Mes années d'étudiant à Tours (Première partie).
Bonjour.
Le texte que je vous livre sera le premier d'une série que j'ai en tête, tout au bout de ma plume (Non, n'ayez pas l'esprit mal tourné, s'il vous plaît !), si vous le voulez bien et si les notes que vous m'attribuerez seront suffisantes... Ce seront des épisodes de ma vie amoureusement dissolue (!) égrenés au fil de ma mémoire, encore vive !
Nous sommes à l'époque où j'étais étudiant à la Faculté de Lettres deTours, une ville que j'ai beaucoup aimé et que j'aime encore bien qu'elle ait énormément changé. Etudiant en Anglais... J'ai beaucoup perdu depuis que je ne pratique presque plus, mais en Anglais uniquement. Ouf ! Le quartier où j'ai vécu mes trois années estudiantines, lui, n'a pris ni rides, ni rajeunissement. J'avais une chambre-bureau sur une petite place, la place François Sicard, aux pieds de la cathédrale, et surtout à proximité du jardin de l'ancien archevêché qui, je ne le savais pas, pouvait receler tant et tant de tentations... auxquelles je succombai bien rapidement.
A peine avais-je pris possession de mon nouveau domaine que je souhaitais en explorer les alentours. Ma propriétaire (une amie de longue date de mes parents – une dame fort charmante de quelques quatre-vingts printemps qu'elle portait encore très beaux) m'avait expliqué, devant une tasse de thé accompagnée de petits fours frais, l'histoire rapide du quartier. L'hôtel particulier qu'elle occupait avec son fils de plus de cinquante ans était celui des anciens intendants de Tours. Mazette ! Je ne pensais pas du tout que je m'apprêtais à vivre et à apprendre sous tant de siècles d'Histoire et de Gloire !
Et si votre grande chambre vous paraît par moments trop austère, vous aurez toujours la possibilité, mon cher Pierre, d'aller vous asseoir sur l'un des vieux bancs dans le jardin du Musée des Beaux Arts. Vous le connaissez sans doute ?... Non ?... Il faut absolument le visiter, vous avez là des œuvres remarquables... Cela, bien sûr, pendant le temps libre que vous aurez entre vos cours. Et puis, un soir prochain, il faudra dîner avec nous.Je vous ferai signe, sans vouloir vous importuner. »
L'année universitaire commençait à peine et je pouvais disposer encore de beaucoup de temps libre. Un temps superbe de fin de saisonpouvait laisser croire que l'on était encore en vacances. Je rentrais d' Angleterre où je venais de passer un mois et demi d'études studieuses et d'aventures... moins studieuses...
Je découvrais petit à petit les rues avoisinantes, la rue de la Scellerie, le Grand Théâtre. Plus loin, en traversant la Rue Nationale, les vieux quartiers de Tours, magnifiquement restaurés, avec leurs dédales de petites rues encerclant la Place Plumereau. Là, l'ombre de Balzac semble se glisser encore sous les vieux porches de pierre des hôtels particuliers. Je sis tout près de la Faculté des Lettres, appelée justement François Rabelais. Que voilà un bon vivant, ce cher Rabelais ! Un homme qui ne s'embarrassait pas du jugement des autres et qui savait vivre ! Mais je n'ai pas trop envie d' entrer dans ce grand bâtiment de pierre blanche au toit d'ardoise, érigé au bord de la Loire. Je reviens sur mes pas en longeant les quais, je traverse le pont Wilson et je m'aperçois que un peu plus loin, après avoir doublé la Bibliothèque, se trouve une vespasienne. On peut voir les jambes de ses occupants. Ils sont trois, une place est encore libre. Celui du milieu doit être en short car on voit ses jambes nues, des jambes bronzées autant que je puisse en juger. Hmmm... J'imagine ce qui doit se passer entre ces trois hommes... Je n'ose m'y arrêter et vais m'accouder quelques instants au vieux mur de pierre qui surplombe les quais. De là, j'observe un curieux manège : en-bas, sur les pavés du quai, deux individus discutent. Je n'entends pas ce qu'ils se disent mais, là aussi, mon imagination travaille. Le plus grand des deux, un homme assez bien bâti, est beau. Il prend l'autre par l'épaule et tous deux vont en direction d'une vieille péniche amarrée juste là. Ils s'arrêtent là où des planches disjointes permettent l'accès à l'embarcation. Echange de sourires entendus. Après avoir regardé autour de lui, le plus grand avance sur la passerelle et entre dans la cabine du bateau. Le second le suivra peu de temps après. Mes pensées sont dirigées vers eux et machinalement, je me retourne vers la vespasienne. Il n'y a plus qu'une paire de jambes. Ce sont celles qui sont bronzées. Cette fois, je m'avance hardiment et entre dans l'endroit. L'homme, un peu plus âgé que moi (je n'avais pas vingt ans...) occupe la place de gauche. Je choisis celle de droite, laissant une place vide entre nous deux. Je me campe sur mes deux jambes et, en tournant presque le dos à mon inconnu que j'ai à peine entrevu (je sais qu'il est brun de cheveu), je glisse la fermeture-éclair de mon jean. Je sens que mon voisin a un mouvement, je ne saurais dire lequel. Aussitôt, je me tourne légèrement vers lui. Je n'ai pas encore sorti mon sexe de mon slip, un slip blanc d'enfant sage... Je regarde mes pieds sans les voir et, enfin, je me décide à libérer mon membre qui commençait à s'impatienter et à prendre ses aises. Je suis incapable de lâcher la moindre bruine d'urine.
En tournant discrètement la tête, je constate que mon voisin se caresse en se masturbant doucement. Cela ne fait qu'exciter mon envie, cette envie que j'ai de tenir en main un sexe autre que le mien ! J'essaie d'accrocher son regard mais lui regarde ma main qui cache en partie et volontairement ce qu'il souhaite voir. Alors, il lève les yeux vers les miens et, sans doute surpris de s'apercevoir que moi aussi le regarde, il me sourit, d'un sourire si lumineux que je fonds. Je réponds à ce sourire franc et découvre un visage superbement beau, des yeux lumineusement bleus, une fossette au menton et, je le découvrirai par la suite, deux autres fossettes aux joues qui lui donneront un charme bouleversant.
Pour lors, mon voisin inconnu s'approche de moi en tenant toujours en main ce que je n'ai fait qu'entrevoir et que maintenant je regarde avec une sorte d'avidité. Pensez donc ! J'ai jeûné pendant plus d'un mois, il est grand temps que je reprenne quelques forces !... Et c'est que j'ai grand appétit !
Ce que je vois, que j'admire, est un sexe aux dimensions fort honorables et qui aiguise mon appétence. Lui, de son côté, vient me frôler la cuisse. A sa main une chevalière ornée d'une pierre noire, sans doute une obsidienne ? A ce contact délicat, je me tourne entièrement vers lui et dégage la main qui l'empêchait de voir ce qu'il attendait pendant que, doucement, presque timidement, sa main à lui se pose sur ma ceinture, puis descend lentement vers ...
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