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Pygmalion Monsieur Mûr homo & son protégé Part 2

Publié par : satinne le 12/09/2023

A 50 m de ma Fac, il arrêta sa Jaguar au bord du boulevard , accotée au passage pour piéton surchargé d'étudiants . Il ne put reposer sa main sur ma cuisse par crainte d'être vu dans cette aube levée et dégagée , et me fixa rendez-vous au même endroit de retour pour exactement 18 heures , soit après mon dernier cours , avec un mâle sourire engageant qui exprimait tout de notre naissante entente complice .
La journée s'écoula, morne , grisâtre , besogneuse . Il ne me souvient de rien de ces dix heures sinon de la hantise obligée et grisante à la fois de la vie nouvelle qui , d'évidence , m'attendait et allait commencer avec Mon Monsieur , un distingué homosexuel sexagénaire décidé , directif, de plein savoir-vivre , qui m'enlèverait de mes ressassements frustrés pour me conduire à son domicile et à son lit . De cela, je ne doutai pas . Il serait Mon Homme et je serai à lui . De tout mon être et mon corps .

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iv

A la fin du dernier cours , des obligations paperassières me retiennent au-delà du raisonnable . Je consulte frénétiquement ma montre . Enfin je peux sortir de la Fac , marchant d'un pas rapide jusqu'au point de rendez-vous mais surtout pas ostentatoire ,pour n'attirer aucune attention sur moi donc sur mon galant . Je sais être en retard et c'est rageant : il est presque 18h10' .
Heureux, soulagé, j'aperçois la voiture et m'en approche. Penché sur la poignée, Mon Monsieur , tête nue , ouvre la portière . Je m'assoie en posant mon cartable à mes pieds .
Moi " Excusez-moi, Monsieur ,d'être en retard et vous avoir fait attendre ".
Lui " Je savais que tu viendrais " . Posant à mon grand contentement sa main droite sur ma cuisse caressée, il ajouta : " L'important est que je t'ai retrouvé ,mon petit ami" .
J'ai dégusté " mon petit ami " et le tutoiement direct avec une gourmandise non feinte qu'il comprit .

Il démarra son automobile et remis ses deux mains au volant . L'entente était donc d'évidence partagée et totale entre lui et moi . J'étais impatient de sa conversation à venir où, je l'espérais, il y aurait tout et le reste que j'attendais de mes voeux depuis si longtemps . Je n'eus pas à attendre . Il me demanda de venir chez lui ce soir-là , " pour discuter et mieux te connaître, mon petit " .
J'étais aux anges . Son invitation était limpide et élégamment annoncée .
Je dus lui répondre ,à mon grand regret, que ma soirée étant réservée à une activité prévue , de type culturel , je ne pourrais l'accompagner .Sur quoi il me proposa l'idée d'un autre jour dont , empressé , j'acceptai aussitôt le principe pour le persuader que j'avais entrevu le contenu esquissé de sa proposition et l'agréais d'avance pleinement .
Ainsi assuré de notre compréhension mutuelle , qui inévitablement devait déboucher , et sur le meilleur des délices , j'osai lui demander où il habitait et s'il voudrait me reconduire au retour . Il répondit en décrivant l'essentiel de sa demeure , d'évidence cossue , avec belle bibliothèque , son terrain privé clôturé , à l'écart du village , qui assurait toute la tranquillité discrète voulue pour m'y conduire et me reconduire . Ces derniers mots de tranquillité discrète voulue soigneusement articulés pour m'inciter à totalement comprendre ce qui n'avait encore pas été formulé expressément .
A sa main sur ma cuisse ,dont il comprit que je l'acceptais comme signe pour lui d'appropriation de moi et pour moi comme assujetissement consenti à lui, je bandais de nouveau comme au matin. S'en aperçut-il ?
Le trajet fut rapide et il dut reprendre l'usage de ses deux mains au volant . Nous convînmes de nous retrouver le lendemain matin à 7h30' ,au même endroit qu'au matin . Je lui appris la fin des mes cours pour midi ; il exulta en me disant que son travail lui permettait de nous retrouver à 12h15' pour pouvoir aller dans sa résidence tout le reste de la journée . M'ayant demandé mes nom et prénom , il présenta les siens . Le feu succédait à la glace . Tout était dit et rien n'était prononcé . Seul le champ des possibles déroulait son avenir.

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V
Ma nuit fut faite de rêves . Je n'étais plus seul : j'avais un Homme , Mon Homme , à qui j'allais me donner et m'abandonner . Un Monsieur mûr dont j'imaginais des goûts homosexuels raffinés et forts dans la soumission pour moi à sa domination pour lui.
Au lendemain , à l'heure dite , au lieu convenu , la portière de la Jaguar s'ouvrit pour moi et mon destin enflammé .
E. car tel était son prénom, proposa que nous nous fassions la bise , que je réalisai aussitôt sur ses joues rasées ; il redemanda : " Quatre , mon petit " . Ce fut quatre bises.
Etrangement, le trajet fut banal , hormis sa manifestation de propriété sur ma personne et désormais ma vie qui lui appartenaient sans que jamais encore aucun mot ne l'eût exprimé . Je retins ma retenue et sus tout lui dire sans rien exprimer en acceptant encore et la conservant comme bien précieux sa main droite sur , cette fois, mes deux genoux rassemblés .
A l'arrêt, sans barguigner, je lui offris mes quatre bises dont l'une, volontairement, effleura ses lèvres ; je crois qu'il comprit mon désir et mon consentement à tout de lui . Personne n'avait vu ces embrassades ni du départ ni de l'arrivée .

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VI

La matinée de 8 à 12h. fut une horreur .
Seul le rendez-vous de 12h15' compta pour moi .
D'un pas assuré, décidé, confiant et heureux j'allais à mon rendez-vous retrouver celui qui pour moi était déjà propriétaire de moi et de ma vie affective, physique et évidemment homosexuelle .
La voiture s'arrêta , la portière s'ouvrit, je montai comme la femelle monte aux côtés de son mari .
Spontanément , je lui refis quatre bises dont deux fortement glissées sur ses lèvres . Il apprécia, je crois , ayant compris que j'étais à lui . Etant en public, je ne pus faire plus sur ses lèvres pour lui prouver ma docilité et mon abandon voulu . Je l'avais choisi , lui à 61 ans pour moi 19 ans . Il devait pouvoir le comprendre et comprendre que je n'existais plus sans lui , lui que je considérais en mon fors intérieur comme Mon Mari : il me restait à pouvoir le lui dire . Je vivais l'instant comme une merveille , installé dans sa voiture comme sur une étoile .

Sa main droite posée sur mes cuisses, l'une après l'autre caressées , et que je ramenais au plus près de lui pour signifier mon total accord de giton abandonné à sa volonté , il me demanda si j'avais déjà eu " un ami " . Ayant entendu ma réponse négative , il me demanda si j'inclinais à en disposer et dans cet esprit comment je l'entrevoyais .
Il n'y avait plus , entre nous désormais, que la simple vérité à dire .Je sentis le moment propice .

Je lui avouais être obnubilé par l'idée d'un Homme Mûr , de son âge, à qui j'appartiendrais parce que j'en avais envie et parce que j'en avais besoin . Comme il souhaitait que j'affinasse sans gêne ni retenue le détail de mes goûts, je lui confessais vouloir me donner à un Monsieur virilement et discrètement homosexuel qui me dominerait et me guiderait selon ses inclinations . Je décrivis mon Homme rêvé comme un Mari sexuellement très actif, viril , sexué , qui ferait de moi le sujet passif , vivant nu , de notre couple , dans l'intimité et au lit et faisant de moi un pédé-putain à son service , un giton soumis, un mignon docile, une lopette obéissante et une femelle-pute , vêtue par lui comme telle en soutien-gorge ajouré pour mes exhiber mes tétons, enveloppée d'une nuisette , attifée de PJ , gaînée de bas et affublée d'escarpins à hauts talons .
Sans lui laisser le temps de parler, je l'assurais lui avoir tout dit mais en craignant les conséquences de mon effronterie . Il me répondit être satisfait de ma réponse : il fera de moi ce qu'il voudra et m'apprendra à être l'objet sexuel qu'il veut .
Je pouvais continuer à parler sans embarras , dit-il, puisqu'aussi bien nous étions lui et moi seuls dans sa voiture . Sur quoi, je lui narrai l'épisode par lequel , un an auparavant, presque jour pour jour, j'avais décidé d'être et devenir un pédé donné à un Monsieur d'âge mûr en m'exhibant nu devant le cabanon.
Glissant sa main de mes cuisses à ma braguette, qu'il empoigna en appuyant sur ma queue , il me tint ce propos inouï pourtant mille fois rêvé pour moi deux jours auparavent :

" Mon Chéri ,
Je ferai de toi ma ...

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Mots-clés : Gay, Sodomie, Mûrs, Soumission/domination