Il était presque minuit quand je suis monté dans la rame vide du dernier métro de la ligne 6. Je revenais d’un dîner un peu long, franchement chiant, avec des collègues que je connaissais à peine. L’air était moite, presque collant. J’avais déboutonné le haut de ma chemise pour respirer un peu, et je sentais la sueur glisser doucement entre mes omoplates.
Le wagon était désert, à l’exception d’un type assis tout au fond. Il portait un débardeur noir qui moulait parfaitement ses épaules et ses bras. Il avait une barbe bien dessinée, et ce regard… intense, direct, presque provocateur. Nos yeux se sont accrochés à la seconde. Il ne les a pas détournés, au contraire, il m’a observé comme si j’étais exactement ce qu’il attendait.
Je me suis assis en face de lui, sans trop réfléchir. Il y avait quelque chose dans l’air. Une tension électrique, presque animale.
— T’as chaud, toi aussi ? m’a-t-il demandé d’une voix grave, un peu rauque, terriblement lente.
J’ai hoché la tête. J’étais tendu, nerveux, mais pas de stress — c’était autre chose. Comme une fébrilité dans le bas-ventre.
— Moi c’est Julien, j’ai dit.
— Malik.
Il a souri, un sourire un peu en coin, puis il a laissé son regard descendre sur moi sans aucune gêne. Il a lentement parcouru mon torse, s’est attardé sur ma gorge, mes bras, et enfin, mes lèvres. Il m’a regardé comme s’il pouvait déjà m’imaginer nu, haletant, offert.
— Tu comptes descendre bientôt ? j’ai murmuré, sans trop savoir pourquoi.
— Pas avant toi.
Ce qu’il a dit, la manière dont il l’a dit, m’a fait frissonner. Il s’est levé sans se presser et s’est approché jusqu’à s’asseoir juste à côté de moi. Nos jambes se sont frôlées, puis touchées. Sa chaleur irradiait contre ma peau. Il a levé une main, presque avec douceur, et a effleuré mon cou.
— Je peux ? a-t-il soufflé.
J’ai hoché la tête.
Il s’est penché et a léché doucement une goutte de sueur qui coulait le long de ma gorge. C’était un simple contact, mais j’ai eu l’impression que ma peau prenait feu. J’ai tourné la tête vers lui, nos visages si proches que nos souffles se mélangeaient. Nos lèvres se sont trouvées, se sont frôlées, puis se sont cherchées avec plus d’envie. On s’est embrassés. Lentement d’abord, puis avec une intensité qui m’a coupé le souffle.
Ses mains ont commencé à explorer. Il a ouvert ma chemise davantage, a laissé ses lèvres glisser le long de mon torse. J’ai gémi, incapable de retenir ce que je ressentais. Mes mains, elles aussi, sont parties à la découverte. J’ai glissé mes doigts sous son débardeur, sentant la chaleur de son ventre, les lignes de ses muscles, le chemin de ses poils qui descendait doucement.
Le métro continuait sa course, indifférent, mais moi, j’avais l’impression d’avoir quitté le monde. J’étais avec lui, là, dans cette bulle moite et sensuelle. Il a défait ma ceinture, sa main a glissé sous mon pantalon, ses gestes sûrs, précis, irrésistibles. J’ai soupiré, la tête basculée en arrière. Mon corps entier vibrait sous ses caresses.
Je ne suis pas resté passif. Je voulais le sentir, le toucher, le rendre fou. Ma main est allée chercher la tension sous son jean, et je l’ai sentie, dure, brûlante, impatiente. Son souffle s’est accéléré. On se caressait, se dévorait, s’embrassait comme si on allait se perdre l’un dans l’autre. Comme si c’était vital.
Il n’y avait plus de temps, plus de pudeur, plus rien d’autre que nos souffles saccadés, la moiteur de nos peaux, le roulis discret du métro qui filait sous la ville endormie.
Quand on est arrivé au terminus, on était encore haletants. Les vêtements en vrac, les lèvres gonflées, les regards brillants. Il m’a embrassé une dernière fois dans le cou, doucement.
— On se revoit ? m’a-t-il glissé.
J’ai souri, essoufflé, encore électrisé.
— Tous les soirs, s’il le faut.
Il s’est levé doucement, rajustant à peine son débardeur, son regard encore brûlant de ce qu’on venait de faire. J’ai suivi le mouvement, à contrecœur, une part de moi ne voulant pas que ça s’arrête là. Mais Malik ne s’est pas éloigné. Il s’est tourné vers moi dans la station déserte, puis m’a attrapé doucement par le poignet.
— Viens.
Il ne l’a pas dit comme une demande. C’était une certitude. Je l’ai suivi sans réfléchir, comme poussé par un besoin viscéral.
On a traversé les couloirs silencieux de la station jusqu’à une petite porte de service entrouverte. Il semblait connaître les lieux par cœur. Une cage d’escalier en béton brut, éclairée par des néons fatigués, nous a accueillis dans une lumière crue. Et là, sans prévenir, il m’a plaqué doucement contre le mur, ses mains venant encadrer mon visage, son corps chaud contre le mien.
Son souffle était plus rapide, ses yeux brûlaient. Il a repris mes lèvres avec une urgence nouvelle, plus profonde, plus affamée. Il embrassait comme un homme qui avait retenu trop longtemps un désir impossible à contenir. Je l’ai senti durcir contre moi à travers nos jeans encore à moitié défaits, son bassin cherchant le mien avec des mouvements lents mais insistants.
Ses mains ont glissé sous ma chemise, la poussant sur mes épaules jusqu’à ce qu’elle tombe au sol. Il a descendu ses lèvres le long de mon cou, puis sur mon torse, mordillant la peau, traçant un chemin de feu jusqu’à mon ventre. Je ne pouvais plus penser. Je n ...
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