Tout d'abord, un grand merci à mes fidèles lecteurs et à leurs notes, tout comme leurs messages personnels très sympas. Voici donc la suite.
L’air était encore lourd de sommeil interrompu, et le silence habituel du Ryad, juste avant l’aube, venait d’éclater sous le choc de cris furieux. D’abord, des éclats de voix indistincts, montés des couloirs, déchirant la quiétude nocturne. Puis, des bruits de pas précipités, un tumulte qui attira aussitôt ma curiosité.
Je me levai d’un bond, enfilait mon short, et me glissai hors de ma chambre, l’esprit encore embué par le sommeil et l’alcool de la veille. Dans le couloir faiblement éclairé, une scène insolite et explosive se déroulait devant moi.
Peter. Échevelé, visiblement éveillé en sursaut, nu sous son drap blanc noué maladroitement autour de ses reins. Le regard flamboyant de rage, les traits tirés, plus éveillé que jamais, malgré les restes évidents de sa cuite monumentale.
Face à lui… Le serveur. Le même qui était venu me proposer ses services dans ma chambre, quelques jours plus tôt. Blême. Bredouillant. À ses côtés, le vieux gardien de nuit, chef de la réception, posture rigide, visage fermé, mais regard inquiet.
Peter ne s’interrompait pas. Son poing crispé sur le drap blanc qui lui ceignait la taille, il rugissait, le torse frémissant sous l’effet de sa colère :
— Tu crois que j’suis con, hein ?
Sa voix éclatait dans l’espace confiné du couloir, résonnant contre les murs ocre du Ryad.
— Tu crois que je ne l’ai pas senti, salopard ?
Le serveur, visiblement paniqué, levait les mains en un geste de défense, ses yeux fuyants cherchant un appui du côté du réceptionniste.
— Monsieur Peter, je… je…
— Tu m’as touché, enfoiré !
Peter faisait un pas en avant, et le serveur recula d’un bond, les épaules rentrées, visiblement terrifié. Le réceptionniste leva la main, essayant de calmer les choses :
— Monsieur Peter… S’il vous plaît, calmez-vous…
Mais Peter ne voulait rien entendre. Son poing se crispa encore plus fort sur le drap, et il explosa :
— Ne me dites pas de me calmer, putain !
Il jeta un regard furieux sur le serveur, tremblant, qui ne savait plus où se mettre.
— Tu m’as embrassé, sale porc ! Sa voix avait perdu un peu de sa rage, mais elle vibrait encore de colère contenue.
— Tu m’as… caressé.
Un frisson de dégoût traversa son visage.
— Je dormais, mais je m’en suis rendu compte, salaud !
Le serveur balbutiait, cherchant désespérément une issue.
— Monsieur, je… je vous jure… Je… Je voulais juste voir si vous alliez bien, après votre… soirée…
Peter le foudroya du regard.
— Putain, me prends pas pour un con, en plus !
Son poing se crispa tellement fort sur son drap que les jointures de ses doigts blanchirent. Le réceptionniste, conscient que la situation pouvait dégénérer, tenta de calmer le jeu.
— Monsieur Peter, il y a peut-être eu un malentendu…
Mais Peter écarquilla les yeux, abasourdi par ces mots.
— Un malentendu ?!
Il secoua la tête, sidéré, avant de pointer un doigt rageur vers le serveur.
— Je vais te dire ce que t’as fait, immonde cochon. T’as profité que j’étais dans le coma, voilà.
Le serveur, décomposé, bafouilla :
— Monsieur… je… c’était pas…
— Tu m’as touché !
Un bruit brutal retentit : Peter venait de frapper du poing contre la porte de sa chambre, dans un geste d’exaspération incontrôlée.
— Et crois-moi, j’aurais dormi dix ans, j’me serais réveillé quand même !
Puis, brusquement, comme si un souvenir venait de ressurgir, il écarquilla les yeux et pointa son doigt accusateur vers le serveur :
— Et puis, c’est pas la première fois, hein ? L’autre nuit déjà, t’étais venu dans ma chambre, soi-disant pour m’apporter une collation en pleine nuit ! Tu crois que j’ai pas capté tes déhanchements de femelle ? Avec ton zob en érection bien visible sous ton pantalon blanc… Tu crois que j’avais pas vu ?!
Un silence de mort s’abattit dans le couloir Le serveur semblait vouloir disparaître sous terre, tandis que le réceptionniste, le visage fermé, comprenait enfin l’ampleur du scandale qui menaçait d’exploser.
Peter, haletant, la poitrine nue soulevée par sa colère, secoua la tête, exaspéré. Puis, dans un dernier éclat de rage, il tourna les talons, attrapa la porte de sa chambre et la claqua violemment derrière lui. Le bruit résonna longtemps dans le silence du Ryad.
Je restai un instant silencieux, observant le réceptionniste qui lançait un regard assassin au serveur, toujours tremblant, comme s’il venait de commettre la plus grosse erreur de sa vie. Puis, le silence reprit ses droits. Seule la porte close de Peter vibrait encore légèrement sous l’écho du choc. Je décidais de la franchir…
Là, dans la pénombre de la chambre, à peine éclairée par une lueur blafarde filtrant à travers les persiennes, il était assis sur son lit. Nu. Le drap qu’il avait enroulé autour de sa taille dans le couloir était négligemment tombé à ses pieds, et lui, torse droit, jambes écartées, coudes appuyés sur ses cuisses, la tête baissée, semblait chercher à contenir l’orage qui grondait encore en lui. Sa poitrine se soulevait lourdement, preuve que la colère ne s’était pas encore totalement dissipée. Je refermai doucement la porte derrière moi, avançant prudemment. À mon approche, il leva enfin les yeux, et je fus frappé par l’intensité de son regard. Un mélange de rage contenue, de confusion, d’incompréhension. Mais aussi… Autre chose. Quelque chose de plus profond, de plus intime.
Il ne parla pas immédiatement. Puis, dans un mouvement fluide, presque brutal, il se leva d’un bond, me faisant face. Nu, sans gêne, sans retenue. Comme s’il n’avait plus rien à cacher, plus rien à prouver. Comme si la fureur qui l’animait encore était plus forte que toute pudeur. Son regard vrilla dans le mien, et je sentis un frisson glisser le long de ma colonne vertébrale. Un instant, il ne dit à nouveau rien. Là, debout devant moi, le corps tendu d’une colère à peine contenue, il semblait attendre quelque chose. Une réponse. Une explication peut-être. Ou peut-être juste un écho à son propre trouble.
— Putain, frère…
Sa voix était rauque, éraillée, comme si son propre esprit le broyait.
— Je comprends plus rien.
Il secoua violemment la tête, comme si une pensée insupportable refusait de s’en aller.
— J’étais là, dans mon lit… complètement fracassé par l’alcool… et ce connard était là. Je dormais. Enfin… tu sais cet état où t’es plus tout à fait là, mais pas vraiment parti non plus. Et là… j’ai senti quelque chose.
Un frisson visiblement incontrôlable le traversa, et il passa sa main sur son torse, comme si la sensation y persistait encore.
— D’abord, c’était flou… juste une impression. Mais ensuite… Un silence.
Puis il lâcha dans un éclat de rage incontrôlée :
— j’ouvre les yeux et il était là, là ! Putain, debout, juste là, à côté de mon lit, avec son plateau à la con ! Mais je sais ce que j’ai senti avant.
Son regard devint plus noir encore, et il reprit, plus bas, plus tremblant :
— Ses mains sur mon torse. Sur mes hanches. Et là…plus bas encore… Et j’ai senti une bouche, sur mon cou, sur mes lèvres... Sur mon torse… Et puis… Et sur ma bite. Putain !
Il inspira profondément, son torse se soulevant sous la tension.
Je pris une profonde inspiration. Un soulagement me traversa, bien que je n'en laissasse rien paraître. Il avait tout mélangé. Il était persuadé que ce serveur avait réellement franchi cette limite , que tout ce qu'il avait ressenti venait de lui. Et moi, lâchement, je laisse cette illusion s'installer.
Je m'éclaircis la gorge, adoptant le ton le plus neutre possible :
— T'étais bourré, frère. Complètement fracassé ...
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