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Voyage en sidecar au maroc 25

Publié par : pierre49590 le 01/03/2025

Encore merci à mes fidèles lecteurs et à leurs points; cela m'encourage à persévérer...
Je décide d’aller me faire couper les cheveux et de me rendre pour cela à Boumaine, Dadès, gros bourg à l’entrée des gorges en fin d’après-midi.. L’air chaud et sec s’infiltre dans cette petite échoppe que je déniche, charriant avec lui les effluves du dehors : un subtil mélange de poussière, d’épices et de cuir tanné. À l’intérieur, l’atmosphère est animée, rythmée par le bourdonnement des conversations en arabe et le cliquetis des ciseaux s’entrechoquant avec les peignes. Trois coiffeurs s’affairent côte à côte devant leurs miroirs, concentrés sur leurs clients, tandis que plusieurs hommes patientent, assis sur un banc en bois adossé au mur.
Dès mon entrée, un coiffeur se détache du groupe et m’adresse un signe de tête avant de m’inviter à m’asseoir. Il me semble avoir une trentaine d’années, une prestance naturelle qui attire le regard. Sans hésiter, il me guide vers un large fauteuil en skaï noir, au dossier haut et orné de chrome, rappelant les modèles américains des années 60. Je prends place sous son regard attentif tandis que, derrière moi, les autres clients attendent sans broncher, comme si ma présence justifiait cette priorité.
Dans la glace face à moi, je l’observe avec attention. Son visage est sculpté par des traits marqués, une peau mate, et surtout, ces yeux d’un vert étonnant qui accrochent la lumière. Ses cheveux, d’un noir profond, sont très frisés et semblent légèrement huilés. Mais ce qui me frappe surtout, c’est sa silhouette harmonieuse : il n’est pas particulièrement grand, mais il a de belles épaules bien dessinées qui donnent à son allure une impression de force et de maîtrise. Il porte un pantalon bien ajusté, à la taille inhabituellement haute, mettant en valeur son ventre plat. Sa chemise blanc immaculé est largement ouverte sur un torse dense et velu, et ses manches soigneusement retroussées jusqu’aux coudes dévoilent des avant-bras nerveux, hâlés par le soleil.
Alors que je lui explique le type de coupe que je souhaite, mon regard est attiré par ses mains. Elles sont magnifiques, longues et fermes, aux doigts agiles.
Par moments, dans son travail, il fait pivoter légèrement le fauteuil pour ajuster l’angle de coupe. Je remarque qu’il le fait sans effort, s’appuyant à peine sur mon bras pour donner l’impulsion au mouvement. Ce contact, pourtant furtif et anodin sur ma peau, provoque en moi un frisson inattendu. Une étrange chaleur remonte le long de mon échine, tandis que ma peau réagit malgré moi à cette pression légère. C’est un trouble étrange, un frisson qui me saisit et m’étonne, comme si ce simple geste réveillait en moi une tension diffuse que je ne m’explique pas. Je tente de rester impassible, concentré sur le reflet du miroir, mais mon corps, lui, semble avoir réagi avant même que mon esprit ne puisse en analyser la raison.
Derrière moi, je sens son regard posé sur moi. Il m’observe en silence, me détaillant avec la même attention que celle qu’il accorde à son travail, accrochant un sourire enjôleur parfois à ses lèvres. Une lueur étrange brille dans ses yeux, un mélange d’évaluation et d’amusement. Peut-être est-ce la simple habitude d’un coiffeur qui prend la mesure de son client, ou peut-être est-ce autre chose ?
Puis, dans un geste sûr, il incline légèrement ma tête et commence à sculpter ma coupe. La lame du rasoir glisse avec douceur, traçant les contours avec une précision experte. J’ai comme l’impression qu’il multiplie à l’envi les contacts de peau. Je suis troublé au plus profond de moi-même et ressens une vive érection naissante me g^nant dans ce jean étroit.
Alors qu’il virevolte autour de moi, ses gestes précis et assurés orchestrant avec grâce le ballet des ciseaux et du peigne, mon regard, malgré moi, se laisse happer par un détail troublant. Son pantalon, à la taille étonnamment haute, moule sa silhouette d’une manière qui ne laisse rien au hasard. Chaque mouvement, chaque pivot accentue une évidence que je ne peux ignorer : une bosse imposante se dessine nettement sous le tissu, impossible à feindre ou à masquer. Ce constat me trouble davantage. J’essaie de détourner les yeux, de fixer obstinément mon propre reflet dans le miroir, mais l’image s’imprime dans mon esprit, résonnant avec cette étrange tension qui s’insinue en moi depuis le début de cette coupe. Un trouble indéfinissable me gagne, insidieux, diffus, mais de plus en plus prenant.
Mes mains, jusque-là sagement posées sur les accoudoirs du fauteuil, commencent à s’avancer lentement vers l’extérieur. Au départ, c’est presque involontaire, un mouvement anodin, une simple variation d’appui. Mais à chaque infime avancée, le tissu de son pantalon effleure mes poings crispés, créant un contact fugace, à peine perceptible, mais suffisant pour déclencher un frisson inattendu.

Au début, il semble éviter ces touchers furtifs, reculant légèrement, un sourire indéchiffrable flottant sur ses lèvres. Son regard, qui se reflète dans le miroir, brille d’une lueur difficile à décrypter – amusement, défi, ou simple observation ? Pourtant, à mesure que les minutes passent et que, lentement, presque imperceptiblement, j’avance encore mes bras, ces contacts deviennent plus marqués, plus assumés. Il ne recule plus autant. L’espace entre nous se réduit, et à chaque nouveau frôlement, la frontière entre l’accidentel et le voulu devient plus floue.
Un frisson remonte le long de mon échine, un mélange étrange d’audace et d’excitation latente. Ce jeu silencieux, ce ballet à peine esquissé entre nous, me trouble plus encore que je ne l’aurais cru. Ma respiration se fait plus discrète, comme si je craignais qu’un souffle trop marqué ne vienne briser cet équilibre fragile, ce moment suspendu où tout semble possible, sans qu’aucun mot ne soit prononcé.
Alors que ce jeu silencieux se poursuit, que le dos de mes phalanges effleurent de plus en plus nettement le tissu de son pantalon, un autre détail s’impose à moi, indéniable, impossible à ignorer. Cette bosse, que j’avais déjà remarquée plus tôt, semble maintenant se distendre, comme animée d’une vie propre sous l’étoffe. Le tissu, d’abord simplement ajusté, épouse à présent une forme plus marquée, plus affirmée, créant une tension supplémentaire dans l’air déjà chargé de non-dits.
Chaque frôlement semble nourrir cette transformation, chaque contact, même furtif, accentuer ce phénomène troublant. Je ne peux m’empêcher de jeter des regards furtifs vers cette zone, pris par une fascination involontaire.
Lui, de son côté, ne dit rien. Il continue à manier ses ciseaux avec la même dextérité, son visage impassible, bien que son sourire semble parfois s’étirer légèrement, comme s’il était conscient de l’effet de cette proximité et du jeu tacite qui s’est instauré entre nous. Pourtant, il ne s’éloigne plus. Il laisse faire.
À mesure que les minutes s’écoulent, je perçois un subtil changement dans son comportement. D’abord concentré, méthodique, il semble à présent moins absorbé par sa tâche, comme si l’enjeu du moment ne se limitait plus à la coupe qu’il était en train de me réaliser. Ses gestes, toujours précis, se font pourtant plus lents, plus mesurés, comme s’il cherchait à prolonger l’instant, à étirer le temps. Mais surtout, il ne recule plus. Au contraire, il se rapproche. De plus en plus. Là où, au début, il esquivait mes bras en se décalant légèrement en arrière, il semble désormais s’arranger pour amplifier ces frôlements. Il pivote autour du fauteuil, mais au lieu de s’appuyer sur son propre équilibre, il ancre ses mouvements plus près de moi, rasant le fauteuil, effleurant mes avant-bras avec une insistance que je ne peux plus considérer comme fortuite. Chaque passage contre moi dure un instant de plus, assez pour que je sente la chaleur qui émane de son corps à travers le tissu.
La bosse, déjà bien visible, devient une évidence troublante. Je la sens presque avant même de la voir. Chaque nouveau contact est légèrement plus appuyé, chaque frottement plus perceptible. Il se positionne différemment, trouvant prétexte à se pencher, à ajuster mon angle de tête, à effleurer subtilement ma peau de sa hanche ou de son bassin. C’est un jeu silencieux, un équilibre ténu entre le non-dit et l’action, entre la retenue et la volonté manifeste de tester une limite invisible.
Mon cœur s’accélère par une excitation étrange, sourde, qui pulse en moi comme une tension électrique. Nos regards se croisent furtivement dans le miroir. Son sourire est toujours là, léger, presque imperceptible, mais son regard trahit quelque chose de plus intense, comme une acceptation tacite de cette nouvelle dynamique entre nous.
Le murmure du salon continue autour, indifférent à cette tension qui se tisse dans cet espace réduit entre lui ...

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