Ce récit a été noté : 3.4 / 4

 
( 0 = histoire nulle   4 = histoire TOP )


Ajouter à ma liste
Voyage en side car au Maroc 51

Publié par : pierre49590 le 27/07/2025
** NEW **

Quelques instants plus tard, c’est justement Peter que je retrouvai, immergé dans l’eau turquoise de la piscine du Ryad, profitant de la fraîcheur matinale. Dès qu’il m’aperçut, son visage s’éclaira aussitôt, un large sourire étirant ses lèvres, ses yeux brillant d’une lueur de joie simple et sincère, comme si ma présence était exactement ce qui manquait à sa matinée. Sans la moindre hésitation, il nagea quelques brasses fluides, puis se redressa dans l’eau, s’ébrouant légèrement, projetant autour de lui une pluie d’éclats cristallins sous la lumière naissante. Puis, dans un mouvement décidé, il prit appui sur le rebord, et dans un élan plein de maîtrise et de naturel, il se hissa hors de l’eau, laissant son corps ruisselant s’offrir à la lumière du jour. Et là, immanquablement, mon regard fut captif. Son slip de bain, aux couleurs franches du drapeau allemand, moulait une nouvelle fois bien trop explicitement les formes de sa virilité, trahissant sans fard les effets du froid sur son anatomie, tout en mettant en valeur les reliefs de ses cuisses fermes et galbées. Je voulais ne pas regarder, faire comme si cela n’existait pas, mais c’était là, évident, indéniable, imposant une présence que mes yeux ne pouvaient ignorer.
Puis, mon regard remonta sur lui, glissant sur son torse impeccable, sa peau diaphane perlée de gouttes, son ventre plat et musclé, son corps toujours aussi magnifiquement sculpté, d’une symétrie troublante. Ses abondantes mèches humides, désormais plaquées sur ses tempes et son cou, lui donnaient un air plus sauvage, plus insouciant, contrastant avec son allure naturellement noble et altière. Et surtout, il avançait vers moi, franchement, sans la moindre hésitation, les bras écartés, prêt à m’enserrer dans cette accolade fraternelle devenue si naturelle entre nous.
— Et voilà mon frère enfin réveillé ! lança-t-il, dans une exclamation joyeuse, sa voix chaleureuse et vibrante de cette familiarité qui ne faisait que grandir entre nous.
Puis, à ma grande surprise, il m’étreignit réellement, presque avec enthousiasme, son torse encore humide et frais contre mon corps encore tiède du sommeil. Et plus surprenant encore, il posa une bise sur mes deux joues, sans la moindre hésitation, sans gêne, sans calcul. J’étais stupéfait.
Car à cette époque, à la fin des années 70, entre amis masculins, on ne s’enlaçait pas ainsi pour se dire bonjour. Les garçons ne s’embrassaient pas sur les joues, même entre amis très proches. Seuls les cousins. Un simple serrage de main suffisait, parfois une tape sur l’épaule, mais rien de plus. Ce genre de démonstration, surtout entre deux jeunes adultes, était inhabituel, presque inconcevable dans l’esprit d’un garçon élevé dans les codes de la masculinité de ces années-là. Et pourtant, Peter l’avait fait, sans même y réfléchir. Comme si pour lui, ce geste était naturel, évident, sans arrière-pensée. Et moi, trop surpris pour réagir autrement, je me laissai faire, pris dans ce moment étrange, déconcertant, et pourtant indéniablement agréable.
Après cette étonnante étreinte, où mon esprit peinait encore à analyser ce que je venais de vivre, Peter, toujours aussi spontané, ne perdit pas une seconde et déclara d’un ton enjoué :
— Allez, viens, on prend un thé et des gâteaux ensemble pour le petit-déjeuner !
Avant même que je n’aie eu le temps de répondre, il se retourna et héla le serveur, avec cette assurance toute naturelle qui lui appartenait.
Et je reconnus aussitôt celui avec qui il avait eu un quiproquo mémorable de nuit et qui semblait encore garder une certaine réserve à son égard, sans doute par crainte d’un nouvel échange aussi violent que la dernière fois.
Peter, imperturbable, fit simplement son signe de commande avec un naturel désarmant, comme si rien ne s’était passé auparavant. Puis, d’un simple geste de la main, il m’indiqua les deux transats disposés sous un large parasol, me faisant clairement comprendre que nous allions prendre ce petit-déjeuner ensemble, que je le veuille ou non. Il s’installa sans attendre, laissant son corps encore humide s’étendre sur la toile beige, ses muscles parfaitement détendus, ses cheveux encore mouillés jetés en arrière, et il tourna son regard vers moi, un sourire tranquille aux lèvres.
— Installe-toi, frère. Ce matin, on profite.
Et une fois de plus, je me laissai porter par son énergie, par cette légèreté avec laquelle il prenait les choses, oubliant mes propres hésitations, mes propres questionnements. Après tout, comment lui résister ?
Alors que nous étions confortablement installés sur les transats, Peter s’étira longuement, bras derrière la tête, profitant de la douce chaleur matinale.
Il tourna ensuite la tête vers moi, m’observant avec un petit sourire en coin, celui que je commençais à bien connaître, signe qu’il allait lâcher une de ses remarques taquines.
— Alors, frère… t’as bien dormi ?
Je lui lançai un regard en biais, sachant très bien où il voulait en venir.
Il haussa les sourcils, faussement innocent, puis poursuivit, avec cette légèreté insolente qui lui allait si bien :
— Enfin… si t’as dormi. Parce qu’avec Madeleine, j’imagine que ton fameux "villebrequin" a encore dû faire des ravages cette nuit !
Je roulai des yeux, esquissant un sourire malgré moi, amusé par sa manière de ramener toujours cette histoire sur le tapis.
— T’as pas autre chose en tête que ça ? lui lançai-je, faussement agacé.
Il éclata de rire, tapotant son torse encore perlé d’eau, avant de répliquer :
— Bah écoute, faut dire que quand un mec se balade avec un engin pareil, ça marque les esprits !
Puis, s’adossant un peu plus au transat, il ajouta d’un ton espiègle :
— Alors, elle a survécu, ta Belge ? Ou t’as dû appeler une ambulance après l’avoir achevée ?
Je soufflai, amusé malgré moi, secouant la tête face à son aplomb.
— Je te rassure, elle est encore en vie. Et toi, t’as bien dormi, au lieu de t’occuper de mes exploits nocturnes ?
Il fit mine de réfléchir, puis haussa les épaules avec un sourire entendu :
— Oh, moi, j’ai dormi comme un bébé… mais j’aurais bien voulu voir la tête de Madeleine ce matin. Elle devait être rincée !
Son rire retentit encore, et je ne pus m’empêcher de sourire à mon tour, appréciant sa manière de dédramatiser, de tout rendre léger, même ce qui aurait pu être gênant. Mais plutôt que de le laisser dominer la conversation, je pris un air faussement sérieux, croisant les bras, et le fixai avec un sourire en coin.
— J’espère juste que t’as pas trop tiré sur l’élastique en pensant à Djamila cette nuit !
—Tirer sur l’élastique ?
Je vis le geste démonstrateur en lui disant :
— Oui, te branler quoi ! Vous connaissez ça les Teutons ?
Peter, visiblement pris au dépourvu, partit néanmoins dans un éclat de rire sonore.
— Oh putain, tu m’as bien eu, là ! lança-t-il en se redressant légèrement. Tu me crois si frustré que ça ?
Je haussai les épaules, faussement innocent :
— Bah, va savoir… T’as découvert pas mal de choses hier, y’a de quoi perturber un novice !
Peter secoua la tête, toujours hilare, puis, dans un élan de franchise désarmante, déclara :
— Puisque je te dois ces instants merveilleux et que tu es mon frère maintenant, et qu’entre frères on ne se cache rien… Oui, je te l’avoue.
Il marqua une pause théâtrale, puis ajouta, les yeux pétillants de malice :
— Je me suis bien branlé… Et deux fois même, en m’endormant et au réveil ! Voilà, tu sais tout !
Il me lança un clin d’œil complice, et je ne pus m’empêcher de rire à mon tour, amusé par sa spontanéité décomplexée, cette aisance qui le rendait si imprévisible. Puis, dans un mouvement nonchalant, il glissa une main sur son maillot, et prenant son sexe à pleine main à travers la fine toile sur lui (et je ne pus m’empêcher de remarquer ce que notre conversation semblait provoquer en lui) d’un air faussement sérieux, mais avec ce même sourire insolent, il ajouta en me regardant :
— Et crois-moi, "mein Schwanz" en redemande encore !
Cette sortie me laissa sans voix une seconde, avant que je n’éclate de rire, frappant doucement son épaule.
— Tu devrais vraiment apprendre à filtrer tes pensées avant de parler, Peter !
Il haussa les épaules, riant de plus belle, parfaitement insouciant, puis répliqua, l’air faussement innocent :
— Bah quoi ? Entre frères, on se dit tout, non ?
Et il s’étira à nouveau comme un chat sur son transat, toujours hilare, tandis que moi, amusé mais définitivement troublé malgré moi, je réalisais une fois de plus à quel point ce garçon était imprévisible… et dangereusement fascinant. Troublé aussi par son sexe, que je voyais gonfler à vue d’œil, témoignage évident de ses pensées du moment. J’en conclus qu’il devait être en train d’imaginer Djamila, repensant à sa peau parfumée, à ses mains expertes, à la façon dont elle avait su réveiller en lui quelque chose qu’i ...

... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite


Mots-clés : Histoire 100% vécue, Gay