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Le Chibre ou La Vie ou La Logique de la queue

Publié par : arlette le 08/11/2020


A l’heure où l’on revendique à tout bout de champ, la liberté d’expression ,je profite de cet espace, pour témoigner sans fard, de mon acceptation progressive de mon homosexualité.
Ces pensées sont les miennes, j’essaie de les retranscrire ici, au risque qu’elles passent inaperçues ou vaines, sans portée, insignifiantes.
En tant que chien , je revendique la liberté d’aboyer, car cela n’empêchera pas la caravane de passer.

Pourquoi ce titre qui donne à supposer qu’il y aurait à faire un choix entre deux choses qui ne sont pas du même ordre.
Pourquoi écrire Chibre avec une majuscule.
Le Chibre , qu’est-ce que c’est? C’est le sexe masculin, le pénis, désigné par un mot argot, avec une sonorité qui me plait, j’associe aussi à ce mot une certaine grosseur ou longueur, pour moi un chibre ne peut pas être petit.
Je suis très accroché à cet image du sexe masculin, à la signification que l’on peut lui donner, au pouvoir qu’on peut lui attribuer.Chaque fois que ce pouvoir est remis en question, c’est comme si l’on m’arrachait quelque chose.

Le pénis est présent chez la moitié des êtres humains, on peut l’interpréter comme un symbole car il peut manquer, même si en vérité il ne manque pas vraiment puisque les femmes n’en on jamais eu.
Mais le symbole de quoi au fait? Tout ce qu’il était sensé symboliser, à été petit à petit battu en brèche, au point que l’on ne sais plus aujourd’hui qui en possède un et qui n’en a pas.
En écrivant cela je m’aperçoit que je fais une inversion, car le sexe masculin, c’est aux hommes de symboliser qu’il l’on, en ayant la plus grosse...voiture , ou le plus gros ...porte-feuilles, le plus grand ... courage, la plus grande ... intelligence ou la plus belle ... femme par exemple, évidemment quand elles acceptent de jouer ce rôle de Phallus représentant le pouvoir de l’homme, et elles peuvent tout à fait refuser, n’en déplaise aux hommes.
A cette symbolisation, j’ai toujours faillit, je part battu d’avance, c’est une course à l’échalotte, dans laquelle je suis toujours passé inaperçu.


Mauvaise foi:
Ici, je déroule , par mauvaise foi, une construction, plutôt une élucubration, qui pourrait sembler logique, de mon orientation à préférer le sexe masculin:

Très tôt, depuis tout jeune, j’ai eu l’impression que j’étais « doté » d’un droit relevant du fait d’être pourvu de cette chose que j’ai entre les jambes.Et très tôt j’ai revendiqué ce droit, qui m’a valu à chaque fois d’être rembarré, surtout par une tante à qui on ne la faisait pas:

« C’est dans les vieux pots que l’on fait la meilleure soupe » « oui, mais pas avec des carottes nouvelles ».

J’ai toujours eu l’impression que chaque fois que je revendiquait ce « pouvoir », implicitement ou explicitement auprès d’une femme, elle me renvoyait implicitement « vas te faire enculer ».
Ce qu’entre parenthèses aujourd’hui je respecte à la lettre.
Non sans amertume et ressentiment, j’ai petit à petit enterré toute revendication, qui apparemment ,venues de moi, étaient nulles et non avenues, inappropriées.

J’ai toujours eu l’impression que les femmes donnaient arbitrairement à certains hommes le droit de les prendre et à d’autre pas, quand je dis arbitrairement c’est que personnellement je n’ai jamais compris avec quelle logique:
Toujours pour parler de cette tante, elle a toujours défendu bec et ongles, un mari alcoolique qui la trompait et la tabassait.
Je l’ai entendu dire: Tous les hommes sont des porcs.
On peut se poser en entendant cela, la question suivantes : Peut-on être un homme sans être un porc?

Moi, je ne voulais pas être un porc.
Donc,par manque de courage, j’ai aussi enterré ce que j’avais dans le froc, j’ai essayé de montrer patte blanche quitte à devenir une carpette, mais comme aurait dit Pascal « Qui veut faire l’ange, fait la bête »:Je suis devenu une truie à saillir, n’ayant jamais renoncé au pouvoir Mâle, je me suis désisté, j’ai plutôt laissé à d’autres le soin de l’exercer notamment sur moi, non sans un certain plaisir.

Depuis peu, j’ai renoncé à trouver une logique aux relations entre les hommes et les femmes, je pense sincèrement qu’il n’y en a pas, ma pensée coupe à chaque fois sur ce sujet, pour ne pas finir fou. Je crois tout simplement que j’ai cessé de penser à la nature féminine, elle est sortie de mon radar, peu à peu les femmes ne me disent plus rien, comme moi je ne leur ai jamais rien dit, j’ai toujours été transparent.
Je suis le prince déchu, expulsé du paradis halluciné que me promettait le sceptre que j’ai dans mon calbute, celui de susciter chez les femmes, toutes les femmes, un désir pour ma baguette magique.


La fin d’une illusion ou l’absence des femmes dans mon désir:
En lisant ce qui précède, on pourrait penser que j’en suis venu à l’homosexualité parce que rejeté par les femmes mais il n’en est rien.
Je m’aperçoit aujourd’hui que cette construction n’est que le fruit de mon imagination.
Longtemps, depuis l’age de 20 ans, je me suis travesti, de manière occasionnelle, m’habiller de manière sexy me plaisait: les strings, les portes-jarretelles ,les bas, les jupes, les perruques , le maquillage ,provoquer le désir des hommes et récolter le fruit de ce désir , m’excitait.
Bizzarement, bien qu’a aucun moment il n’y ait eu de femme dans ces relations, je ne me sentait pas homosexuel, puisque je n’avais pas mon apparence d’homme.
Cependant, je n’ai jamais poussé le délire au point de parler de ma « chatte an ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay, Sodomie, Soumission/domination