UN AMOUR ATTACHANT
 
Misaki Takahashi est une femme d’une quarantaine d’années, elle vit avec sa compagne du même âge, Heather Waterford, depuis quelques années, dans la banlieue de Kyoto.
Elle est seule en cette fin de journée, travaillant sur l’une de ses créations, une sculpture représentant un phallus de plus de deux mètres, auquel elle a ajouté d’immenses ailes déployées.
— Eh bé, ma belle, vient se blottir dans son dos Heather, qui rentre du lycée où elle enseigne le japonais.
Misaki, sentant les douces mains caressantes sur ses hanches, penche la tête en arrière, sur une épaule de sa partenaire.
— N’est-ce pas... je trouve que ça lui donne moins l’air d’être dangereux.
Heather remonte les mains vers la poitrine généreuse de sa douce amoureuse. Ce qui émoustille à l’instant son tempérament de soumise.
— Tu ne serais pas en manque de mâle, Misa ? lui demande Heather en titillant la pointe de ses seins.
Misaki a l’air d’hésiter un instant, mais elle se retourne d’un coup et colle ses lèvres enflammées sur celles d’Heather.
Après un long échange enfiévré, elle se sert contre sa tendre compagne.
— Je suis à toi, Heather, je t’appartiens... tu sais bien que je n’ai besoin que de t’obéir.
Heather, avec un sourire en coin, triture les tétons de Misaki au travers du léger tissus blanc de la robe.
— Mets-toi à genoux, ordonne-t-elle joyeusement, gardant les doigts sur ses bouts de chair.
— Oh mon amour, commence à gémir sa soumise.
— J’ai très envie de t’offrir à mon frère... tu sais combien il te regarde toujours comme une proie potentielle.
— Celui qui pratique le Karada[1] en Shibari[2] ?
— Lui-même. Tu en as envie ? continue-t-elle d’agacer les tétons de sa soumise.
Misaki commence à rougir en gémissant.
— Je suis prête à tout pour te plaire, mon amour.

***

— Magnifique sculpture ! s’extasie Henry en découvrant la gigantesque bite ailée.
Il s’approche de Misaki, lui prend le menton d’une main ferme mais douce.
— J’ai très envie d’en profiter.
— De qui, frérot ? rit Heather.
— Mais de ta Dulcinée voyons... et de cette queue en pierre. Déshabille-la !
Heather, avec des gestes très lents, se fait un devoir de mettre Misaki à nu tout en la caressant de baisers.
— Voilà.
Entièrement offerte aux regards et aux mains d’Henry, par un réflexe naturel, elle se cache la poitrine.
Heather lui claque une fesse en riant.
— Les mains dans le dos, Misa !
Tremblante de désirs, Misaki obéit.
Henry, pour tester la soumission de celle-ci, plaque sa main contre le sexe rasé, écartant délicatement ses lèvres avec deux doigts, il déploie lentement son majeur à l’intérieur, caressant plutôt que fouillant, tournant le doigt en plongeant son regard dans celui de Misaki, qui tente de raisonner sa respiration.
Heather, assez excitée par ce préambule, se colle aux fesses de son amante, les caressant de son entrejambe, soupesant les seins offerts et titillant de nouveau leurs bouts durcit.
— Bien... commençons, interjette Henry.

***

Une main suspendue en l’air, accrochée par des liens experts à une des ailes du phallus, l’autre main, attachée sur le ventre de Misaki, une jambe retenue à son épaule et son cou par une corde passant sous le genou, l’autre jambe liée à la base ...

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