Ce récit a été noté : 4.0 / 4

 
( 0 = histoire nulle   4 = histoire TOP )


Ajouter à ma liste
L'ambigu merveilleux

Publié par : virgile30 le 12/11/2020

L'ambigu merveilleux


Comme je l'ai dit à Adèle, je veux maintenant goûter de l'érotisme pur du travestissement, voire de la transsexualité, de l'autre et non plus seulement de moi-même, celui que procure le simulacre de la féminité sur un très beau corps masculin. Ce fantasme m'habite depuis toujours. Combien de fois au temps de l'éveil de ma sexualité ai-je profité de l'absence de ma mère pour me vêtir de ses sous-vêtements où je laissais parfois des traces de mes jouissances honteuses.

Rendez-vous pris, encore par internet, sur un site voué au troisième sexe avec un beau travesti très prometteur et merveilleusement féminin d'une trentaine d'années. Je me présente chez lui en début d'après-midi le coeur battant, portant sous mon pantalon un string de ma femme qui me serre agréablement le sexe et s'immisce entre mes fesses. Je suis tout excité à l'idée de la découverte... Je sonne, la porte s'entrouvre et j'aperçois un visage fin, très fardé, lèvres rouges et perruque noire mi-courte. Bref, très crédible, parfum de prix, gestes langoureux, timbre grave et voilé etc.... Je me fais reconnaître, il me murmure son nom de guerre, Adeline. La porte s'ouvre, j'entre dans une pièce plongée dans la pénombre, il/elle referme derrière moi et je la découvre tout entière, longues jambes gainées de nylon noir et cambrées sur des hauts talons, jupe noire courte qui découvre le genou et met en valeur ses jambes interminables, petit haut transparent qui voile légèrement un soutien-gorge noir et bien rempli : un être androgyne, magnifique, sensuel, désirable, provocant... terriblement féminin et troublant.
Une créature de rêve au sens propre. Elle se colle contre moi, attire ma bouche sur la sienne et nous mêlons délicieusement nos langues. Je bande et je sens contre mon ventre sous sa jupe sa queue dure qui heurte mon ventre.
Pas si vite me dit-elle, ne sois pas trop impatient, je mérite que l'on me découvre à petits pas. J'ai hâte moi aussi mais il faut profiter du bonheur et de l'excitation de l'attente. Je suis femme au fond de moi, femme vraiment toute entière et la nature s'est fourvoyée, cela arrive. Je n'ai jamais voulu me faire opérer car je sais que je suscite bien plus ainsi le désir des hommes. Je suis l'Hermaphrodite, à la fois Narcisse et Dyonisos, je suis la statue grecque de marbre blanc de ces êtres parfaits aux seins de lait, à la peau diaphane qui soulèvent les plis de leur tunique pour montrer leur sexe d'homme, parfois sage, parfois brandi. C'est ainsi que je te veux, sous ma domination, sous mon empire. Alors il te faut me mériter.
Elle me propose une goutte de grappa di moscato, très forte, très parfumée, très bonne, dans un verre minuscule de cristal. Je suis assis auprès d'elle, son parfum m'envahit, sa jupe remontée dévoile ses longues cuisses et la naissance de son étrange virilité. Je sirote mon dé à coudre de grappa. Je suis un peu ivre. Je lui dis mon obsession de la transsexualité, de la beauté parfaite qui habite mes rêves depuis l'adolescence. Je lui dis combien j'ai aimé, au Louvre, contempler comme un voyeur les statues d'hermaphrodites au département grec.

16
Elle en sourit, elle me laisse enfouir mon visage dans son cou pour respirer son odeur. Elle reste assise droite, impassible, mais se prête maintenant à mes caresses. Elle me rend fou. Je fais glisser sa jupe sur le sol et, au dessus de la lisière de ses bas noirs, je vois... je vois son sexe jailli raide et droit par dessus le bord de son string sous son porte-jarretelles noir, je vois aussi deux belles couilles rasées qui émergent sur le côté du string. C'est hallucinant de beauté, d'érotisme et de sexualité provocante... J'ai la gorge sèche, je fais tomber mon pantalon et je sors mon sexe en érection du string de ma femme... Je caresse son visage, je l'embrasse amoureusement, j'effleure ses lèvres tandis que mes mains caressent sa poitrine. Enfin elle se laisse aller. Elle tourne son visage vers moi et m'offre sa bouche rouge. Nous nous embrassons à pleine langue, je la dépouille de son haut transparent pendant qu'elle m'ôte ma chemise, je saisis ses petits seins pointus sous son soutien-gorge tandis qu'elle prend nos sexes joints dans sa main et les branle ensemble. Quel bonheur, quelle folie ! En un tournemain nos torses sont nus et nous sommes seulement vêtus de nos strings et pour elle de ses bas noirs et de son porte-jarretelles. Je me mets à genoux et j'enfourne son gros sexe tendu dans ma bouche en empoignant ses testicules qui, au sens propre, emplissent ma main. Nous haletons de plaisir, j'entends un râle de jouissance sortir de sa gorge. Ma salive enduit sa queue, j'aspire, j'avale jusqu'au fond de ma gorge, elle va et vient dans ma bouche, ses couilles heurtent mon menton, elle me prend la tête entre ses mains et s'enfonce davantage encore à coups de reins dans ma bouche avide : ma langue lèche son gland, s'enroule autour, qu'il est épais et rond et lisse et doux comme de la soie, que c'est bon ! Elle se refuse à jouir si tôt, elle me relève et elle m'entraîne vers son grand lit. Elle est splendide avec ses jambes de déesse, juchée sur ses talons de quinze centimètres, son sexe érigé devant elle et ses fesses parfaites ondulant au rythme de ses pas.

Nous sommes saisis l'un et l'autre d'une sorte de violence. Pour moi c'est comme un désir à nouveau d'être femme et de me faire prendre comme une femme par un androgyne... faire l'amour comme des gouines, comme si nos queues étaient des olisbos, en se frottant les seins et les touffes et en mêlant nos langues.
Nous nous jetons sur le lit et elle vient sur moi, ses bas soyeux caressent mes jambes et son porte jarretelles s'imprime sur mes cuisses, mon ventre et mes hanches. Je sens sa queue dressée qui heurte la mienne et son ventre qui presse le mien. Je la sens s'immiscer avec autorité entre mes cuisses dans mon entrejambe. Elle tressaute de désir contre mes fesses. D'un mouvement de hanches je relève mes cuisses très haut, bascule en arrière en écartant mes cuisses pour enserrer sa taille.
Se haussant au dessus de mes fesses écartées, elle présente son priape roidi à l'entrée de mon anus et s'enfonçe en lui, nous tirant à l'un et à l'autre un long râle de plaisir. Sa position en équilibre au dessus de moi lui interdit les grands coups de reins mais par le simple poids de son corps je le sens s'emboîter en moi toujours davantage.


17

Je glisse ma main sous son ventre pour saisir mon sexe et me branle en même temps qu'elle me pénétre jusqu'au fond. Nous gémissons l'un et l'autre de plaisir. Soudain je sens la racine de son sexe vibrer et une onde parcourir sa tige tandis qu'elle écrase sa bouche sur la mienne et entortille nos langues en faisant jaillir de sa gorge un râle de jouissance. Son gland me comble encore davantage et son sperme explose en moi. Sous son ventre j'empoigne la racine de mon sexe et tirant dessus à me faire mal, je me fais moi aussi éjaculer à gros bouillons entre nos ventres soudés. Un cri de plaisir jaillit à l'unisson de nos gorges et elle retombe à mes côtés, le ventre couvert de mon jus d'amour tandis qu'une coulée de sperme exsude de mon anus. Elle recueille un peu de ce jus, le mêle au mien et tendrement nous masse le ventre avec le mélange de nos liqueurs. Encore tout poisseux de sperme nous nous enlaçons et nous embrassons encore et encore en nous frottant avec délice cuisses, ventres et sexes. Elle est femme jusqu'au bout des ongles, femme dans la profondeur de son corps malgré sa virilité magnifique.

Je suis éperdu de plaisir. Je l ...

... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite


Mots-clés : En partie vraie, Trav, Trans