Il sembla se reprendre.
- Bon, viens, je vais te laver.
Il me prit par les épaules et me poussa doucement sous la pomme douche. Il tira sur la ficelle qui nous octroya qu’un très maigre filet d’eau. Puis avec le pain de savon, il frotta la touffe d’alfa et commença par me frictionner énergiquement sur tout le corps. Hormis l’irritation par l’alfa, j’appréciais cette forme de soins, ayant l’impression de me faire laver enfant, par mon père ou ma mère. Je savais les Marocains propres mais à ce point ! Pas un seul millimètre carré de mon corps ne fut oublié. Bien sûr, il s’occupa particulièrement bien de mon sexe en insistant beaucoup. Me décalottant plusieurs fois tout en m’avouant que c’était une des rares fois où il voyait un sexe non circoncis d’aussi près. Ma vigueur me reprit immédiatement, ce qui lui fit afficher un très joli et presque tendre sourire à sa face. Il n’oublia pas mes fesses tout comme ma rondelle qu’il pénétra avec un doigt bien savonné, le faisant tourner sur lui-même. Je ne dis mot, même si je n’avais jamais (à cet âge seulement) apprécié ce genre de pénétration. Puis vint le rinçage. Une fois terminé, il m’intima assez autoritairement :
- À moi, maintenant, occupe-toi de moi.
Il se plaça de lui-même sous le pommeau et tira sur la corde. Il laissa le chiche filet d’eau inonder son visage puis son corps, la tête levée au plafond, mais les yeux fermés, pour mieux recevoir l’onde tiède, les bras le long du corps. Bref, l’image d’un homme qui s’offre à moi.
Dans cette modeste demeure du Sud marocain, cette salle d'eau m’apparaissait maintenant un peu comme un sanctuaire. La teinte des murs d'un stuc bleu profond, évoquant les eaux calmes d’un golfe, contrastait délicatement avec la chaleur omniprésente du désert environnant, créant un havre de fraîcheur au cœur de cette demeure. La lumière du jour, filtrant à travers les ouvertures du plafond, dessinait sur les murs et le sol des motifs géométriques mouvants, rappelant les moucharabiehs traditionnels. L'absence de fenêtre renforçait encore plus l’impression d'intimité.
Et là, maintenant, devant moi, se tenait cet homme d'une quarantaine d'années, baigné de rais de lumière mettant encore plus en avant sa musculature. J’étais subjugué, tétanisé même par la beauté de ce tableau. Son corps, sculpté par les années de travail sous un soleil ardent, témoignait de la beauté et de la force de ce peuple du désert. Chaque muscle semblait conter une histoire, chaque ligne de son corps évoquait la résilience face aux éléments et au destin. Je voyais l'eau s'écouler en un mince filet de la petite pomme de douche, telle une source précieuse dans cet environnement aride. Tiède, elle paraissait vouloir en profiter pour caresser la peau de l'homme, qui savourait visiblement ce moment de paix et de fraîcheur avec une gratitude presque palpable. Les rayons de soleil, pénétrant par les ouvertures du plafond, créaient un spectacle enchanteur. Ils illuminaient les gouttelettes d'eau, les transformant en une myriade de diamants éphémères qui dansaient sur son corps. L'atmosphère devenait pour mi presque onirique, comme si le temps s'était suspendu dans cette bulle de sérénité, de silence, troublée simplement par le murmure de l’eau qui s’écoulait. Le sol carrelé, aux motifs géométriques typiques de l'artisanat marocain, reflétant indirectement et divinement la lumière, ajoutait à la magie de la scène. L'eau qui y ruisselait formait de petits ruisseaux éphémères, évoquant les oueds du désert après une rare pluie.
Dans ce tableau vivant, Daoud m’apparaissait comme en communion avec les éléments. L'eau rare et précieuse, la lumière céleste, la fraîcheur de la pièce contrastant avec la chaleur extérieure, tout concourait à créer un moment de grâce. Son visage exprimait une sérénité profonde, presque comme s'il accomplissait un rituel sacré. Je me sentais subitement transporté dans un moment de poésie visuelle, une parenthèse enchantée dans le quotidien, où la magie naît de la rencontre entre l'homme, l'eau et la lumière. Les yeux écarquillés, je le mangeais des yeux, totalement captivé par cette apparition.
À un moment, intrigué par mon mutisme et mon immobilité, il me lança avec un sourire taquin :
- Ne me fixe pas comme ça ! On dirait ma femme quand elle examine un mouton avant de l'acheter pour l'Aïd El Kébir !
Redescendu sur terre par sa remarque, je lui rétorquais en souriant et en fixant son membre dégoulinant d’eau :
- Moi, je penserais plutôt à l’achat d’un sacré bouc !
Il se rembrunit aussitôt. Devant son désaccord évident, je rajoutais, égrillard :
- Ou alors pour l’achat d’un magnifique étalon arabe !
- Je suis pas arabe ! Je suis un Amazigh et croyant ! Allez, arrête de parler et viens me frotter.
Je m’approchais alors de lui, un peu comme un serviteur, humble et dévoué.
Dans une main, je tenais le morceau de savon artisanal, blanc et pur, dégageant un parfum de fleurs d'oranger. Dans l'autre, la touffe d'alfa dont il s’était servi auparavant et qui traînait à terre, rugueuse mais tendre à la fois, prête à accomplir ce quasi rituel de purification.
Contrairement à lui, je commençais par enduire délicatement le savon sur la peau de celui que je pressentais être un peu comme mon futur maître, chaque mouvement empreint de retenue et de soin. La mousse blanche s'éleva, légère et aérienne, tandis que le savon fondait sous mes doigts habiles. Les murmures de l'eau accompagnés de ceux de la chanson qu’il avait commencé à fredonner m’enchantaient tout simplement.
Maintenant, avec des gestes précis et rythmés, j’utilisais la touffe d'alfa, frottant doucement pour libérer l'épiderme de la poussière de notre voyage. J’essayais d’imprimer à chacun de mes mouvements l’effet d’une danse sur sa peau, chacun de mes frottements se voulant une caresse, souhaitant éveiller ses sens et apaiser sa fatigue.
Les yeux mi-clos, il se laissa emporter, visiblement avec délice, par cette cérémonie bienfaisante. Les tensions s'évanouissaient. Le filet d'eau continuait de couler, emportant avec lui les traces du quotidien, laissant derrière une peau neuve, éclatante de santé.
Je commençais par son dos, impressionné par la puissance de ses deltoïdes, mes caresses sur ses reins furent pour moi un vrai ravissement, tout comme le frottage énergique à l’alfa que je pratiquais sur ses fesses orgueilleusement fermes et au galbe parfait. Il intervint par lui-même, refusant que je lui lave la raie, et le fit par lui-même. Je puis néanmoins, à genoux, entamer le massage, plus que la friction, de ses cuisses où les muscles saillaient, tout comme les mollets aux cambres marqués. De ma position, comme il était à moitié jambes écartées, j’admirais son énorme verge, pendouillant qu’à moitié, certainement déjà réveillée par mes caresses. Ses couilles étaient tout aussi admirables. Un instant fugace, j’imaginais la quantité de virilité et de vigueur qu’elles retenaient en elles. Tout cela me galvanisait pour le moins et j’offrais une magnifique érection quand je lui fis faire demi-tour pour entamer son côté face. J’eus la délectable perception de nos deux verges qui se rencontraient par l’extrémité dans ce mouvement. Il me fit aussitôt un de ses sourires craquants dont il avait le secret. J'étais frappé par sa capacité à changer d'expression avec une telle aisance. Il pouvait, en un instant, afficher l'un des sourires les plus craquants que j'aie jamais vus, presque tendres, et la seconde suivante, son visage se transformait en un rictus froid de mépris ou d'autorité. Cette dualité me surprenait et me fascinait à la fois, révélant une profondeur et une complexité que je n'avais pas anticipées. Et cela ne faisait que m’aiguillonner encore bien plus.
Je m’attardais longtemps sur son torse puissant, apparemment rasé, aux pectoraux divinement dessinés et aux tétons bien apparents. J’en profitais pour, tout en passant l’alfa d’une main, venir pincer, avec l’autre main, un de ses tétons en le faisant rouler entre mes doi ...
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