Victor habitait un grand appartement au second étage de son immeuble, un quatre ou cinq pièces, très confortable, douillet, et très bien chauffé. Il m'aida à ôter ma fourrure, mon foulard et mes gants, puis il me guida vers un grand salon dont il alluma les lumières indirectes. Je m'assis dans un profond canapé, et il s'absenta pour préparer le thé. Durant sa courte absence, je détaillais les meubles, objets, tableaux et bibelots pour tenter de mieux cerner la personnalité de cet homme; mais je ne découvris ni photo de lui ou de son ex-femme, ni témoignage d'une quelconque présence féminine ou masculine.
Il revint avec un plateau garni d'une théière, de deux grandes tasses, d'une assiette garnie de petits fours, et de deux grands verres à alcool dans lesquels brillait un liquide ambré. « Vous goûterez mon cognac familial; il vient des vignes de l'un de mes cousins près de Cognac »
Il vint s'asseoir près de moi, prit ma main, y déposa un baiser et fit le service. Le thé était délicieux, les biscuits moelleux, et nous fîmes alors plus ample connaissance.
Sans aucune honte, en totale confiance, je me mis à lui raconter comment j'en étais arrivé là, omettant seulement ma relation avec Mourad et mes soirées de sissy avec des messieurs empressés. Il m'écouta silencieusement, se contentant de sourire ou de hocher la tête en signe d'assentiment, et sa main avait repris la mienne, comme pour me communiquer cette confiance, cette intimité qui était en train de s'installer entre nous.
Lorsque j'eus fini il prit à son tour la parole : « Avant de te parler de moi – au fait cela ne te choque pas que je te tutoies maintenant ? » Je lui souris en faisant non de la tête, et Victor m'offrit alors l'un des verres de cognac posés sur le plateau, il prit ensuite le sien et nous trinquâmes; puis je portais le verre à mes lèvres et en avalai une longue gorgée, qui me fit tousser et presque m'étrangler tant la châleur de l'alcool irradia soudain ma gorge peu habituée à ces fortes liqueurs... Victor éclata de rire, me prit dans ses bras et m'embrassa fougueusement sur les lèvres. « Ma chérie, avec moi tu découvriras bientôt des tas de plaisirs qui t'étaient inconnus. Je t'aime déjà tellement... » Puis il reprit ma main tandis que l'alcool irradiait tout mon corps d'une chaleur qui m'étourdissait un peu, et il poursuivit « Je t'ai déjà dit mon nom; j'ai cinquante six ans, je suis divorcé depuis cinq ans, et je vis seul, partageant mon temps entre une maison familiale près de Cognac et mes bureaux à Paris. J'ai pas mal de temps libre, et je vis très isolé depuis mon divorce il y a deux ans ... Aussi, lorsque je t'ai vue l'autre soir, tu paraissais si fragile, si adorable, si intimidée, que je n'ai pas pu résister à la tentation de t'aborder. Il faut te dire que les femmes m'intimident beaucoup. Ma femme est la seule femme que j'ai connue, et elle a demandé et obtenu le divorce, parce que j'avais eu la naïveté de lui raconter le trouble que je ressentais en présence de certains jeunes hommes ou de certaines personnes ...comme toi ma chérie. Je dois t'avouer que lors de notre première rencontre hier après-midi j'ai soupçonné que tu étais travesti ! Ta féminité était délicieuse, mais c'est ta timidité, ta fuite face à mon regard, qui m'a séduit. J'ai vu le trouble dans ton regard, ce mélange de surprise et j'ai espéré à partir de ce moment-là, que tu accepterai mon invitation. C'est pour cela que je bénis le hasard qui a permit cette délicieuse rencontre. »
Il se rapprocha alors de moi, me prit à nouveau dans ses bras et je m'abandonnai totalement, émoustillée et vaguement étourdie par l'alcool que j'avais bu, à son baiser passionné et à son étreinte amoureuse.
Au bout d'un moment, Victor me prit dans ses bras et me porta dans une grande chambre où il me déposa doucement sur le lit, puis il tira les lourds rideaux et alluma une petite lampe de chevet. Il me déshabilla lentement en m'embrassant et en me caressant dans la douce pénombre de la chambre; il me murmurait des mots tendres et amoureux au creux de l'oreille, et je me laissais faire, étourdie du plaisir qui irradiait lentement mes reins...
Je n'avais plus de culotte – qu'il m'avait ôtée au cinéma – et il fit glisser mon petit caraco de satin, dénoua le soutien-gorge sous lequel pointaient mes petits tétons excités, mais il me laissa mon porte-jaretelles et mes bas; puis s'allongeant à mes côtés sur le grand lit, il vint de sa langue caresser mon petit sexe déjà tout émoustillé par ces préparatifs. Il me suça merveilleusement bien, et je jouis trop rapidement dans sa bouche; puis il vint me rejoindre et collant ses lèvres aux miennes, poussa de la langue un peu de ma propre laitance, tiède et douceâtre, que j'avalais goulûment...
Puis il se déshabilla, et se présentant nu face à moi, il dit « Tu n'as pas trop honte de moi, de mon corps ?... Tu sais j'ai presque soixante ans... » mais j'étais trop émue, trop excitée pour protester, et surtout pour lui avouer que j'avais déjà connu pas mal de corps d'hommes murs lors de certaines soirées... je lui souris en lui ouvrant mes bras et il vint se blottir contre moi. Peu m'importait son âge, son petit ventre replet ou ses petits bourrelets, cet homme m'avait découverte en femme, et il m'avait choisie; ce qui fait qu'à mon tour je me sentais déjà à lui, entièrement, totalement. Je l'aimais déjà avec une passion exclusive un peu aveuglante, et une soumission totale aux moindres de ses envies ou désirs... Frivole et infidèle, j'avais déjà oublié Mourad !
Victor sortit du tiroir de la table de nuit un tube dont il prit sur ses doigts une grosse noix de crème parfumée; puis, s'accroupissant entre mes jambes, il posa la noix d ...
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