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Plongées sur Hyères 12

Publié par : pierre49590 le 30/11/2025
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Il vous faut bien au moins la suite ! Bonne lecture mes fidèles lecteurs !

Je souris aussi et glissai ma main sur sa nuque avant de l’embrasser rapidement sur la tempe.
- Allez viens… on va boire quelque chose avant de finir desséchés tous les deux.
Je lui tendis une serviette. Il s’essuya sommairement, sans me quitter des yeux, puis nous quittâmes la salle de bain, nus, dans la vapeur qui s’échappait derrière nous.
Nous traversâmes le couloir côte à côte. Le carrelage froid sous nos pieds nus faisait remonter un frisson le long de nos jambes. Nos sexes, à demi dressés, balançaient légèrement à chacun de nos pas, lourds, gonflés encore de sang, bercés par la marche lente et tranquille. Son sexe à lui, un peu moins long et plus mince que le mien, se balançait doucement contre ses cuisses, la peau lisse du gland encore légèrement rosée. Le mien pointait un peu vers l’avant, les veines gonflées et la hampe partiellement dure, tandis que mes testicules pendaient lourdement, détendus par la chaleur de la douche.
J’ouvris la porte de la cuisine. La lumière crue de midi s’y répandait, découpant nos ombres nues sur le carrelage blanc. Je le laissai entrer. Il marcha jusqu’à la table et s’y assit, sans aucune gêne, posant son avant-bras sur le bois, son sexe demi dur reposant sur sa cuisse, encore luisant d’eau. Je pris deux bières dans le réfrigérateur et les posai sur la table. Il me suivait du regard, en silence.
Je lui tendis une canette. Il la prit, la fit rouler un peu entre ses doigts, puis dit, plus bas, d’une voix grave, un peu rauque :
- Tu sais… c’est la première fois… que je me sens… aussi bien… aussi… je sais pas… normal, peut-être.
Je le regardai sans rien dire, sentant ma poitrine se serrer sous l’émotion. Je tirai ma chaise et m’assis en face de lui. Je posai ma main sur la sienne et la pressai doucement.
- Mais tu es normal, Leilo ! Plus que tu ne le crois. Et… putain… c’que t’es beau.
Il sourit, baissa un peu la tête. Ses cheveux noirs retombèrent sur son front. Il leva de nouveau les yeux, son regard sombre et brûlant à la fois.
- Toi aussi… murmura-t-il. Toi aussi, t’es… magnifique.
Nous restâmes là, nus, à moitié érigés, encore humides et collants. Et pendant un long moment, il n’y eut plus rien d’autre que ce silence apaisé, ce contact simple de nos peaux, et le cri lointain d’une mouette tournoyant au-dessus du port. Nous étions assis face à face, chacun sur une chaise de la cuisine, une canette de bière à la main. La lumière crue de midi tombait sur nous par la grande fenêtre ouverte, découpant nos silhouettes nues en aplats dorés et blancs.
Il était légèrement avachi sur sa chaise, son dos rond, ses épaules fines de danseur classique relâchées, comme si toute la tension avait quitté son corps. Ses cuisses s’écartaient naturellement, offrant la vue de son bas-ventre, tandis que son bassin basculait vers l’avant, en une posture d’abandon total. Son sexe, encore demi-dressé, légèrement tourné sur le côté, la hampe sombre striée de veines fines, le gland d’un rose mat à demi couvert par le prépuce, s’offrait sans complexe. Ses testicules pendaient bas, comme alourdies, leur peau sombre et plissée contrastant avec la blancheur plus claire de ses cuisses.
Son ventre était plat, encore un peu creusé par la respiration rapide de tout à l’heure. Je voyais la ligne sombre de ses poils remonter de son pubis jusqu’à son nombril. Son torse, sec et souple, laissait deviner le relief discret des muscles sous la peau brune. Ses tétons, petits, sombres, étaient légèrement durcis par le courant d’air tiède entrant par la fenêtre. Plus haut, son cou long et gracile était encore humide, et je voyais une goutte d’eau descendre lentement le long de sa clavicule, puis disparaître dans le creux entre ses pectoraux.
J’en vibrais intérieurement… Je ne pouvais détacher mon regard de lui. Son corps, ainsi offert dans un abandon tranquille, avait quelque chose de bouleversant, à la fois fragile et puissamment vivant. Il semblait ne pas s’en soucier. Il tenait sa canette de bière à deux mains, la portant parfois à ses lèvres pour en boire une gorgée lente. Je suivais le trajet de la boisson, visible sous sa peau tendue : ses joues s’animaient d’un léger frémissement, sa gorge se contractait, puis sa pomme d’Adam saillante oscillait brièvement, avant que le mouvement ne poursuive sa course plus bas encore, vers la naissance du torse. Ce simple geste, presque machinal, lui donnait une touche virile qui m’émouvait profondément. Ses yeux, noirs, brillants sous la lumière, allaient et venaient de mon visage à mon torse, puis retombaient sur ma main tenant ma bière. Il ne parlait pas. Mais dans son regard, je lisais une émotion sourde, quelque chose comme de la reconnaissance mêlée d’un reste de gêne, et d’un désir calme, apaisé, encore vibrant au fond de ses prunelles dilatées.
Par moments, il refermait lentement ses cuisses, faisant remonter son sexe contre son bas-ventre, puis les entrouvrait à nouveau, dévoilant la ligne sombre et ténue de son intimité. Chaque fois, une tension me saisissait au creux du ventre. Un frisson, dense et chaud, remontait le long de ma colonne, me battait aux tempes. Pourtant, je restai immobile, la bière à la main, me contentant de le regarder, comme pour graver en moi chaque détail de cette vision : son sexe demi-dur, reposant de biais dans une indolence fragile, la souplesse tendue de son ventre, la lumière blanche glissant sur ses hanches étroites, le pli discret de son aine, la ligne pure de ses clavicules, la courbe fine de ses épaules, et ce petit creux sous sa gorge, où brillait encore la trace d’une goutte d’eau.
Il leva les yeux vers moi. Nos regards se croisèrent. Il sourit — un sourire timide, presque enfantin — qui fit frémir le coin de sa bouche avant de disparaître. Puis, comme s’il n’osait soutenir cette tension silencieuse, il baissa les yeux, porta la canette à ses lèvres et en but une gorgée. Ses lèvres se refermèrent doucement sur le goulot. Je suivis le mouvement : la bière glissa sous ses joues, descendit sa gorge, sa pomme d’Adam frémit, puis le liquide sembla poursuivre sa route plus bas, le long de cette ligne intérieure que je devinais sous la peau. Ce geste ordinaire prenait sous mes yeux une beauté virile, grave et offerte, qui me bouleversait.
Je fermai les yeux un instant. Je sentis la brûlure de la bière descendre dans ma poitrine, et pensai, dans un souffle intérieur, que je n’avais jamais rien vu d’aussi beau que lui, ainsi : nu, le bassin légèrement basculé, un peu avachi, dans la lumière blanche de midi, son corps abandonné dans la paix tranquille de l’après.
Je le regardai longtemps, sans parler. Puis, ma voix sortit enfin, rauque, un peu tremblante :
- Tu sais… Je te regarde là… et je me dis… Je me dis que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. C’est fou… comme tu es beau. Terriblement beau. Pas seulement ton corps… C’est… tout toi. Ta façon d’être là, simpleme ...

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Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay