L'adolescence est un moment où l'ambiguïté
est à son comble en ce qui concerne la sexualité. Surtout pour moi.
En effet, à mon entrée au lycée à mes 16 ans, j'étais très timide et, malgré mes pulsions, je n'osais pas m'approcher des filles que je trouvais belles. De plus, j'avais l'impression que certains garçons ne me laissaient pas complètement indifférent mais j'étais dans l'incapacité de savoir pourquoi.
Cette rentrée au lycée a été particulière pour moi car elle a marqué le début de mes 3 années d'internat.
Les a été divisés en deux bâtiments, une aile pour les filles qui occupaient un étage, et l'aile de l'autre bâtiment était réservé aux garçons de la seconde à la terminale.
Afin de planter le décor, voici comment était aménagé l'internat des garçons. Sur un seul étage tout en longueur, il y avait à l'entrée de chaque extrémité des wc composés de 2 cabines et 2 urinoirs, en face le bureau du surveillant qui pouvait se fermer, d'un côté une grande salle d'étude où chaque interne avait un bureau sous forme d'open space. Nous passions une porte et c'était les sanitaires avec une vingtaine de lavabos et 6 douches assez grandes pour accueillir 3 personnes. Les douches étaient alignées sur une rangée. Il n'y avait aucun rideau ni porte, ce qui fait que d'un coup d'œil on pouvait voir tout le monde et s'il y avait une douche de libre. On passait une autre porte, et on retrouvait une salle identique à la salle d'étude comprenant 48 lits séparer en 6 box de 8 lits. Les box étaient complètement ouvert et les parois de séparation étaient à 50 cm du sol et mesuraient 1m20 ce qui fait que en se tenant debout sur un lit on pouvait voir l'autre box de l'autre côté de la paroi. Puis, pour terminer la visite, de nouveau des sanitaires et la chambre fermée du surveillant.
Ma rentrée à l'internat s'est déroulée le samedi précédant la rentrée au lycée. Chaque interne prenait possession des lieux, à savoir un lit avec une armoire en métal qui se ferme et avec le cadenas que l'on devait apporter. Évidemment en tant que secondes, nous prenions les places que les premières et terminales nous avaient laissées.
C'est ainsi que j'ai choisi ma place pour mon année scolaire. Pendant que je rangeais mes affaires, un jeune garçon de 15 ans tout timide et à la limite des larmes m'a demandé s'il pouvait se mettre à côté de moi. Évidemment je n'avais aucune raison de refuser dans le sens où de toute manière je ne connaissais personne.
Une fois l'installation de tous terminée, une petite réunion d'un quart d'heure nous a expliqué le fonctionnement, à savoir, principalement, le lever à 6h, 1h30 pour que que tout le monde prenne sa douche, et départ à 7h45 au réfectoire pour le petit-déjeuner.
La première semaine est une semaine d'initiation et j'ai très vite pris le pli, mais ce qui m'a le plus surpris, c'est le moment de la douche. Au départ j'étais assez pudique, mais j'ai très vite passé le cap à voir tout le monde nu, et, surtout le matin au réveil, mes camarades et moi même avec un sexe plus ou moins gonflé de notre érection matinale.
L'eau chaude se faisant rare au bout d'une heure d'utilisation, la très grande majorité sautait du lit à la sonnerie pour courir nus sous la douche. Nous rentrions à 3, parfois 4 sous une douche et j'étais très excité à partager ce moment avec d'autres adolescents, souvent sexes encore dressés dans un espace si contraint. Nous avions beau vouloir faire attention, les contacts étaient inévitables et j'avoue que c'est à ce moment là que je me suis aperçu que mon attirance pour les garçons était bien plus grande que pour les filles, bien que pas encore assumée.
C'est toujours avec mon ami, voisin de lit, que je prenais la douche, et, un moment où nous étions que tout les deux, il a voulu comparer nos sexes. Je n'ai pas porté mon veto, bien au contraire...
Nos sexes se ressemblaient assez aussi bien en longueur qu'en épaisseur, c'est à dire pas très grands ni épais, mais mon ami était encore le seul de l'internat à avoir une pilosité de petit garçon, à savoir zéro poil encore visible. J'avoue que ce détail m'excitait assez alors quand nous avions collé nos ...
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