trouble au plus profond de lui-même ? Qu’il sente en lui quelque chose de nouveau, d’inexpliqué, de dérangeant peut-être ? Une perception confuse, qui viendrait naturellement s’ajouter à nos débordements du hammam ?
Je n’avais aucune réponse. Tout ce que je savais, c’est que mes bras étaient toujours autour de lui, que ma poitrine épousait la courbe de son dos, que mes doigts effleuraient la peau tiède sous son T-shirt léger. Et que moi, je ne voulais pas que ce trajet prenne fin. Je contemplai sa nuque, la courbe parfaite de son cou, ses cheveux blonds-roux qui volaient librement au vent. Et je laissai mes pensées vagabonder, bercé par le grondement du moteur et l’exaltation silencieuse d’être là, contre lui.
Tous ces questionnements tournaient en boucle dans mon esprit, s’entremêlant avec le vrombissement du moteur, avec le vent chaud qui caressait ma peau, avec le parfum de l’essence, de l’huile et de la poussière qui nous collait encore à la peau.
Et plus j’y pensais, plus une idée s’imposait à moi. Il fallait que je sache. Voulant en avoir le cœur net pour tester sa réaction, et profitant du fait que Peter était entièrement absorbé par la route, je procédai exactement comme après notre départ de l’oasis. Dans un geste vif et assuré, je glissai ma main entre ses jambes, pinçai légèrement son sexe à travers le tissu de son short et hurlai dans son oreille :
— Ta "Schwanz" a eu sa dose ! Elle est satisfaite !
Peter éclata de rire, un rire franc, sonore, qui résonna dans l’air chaud du désert.
— Oh putain, frère ! Si elle est satisfaite ?! Tu veux pas lui demander toi-même ?
Et, dans un éclat d’audace, il écarta légèrement les jambes, me laissant tout le loisir de constater par moi-même que, cette fois, effectivement, tout était au repos.
Puis, d’un coup sec, il reprit les poignées en main, donna une violente accélération et lâcha en rigolant :
— T’es pire que Djamila, toi ! Tu vas finir par me la fatiguer avant que j’aie le temps de la réutiliser !
Puis, ce fut lui-même qui, toujours en riant, passa sa main derrière lui, à tâtons, cherchant mon entrejambe avec une audace désinvolte. Je sentis ses doigts glisser le long de mon short, explorant à l’aveugle, hésitant un instant.
— Putain, t’as rangé ça où, frère ?! hurla-t-il dans le vent, amusé.
Ce n’est qu’après quelques secondes qu’il comprit pourquoi il ne trouvait rien immédiatement : je n’avais pas remis mon slip de bain mouillé sous mon short.
— Ahhh, petit malin ! s’exclama-t-il.
Il continua ses tâtonnements, cherchant sans précipitation, puis, enfin, il trouva ce qu’il cherchait, le long de ma cuisse gauche. Je fus frappé par la manière dont sa main s’y posa, par la fermeté de sa prise, par ce mouvement qui n’avait rien d’un geste anodin.
— Putain, frère, t’as quand même un sacré engin ! Et encore, là elle est molle, pas comme au hammam !.
Avait-il conscience de ce qu’il faisait ? Avait-il conscience de ce qu’il disait ?
Puis, comme si de rien n’était, il retira sa main et hurla par-dessus son épaule :
— Toi aussi, frère, elle a eu sa dose !
Et, dans un éclat de rire :
— Putain, qu’est-ce que c’était bon, hein ? À la salope, la chienne ! Quelle diablesse cette djamila !
Je ris avec lui, mais sans pouvoir chasser un étrange frisson qui me parcourut l’échine. Tapotant son épaule avec affection, je répondis, la voix sincère et empreinte d’une chaleur toute particulière :
— Des souvenirs inoubliables, frère… inoubliables.
Puis le trajet se poursuivit, filant à travers la route poussiéreuse qui menait au Ryad. Le vent chaud, le ronronnement de l’URAL, les dernières lueurs du jour qui s’étiraient à l’horizon… tout paraissait normal, et pourtant, au fond de moi, rien ne l’était.
Je ris à mon tour, soulagé par la légèreté du moment, mais intérieurement, je ne pus m’empêcher de me demander… et si cette Schwantz n’avait pas été satisfaite ? Aurait-il seulement réagi autrement ?
Nous arrivâmes au Ryad alors que la lumière dorée du soir caressait encore les murs ocre. Peter, toujours exalté par notre journée, se tourna vers moi, un sourire joueur aux lèvres.
— Ce soir, c’est moi qui t’invite à dîner, frère. On pourrait commencer par un apéro à la piscine, non ?
— Bonne idée ! répondis-je, ravi de prolonger encore cette parenthèse hors du temps.
Je pris juste le temps de passer par les sanitaires pour enfiler mon slip de bain, et nous nous installâmes sur les transats, face à l’eau scintillante. Le serveur-jardinier ne tarda pas à apparaître, visiblement heureux de nous retrouver, surtout Peter, qu’il détailla du regard avec une insistance qui ne m’échappa pas. Mais Peter, lui, semblait ne rien remarquer.
— Messieurs, qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? demanda-t-il d’un ton affable, les yeux rivés sur mon compagnon.
— Deux grands verres de thé à la menthe avec un peu de rhum dedans, non beaucoup de rhum, ça te dit ? me proposa Peter en me lançant un clin d’œil.
— Parfait.
Puis, sans même attendre ma réponse, Peter ajouta :
— Et revenez prendre notre commande pour le dîner, la note sera pour moi pour moi.
Le serveur prit congé, nous laissant seuls dans cette douceur du soir qui s’installait doucement. Peter se redressa légèrement sur son transat, s’étira, puis tourna la tête vers moi.
— Je peux te poser une question, frère ? Franchement ?
— Bien sûr, Peter.
Son regard se fit plus sérieux.
— Dis-moi franchement. Sans arrière-pensée, hein ? Il marqua une pause avant de lâcher : Est-ce que je fais pédé ?
Je clignai des yeux, pris de court.
— Quoi ?
— Oui, quoi ! Il haussa les épaules, comme s’il lançait ça en l’air. Je me demande, c’est tout.
Je me redressai à mon tour, essayant de voir où il voulait en venir.
— Mais pas du tout ! répondis-je instinctivement. Pourquoi tu me demandes ça ?
Il fit un geste vague en direction du restaur ...
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