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Mes débuts de jeune travesti (9ème partie)

Publié par : sylviafoulard le 09/12/2021

Après ces délicieux moments passés avec lui dans l'arrière-salle de ce café, Victor m'avait raccompagnée jusqu'au pied de mon domicile, en me tenant le bras et en me parlant de sa vie. Divorcé, sans enfant, vaguement gay, et éditeur de petits essais et romans, audacieux, d'avant-garde et érotiques !
Il m'embrassa à nouveau, au pied de mon immeuble, profitant de l'abri du parapluie qu'il avait déployé au-dessus de nos têtes lorsque les premières gouttes de pluie étaient apparues. Il me dit en souriant "Je me doute que vous ne pouvez pas m'inviter chez vous à notre première rencontre..." Je lui dis "C'est impossible, je vis avec ma mère et elle rentre dans deux jours" "Alors profitons vite de ces deux jours ! Que diriez vous de venir demain au cinéma avec moi ? Ils passent "Le journal d'une femme de chambre" de Luis Bunuel, au Bosquet à 15h. J'ai adoré le roman et je voudrais bien voir le film. Cela vous tente ?" J'acquiésai de la tête en lui souriant, et il me dit "Retrouvons nous là-bas, je quitterai mon bureau pour être à l'heure à la séance, et si je suis en retard, je vous retrouve dans la salle" Et après un dernier baiser, je le quittai pour entrer dans mon immeuble, le coeur encore tout chamboulé par cette rencontre amoureuse, et non plus seulement érotique, avec un homme qui m'avait séduit ...en femme !
Ce soir-là, revêtue d'une soyeuse chemise de nuit de maman, je me suis masturbé et j'ai joui en prononçant son nom : "Victor"...
Je me réveillais tout excité le lendemain; une journée grise et pluvieuse s'annonçait. Je me levai, me baignai dans un grand bain moussant et parfumé, puis passai dans la chambre de maman, choisir les parures dont j'allais aujourd'hui, revêtir mon corps pour ce rendez-vous.
J'optai pour un ensemble soutien-gorge, porte-jaretelles, culotte et caraco en satin bordeaux, rehaussés d'une fine dentelle noire; puis je choisis une paire de bas nylon noirs à couture, que je fixai aux jaretelles. A chaque fois que je faisais glisser le nylon le long de mes jambes imberbes, j'étais gagné par la même excitation, qui me procurait un mélange exquis de frissons, accompagnés d'une légère érection...
En dessous froufroutants face à la coiffeuse de ma mère, je soignai particulièrement mon maquillage, qui se devait d'être impeccable ...pour cette seconde sortie de jour !
Après un léger fond de teint, je tamponnai de la houpette un peu de poudre de riz, puis rehaussai mes pommettes d'une légère poudre rose. Je marquai le bord de mes yeux d'un crayon de khôl noir, et dégradai ensuite mes paupières et le coin de mes yeux d'un fluide dégradé de bleu nuit, qui faisait ressortir le bleu azur de mes iris.
Délaissant le rose prudent que j'avais essayé la veille, je choisis un rouge à lèvres écarlate, qui donna aussitôt à mon visage un air plus mur et ...excitant !
Dès que j'eus posée et coiffée ma perruque, je tombai amoureux de l'image que me renvoyait le miroir : celui d'une jeune femme sensuelle et désirable.
Je me parfumai le creux du cou, la poitrine, les aisselles et même largement mes dessous intimes !
J'hésitai longuement sur la tenue à choisir pour recouvrir ces dessous affriolants, et j'optai finalement pour une tenue très bourgeoise : un chemisier de soie lie de vin, dont l'encolure se terminait par un col foulard que je nouai d'un noeud sage, et sur lequel je ceignis un collier de (fausses) perles de maman. Puis j'enfilai l'un de ses tailleurs Channel chiné vert sombre, qui me donna très fière allure. N'ayant pas les ongles très longs, je me contentais d'une légère couche de vernis de la même teinte écarlate que celle de mon rouge à lèvres, puis enfilai une fine paire de gants de cuir noir, aux poignets rehaussés d'une légère fourrure de même couleur.
Debout, devant la glace du salon, j'étais presque prête. J'enfilai les escarpins noirs à bride que je m'étais offerts, et serrai celles-ci autour de mes chevilles gaînées de nylon noir.
Je choisis un grand carré Hermès de soie bleue que je nouai d'abord sous mon menton, puis j'en ramenai les deux pans autour de mon cou, en refaisant un nouveau noeud sur ma nuque. J'arrangeai ma coiffure qui dépassait légèrement de la soie du foulard et compte tenu de la pluie qui tombait depuis le matin, hésitait un moment entre la fourrure et un imperméable. Je m'approchai de la fenêtre et constatant que la pluie avait cessée, remplacée par le froid brouillard de novembre, j'optai finalement pour la veste de fourrure grise de Maman, dans laquelle je me glissai avec volupté.
J'empruntai un sac en cuir bandoulière de maman, dans lequel je gli ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay, Hétéro, Trav