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PIER ET JAN. CHAPITRE 4 ET FIN...

Publié par : michel17600 le 26/10/2022

Je m'allonge sur le lit et d'un mouvement de reins je viens me placer de façon à ce que son bassin soit au-dessus de mon visage ( j'aime voir et admirer le beau matériel avec lequel je vais travailler ! ). Jan est donc maintenant les deux genoux de chaque côté de ma tête et son gros paquet, rasé lui aussi, se balance au-dessus de mon nez en le chatouillant. Je gobe au passage un testicule qui ne demande qu'à se faire lécher, sucer, aspirer... Je ne peux pas engloutir les deux à la fois, leur taille ne me le permet pas. Et je ne veux pas risquer un étouffement dû à ma voracité ! Remarquez, cela nous donnerait une nouvelle occasion de pratiquer un bouche-à-bouche supplémentaire. Voyons, Pier, redeviens un peu sérieux tout de même. Bof, on n'est pas obligé de rester sérieux en faisant l'amour. D'autant plus, l'amour "gay"... !
La position avantageuse que nous avons donne à Jan la possibilité de venir sur moi, plus précisément, de s'allonger pour, à nouveau, happer mon sexe avec sa bouche et le sucer avidement... Je m'empare aussitôt du sien et lui rends le même plaisir. Nous devons former le plus réjouissant soixante-neuf du siècle ! le plus étourdissant tête-à-queue de toute l'histoire de l'érotisme ! une page d'anthologie ! De temps en temps, nous calmons nos ardeurs, non seulement pour reprendre notre souffle mais pour branler à la main l'objet de notre gloutonnerie, ou plus simplement pour regarder le sexe de l'autre que nous tenons en main. Ah, un sexe d'homme ! Le sien est, je le dis une fois de plus, magnifique. De proportions plus que respectables, il est digne d'une statue de Michel-Ange. C' est un plaisir pour les yeux, pour les mains, pour la bouche. Un festin qui comble la gourmandise de l'artiste et esthète que je suis ( lorsque Jan lira ces lignes, il pensera que j'exagère. Eh bien non ! ). Et ce sexe, il sait s'en servir ! Non seulement il a la qualité et la quantité, il a aussi ce côté douceur et délicatesse qui le caractérisent et font qu'il est... unique. Je ne peux le qualifier que de " force tranquille ". Auprès de lui, je me sens petit et en sécurité. Et c'est tout simplement que je dirai " oui " lorsqu'il me demandera de me tourner en me mettant sur le ventre. J'attends et à la fois j'appréhende ce qu'il voudrait me faire connaître...
Jan sait que je ne sais rien de la sodomie. Oui, c'est vrai. Je le lui ai dit très rapidement après que nous ayons fait connaissance. C'était au téléphone et je ne pensais pas pouvoir en parler aussi librement. Il m'a très bien suivi en me répondant que la première fois doit être douce, lente...
- Et puis, la première fois, on n'est pas obligé de le faire. Enfin... on sent si on peut le faire... "
J'ai confiance en Jan, je sais qu'il ne fera rien qui aille contre ce que je souhaite et je sais surtout qu'il ne profitera pas de la situation pour me forcer. J'ai tout dit à Jan de mes quelques expériences avec des accessoires, jouets sexuels. Lui aussi m'a assuré qu'un sexe est plus souple, plus...
- Vivant ", ai-je ajouté, reprenant ce que mon conjoint m'avait dit...

- Tu aimerais encore me sucer ? Je sais que tu ne sauras pas dire non, ça te plaît trop !
- Pas toi ? Si tu dis non, je ne te croirais pas. Et ne me dis pas que tu n'en as pas envie, hein ! tu es tout tendu comme un string ! "
En disant ces derniers mots, je saisis son sexe à pleine main mais Jan fait un mouvement de côté pour s'allonger face à moi et sa bite m'échappe. Je profite de ce léger moment d'inaction pour me glisser au niveau de son membre dont je ne fais qu'une bouchée... Je crois que jamais je n'ai mis autant d'ardeur, autant de fougue, à faire une fellation. Une pipe du tonnerre de Dieu ! Oh, pardon mon Dieu. Je ne veux pas Vous mêler à tout cela mais Vous savez, dans ces moments d'une telle intensité, on ne sait plus trop bien ce que l'on fait. On ne sait plus où donner ni de la tête, ni de la queue... Alors, je dirais plutôt : une pipe comme on n'en a jamais fait à Saint-Claude ! Tenez, pendant que je Vous parle il me vient une petite réflexion, oh, tout-à-fait banale. Est-il vrai que les anges n'ont pas de sexe ? Si c'est vraiment le cas, dites-donc, je les plains, les pauvres ! Ils ne savent pas ce qu'ils perdent ! et dans ce cas-là, le Paradis ne doit pas être vraiment le Paradis ! J'espère qu'en arrivant Là-Haut je ne perdrai pas le mien !
Après cette digression plus ou moins théologique et qui n'a ni queue ni tête ( encore moins des premières que des secondes ! ), revenons à nos... délicieuses occupations. Je suis en train d'offrir à Jan une fellation qui ne le laisse pas indifférent. Au contraire ! Après avoir bien mouillé de ma salive en le suçant le bout de son gland encore à demi encapuchonné, je saisis le membre rigide et gonflé en l'enserrant bien dans ma main droite et du bout du pouce je frotte le méat, ces petites lèvres toutes rouges d'excitation. De temps en temps, pour varier le mouvement, je suce mon pouce en l'humidifiant abondamment de salive et renouvelle cette caresse en tapotant le petit trou. En soulevant le bout du doigt un filet translucide s'étire et je le porte à la bouche de Jan qui s'en lèche les babines. C'est ce liquide pré-éjaculatoire que les Anglais appellent le " pre-cum " et que nous autres nommons plus prosaïquement " la mouille " alors que ce n'est qu'un lubrifiant... Je renouvelle mon geste, cela à l'air de satisfaire mon bel amant qui ronronne de plaisir. Il est " beunèze " comme on dit par chez nous en Charente-Maritime. Et comme je suis un grand gourmand, je n'oublie pas d'en prendre aussi ma part avant de continuer à fumer mon ardente pipe...
Ma langue et mes lèvres n'oublient aucun coin de ce sexe qu'elle détaillent jusqu'au plus petit recoin. La langue s'attarde longuement sur le frein, fil de chair si sensible, elle passe tout autour du bourrelet du gland rouge d'émotion et durci de désir, elle voudrait s'infiltrer dans ce petit trou maintenant luisant de la bave de la volupté... Je tiens cette hampe charnelle de la main tandis que ma bouche, lentement, lentement, descend vers les couilles. Je les inonde de salive pour mieux les aspirer l'une après l'autre. Je sens que Jan est au bord de l'explosion. Je ne veux pas qu'il jouisse maintenant, du moins pas de cette façon. Je voudrais tant voir son sperme jaillir sur lui, sur moi, peu importe ! Mais avant tout, je devine, à un mouvement qu'il a, son intention.
- Tourne-toi. Mets-toi sur le ventre... Viens, j'ai envie...
- Ne dis rien. J'ai envie aussi mais tu es trop bien monté... "
Je me positionne sur le ventre, sur les genoux, jambes légèrement écartées, au pied du lit. Jan est derrière moi, debout, le sexe à la main. Il vient de le lubrifier de sa salive, en plus de sa " mouille ". Je tourne légèrement la tête sans la soulever de la couverture, pour le voir. Son membre est superbe, luisant et frémissant dans l'attente de ce qu'il veut m'offrir. Jan me masse les fesses, jusqu'à venir, d'un doigt discret et humide, chatouiller le bord de mon anus. Gentiment, il commence une prudente pénétration. Il connaît mes appréhensions quant à un rapport anal complet et il va pour retirer son majeur lorsque, sans un mot, d'un mouvement du bassin, je lui fais comprendre que je veux qu'il aille plus loin. Aussitôt, il retire son doigt, sans hâte et laisse couler de sa salive sur mon trou. Toujours avec son doigt, il masse l'entrée de ma petite grotte et s'assure que le passage s'élargit. Je geins, non de douleur mais bien de plaisir, un plaisir qui remonte dans mon corps, mon bas-ventre ( mon sexe se durcit encore ), mon torse, jusqu'à la pointe de mes seins qui se tendent. C'est bon, oh que c'est bon !
Il s'est retiré maintenant, me laissant sur ma faim. Je l'entends, tou ...

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