La pièce était plongée dans une semi-obscurité, seule une lampe d’appoint jetait une lueur chaude sur les draps défaits, baignant l’espace d’une lumière orangée et vacillante. Peter, comme mû par une force unique et primitive, se dirigea immédiatement vers le lit, laissant son propre poids l’entraîner vers l’inévitable. Il s’effondra sur son matelas, bras en croix, un soupir lourd d’épuisement s’échappant de ses lèvres, comme si ce lit était la seule chose qui pouvait encore le maintenir en place dans ce monde qui tanguait autour de lui.
Je me tins un instant debout près de lui, le regardant. Puis, croisant les bras, je laissai échapper un sourire en coin.
— Tu peux pas dormir comme ça, mec.
Aucune réponse. Je me penchai légèrement, répétant, plus doucement cette fois :
— Peter ?
Rien. Seule sa respiration profonde, lourde d’alcool et d’abandon, me répondit. Il était parti dans les bras de Morphée, ou presque.
Je laissai échapper un soupir, passant une main dans mes cheveux, songeant que, de toute évidence, il ne m’aiderait en rien dans cette entreprise.
Puis, sans réfléchir davantage, je m’agenouillai près du lit et commençai à lui retirer sa chemise, mes doigts s’attaquant aux boutons un à un, dénouant les liens de tissu qui le maintenaient encore enfermé dans cette journée. À mesure que la chemise s’ouvrait, révélant son torse doucement sculpté, je sentis un frisson m’effleurer l’échine, un trouble diffus que je chassai d’un battement de cils. Ce n’était rien d’autre que l’ombre d’un instant, le vertige d’un corps qui s’abandonne entièrement entre mes mains. Mais cette nudité progressive, cette proximité silencieuse, pesait sur moi d’une manière que je ne pouvais ignorer.
Peter ne réagissait pas, à peine un soupir lorsqu’il sentit la chaleur de ma main caresser sa peau libérée du tissu. D’un geste lent et précautionneux, je glissai la chemise hors de ses épaules, la faisant tomber en un chiffon froissé au pied du lit.
Puis…Mon regard glissa sur son short. C’était inévitable.
Lentement, précautionneusement, je posai mes mains sur les bords de son short, sentant sous mes doigts la matière légère du tissu, encore tiède du contact de son corps. Aucune ceinture à défaire, aucun bouton à desserrer, seulement cette fine étoffe qui, d’un seul mouvement, allait révéler la dernière part de sa nudité. Je marquai une hésitation infime, une fraction de seconde où je me demandai si je devais vraiment aller jusque-là. Alors, d’un geste mesuré, sans brusquerie, je fis lentement glisser le tissu le long de ses cuisses. Le son feutré de l’étoffe glissant contre sa peau résonna dans la pièce silencieuse, et avec lui, une sensation étrange me traversa, un frisson à peine perceptible que je chassai aussitôt.
Sa peau apparut progressivement, nue, offerte à la lumière tamisée de la lampe de chevet, révélant la ligne de ses muscles assoupis, la finesse sculptée de ses jambes, l’élégance inconsciente de son abandon. Puis, mon regard descendit involontairement plus bas. Sous le short, il ne portait que cet étrange slip de bain, ce fameux tissu en toile de voile, aussi fin qu’une seconde peau.
Je me surpris à marquer un arrêt, à fixer ce corps que je ne pouvais ignorer, à me perdre une fraction de seconde de trop dans l’image de cette virilité endormie, totalement détendue, reposant naturellement dans le creux de ses hanches. Là, sous mes yeux, sous le fin tissu de voile, totalement flasque, je devinais son sexe, sans la moindre tension, sans la moindre ambiguïté.
Je devais me forcer à détacher mon regard, à me rappeler que ce n’était rien d’autre qu’un corps inanimé, une simple nécessité du moment. D’un geste peut-être un peu plus fébrile, trop mesuré pour être totalement anodin, je glissai mes doigts sous l’élastique du tissu, sentant contre ma peau la chaleur résiduelle de son corps.
Et puis, dans un mouvement fluide, je fis descendre lentement ce dernier voile. Le bord du maillot s’étira légèrement, révélant progressivement sa peau nue, chaque centimètre apparaissant dans une lenteur presque irréelle. Comme un rideau de théâtre qui s’entrouvre doucement, dévoilant peu à peu la scène qu’il dissimulait. D’abord, le bas de son ventre, cette peau lisse, tendue, marquée seulement par la fine ligne de poils blonds qui s’effilait plus bas. Puis, l’attache de ses hanches, la naissance de son aine, ces muscles à peine dessinés, comme sculptés par la lumière tamisée de la chambre.
Et enfin… Dans un geste inévitable, le tissu glissa un peu plus, et ce que je m’efforçais d’anticiper s’imposa à moi avec une évidence brutale. Son sexe, totalement flasque, parfaitement détendu, apparut sans la moindre gêne, libéré de cette étoffe qui l’avait contenu jusqu’à présent. Tout en lui respirait l’abandon le plus total, une innocence presque crue, celle d’un corps plongé dans le sommeil le plus profond, insensible à ce dévoilement.
Je marquai une infime pause, comme pris de court par ma propre action, troublé par cette vision trop intime, trop vraie, trop brute. Puis, dans un réflexe presque défensif, je fis glisser le maillot jusqu’au bout de ses jambes, et d’un dernier mouvement, je le retirai complètement. Le dernier rempart à son abandon total venait de tomber.
Je restai bouche bée. Un instant, oubliant presque de respirer, figé dans une contemplation muette face à ce corps abandonné, offert au sommeil, baigné par la lueur tamisée de la chambre. Tout en lui évoquait une perfection antique, une grâce intemporelle, comme ces sculptures de marbre que l’on admire dans les musées, figées dans un instant d’éternité.
Je songeai à l’"Hermaphrodite endormi" du Louvre, ce corps allongé, souple, où la douceur des formes se mêle à une puissance latente, une beauté androgyne et parfaite, un abandon troublant. Ou encore au "David" de Michel-Ange, dont les muscles finement ciselés et la souplesse naturelle semblaient s’incarner devant moi. Peter, nu, alangui sur les draps froissés, semblait appartenir à cette lignée d’êtres sculptés dans la perfection de la jeunesse, un équilibre étrange entre la puissance et la vulnérabilité. Sa peau pâle, presque translucide sous la lumière dorée, contrastait avec la douceur des ombres qui soulignaient chaque ligne de son torse, chaque courbe de ses jambes détendues. Ses cheveux humides de chaleur s’éparpillaient en mèches folles sur l’oreiller, encadrant un visage détendu, apaisé, exempt de toute trace de conscience ou d’inquiétude. Et ce relâchement total, cette sérénité dans l’abandon, le rendait plus beau encore, plus fascinant, d’une beauté qui ne se savait pas.
Je ne pouvais en détourner les yeux. Normalement, j’aurais dû m’empêcher de laisser mon regard glisser sur lui ainsi, comme un spectateur devant une œuvre d’art interdite. Mais c’était impossible. Parce que tout dans cette scène était d’une pureté déconcertante, d’une simplicité parfaite.
Et moi… je n’étais qu’un simple témoin de cette vision unique, de cet instant volé à la nuit.
Je me forçai à respirer plus calmement à nouveau, brisant le charme en réalisant que je restais immobile depuis trop longtemps, réalisant que cette scène n’avait même pas provoqué une érection en moi. Mon sexe qui réagissait toujours à la moindre sollicitation
Mais quelque chose en moi savait que je n’oublierais jamais cette scène. Ce corps que je n’aurais jamais dû voir sous cet angle, ce tableau de peau, de muscles et de relâchement complet, une image d’intimité profonde dont il n’avait même pas conscience.
Un instant, je restai encore sans bouger, pris au piège d’une fascination que je n’avais pas anticipée, d’un vertige insidieux qui m’enveloppait tout entier. Peter, livré à l’abandon du sommeil, d’une insouciance totale, d’une innocence presque insolente, était là, étendu sous mes yeux, dans une posture que l’on aurait crue sculptée par un maître ancien. Le silence était absolu maintenant. Seule sa respiration lente et profonde troublait l’air autour de moi, un souffle régulier, paisible, qui contrastait violemment avec le chaos de mes pensées. Moi, je me sentais glisser. Glisser vers quelque chose que je savais bien nommer, quelque chose de trop grand, de trop trouble. C’était un instant d’une intensité folle, quelque chose d’inédit, d’inavouable, un ...
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