La beauté de Ganymède
Ce dimanche, j'ai rendez-vous chez nous, c'est à dire chez Adèle et moi, avec un homme rencontré sur internet : 30 ans, divorcé, bisexuel, cheveux bruns, imberbe, grand et mince, sensuel à l'extrême dit-il. Je me jette à l'eau, je tente, j'y suis autorisé. Adèle, ma femme est partie la semaine dernière pour un long séjour à l'étranger et malgré mon amour pour elle, avec son accord, j'ai décidé de faire enfin les expériences sexuelles dont j'ai toujours rêvé. Serait-ce une trahison ? Je ne sais mais je suis sûr qu'au fond d'elle même elle le souhaite. Elle me l'a dit en tout cas. Sans doute aussi a-t-elle le même désir de transgression.
Ainsi j'attends comme convenu nu sous ma robe de chambre, tout ému à l'idée de cette rencontre d'un après-midi, mon sexe déjà alourdi et vaguement dressé par l'excitation de l'attente, le coeur battant et la gorge nouée.
Serai-je déçu ? Souvent la réalité semble bien triviale au regard du rêve que l'on a fait. Je l'imagine beau comme un dieu, sculptural, debout superbement devant moi, offert, souriant de sa beauté et de son pouvoir. Pour moi je sais mon corps déjà éprouvé par l'âge, mes cheveux poivre et sel, mon visage un peu fatigué et mon sexe moins triomphant qu'autrefois. Mais mes désirs sont intacts et mes pulsions toujours vives, je saurai aimer cet inconnu avec tendresse et passion au delà des tabous et des convenances car, tout simplement, j'en éprouve une attente qui m'emplit le corps tout entier et me fait frissonner. Enfin je vais ressentir ce plaisir nouveau, pervers, interdit de partir à la découverte d'un corps d'homme en chacun de ses détours charnels et sans doute, j'en frémis, de sentir sous la caresse de ma main s'épanouir et se dresser un sexe chaud et lourd. Je ne peux rester assis, je marche de long en large, conscient de ma nudité et excité de l'exposer ainsi découverte par ma robe de chambre débraillée.
Enfin, il sonne à ma porte, c'est l'heure dite. J'ouvre prestement et ne suis pas déçu : il est effectivement très beau, grand, le visage fin aux traits réguliers et les cheveux bouclés. C'est une statue grecque comme il en est tant au Louvre magnifiant l'homosexualité. Je pense en le voyant au divin Ganymède, le plus beau des mortels, qui paissant ses brebis plut tant à Zeus que celui-ci l'emporta dans l'Olympe pour l'aimer à son aise. Pendant qu'on se serre brièvement la main, mon peignoir entr'ouvert ne lui cache pas grand chose de mon trouble. Il semble lui aussi un peu ému mais n'en dit rien. Je le conduis jusqu'au canapé le fait asseoir et lui offre un café qu'il accepte. Je m'affaire à nous faire couler deux espressi, serrés comme à Naples et que l'on nomme là-bas crema di cafè. Je viens m'asseoir à son côté. Nous nous présentons, nous nous disons nos souhaits, nos désirs mais je sens que, comme moi, il a hâte de passer ce moment de convenance et qu'il est temps de faire le premier pas. Je pose doucement ma main sur la bosse qui gonfle la braguette de son pantalon et je sens sous l'étoffe une verge qui n'est plus sage. Trêve de civilités, il est venu pour ça et nous éprouvons autant de désir pressant l'un que l'autre. Il se tourne vers moi, me saisit à son tour et m'embrasse sur les lèvres insérant profondément sa langue dans ma bouche. C'est un baiser chaud, musqué, envoûtant qui m'envahit d'un trouble intense. Le baiser d'un homme.
4
Je commence à bander, saisi d'un trouble inconnu et lascif. J'ose descendre la fermeture éclair de sa braguette, il n'a pas mis de slip, et je sors d'un geste son membre déjà dressé : il est impressionnant, long, épais, charnu, son gland fièrement décalotté est cramoisi et luisant. J'effleure de mes doigts la peau tendre et soyeuse du gland gonflé de sang. Je le sens palpiter sous ma caresse. Son érection se fait plus tendue encore, presque douloureuse, au point que de petits spasmes agitent sa verge. Je la prends tendrement dans ma bouche et la mouille doucement de ma salive, lui arrachant des petits gémissements de plaisir tandis qu'il arque son dos pour mieux sentir ma langue aller et venir.
M'arrachant de ma besogne, je lui demande en grâce de se mettre entièrement nu, debout, de profil, et de s'exhiber ainsi devant mes yeux, le sexe fièrement dressé devant lui. Il accepte volontiers et se déshabille en hâte sans rien perdre de son érection. Chemise, chaussures, chaussettes, pantalon tombent à terre et il se met enfin debout devant moi, avec coquetterie et même, sûr de la beauté de son corps nu, avec un zest de provocation. Le voir ainsi le sexe bien raide jaillissant de sa touffe luxuriante dont les poils bouclés sont dorés par un rai de soleil couchant est intensément érotique. Son ventre plat, ses cuisses longues et son torse imberbe dégagent une impression de beauté virile qui me pénètre jusqu'à l'âme. Je lui dis mon émerveillement et nous sommes tous deux saisis d'impatience. Je retire mon peignoir et le jette à terre pour être moi aussi complètement nu. Sa nudité est vraiment superbe avec son corps musclé, son phallus majestueux et ses testicules lourds et gonflés fascinent mon regard : le vice luit dans ses yeux bleus. Je me lève à mon tour, érigé face à lui. Nous plongeons nos regards l'un dans l'autre et nous nous enlaçons. Bouches soudées, langues mêlées, queues pressées l'une contre l'autre, ventre contre ventre, nous sommes enivrés de passion. Je l'entraîne vers la chambre : toujours soudés l'un à l'autre nous marchons vers le lit en nous frottant cuisses, poitrine et verge. Nous sommes sous l'empire du sexe. Je me jette sur le lit et lui fait comprendre qu'il doit venir sur moi tête bêche. Il se met donc au dessus de moi, laissant pendre ses testicules sur mon visage, et enfourne ma verge dans sa bouche. C'est bon, je prends dans ma bouche ses couilles pesantes, je salive dessus, je les lèche à petits coups de langue...
Je sens sa queue roide qui frappe ma poitrine, je la saisis et la masturbe vigoureusement tout en continuant à le dévorer. Je n'avais auparavant pas conscience que l'on pouvait franchir envers un corps d'homme les mêmes limites de la pulsion sexuelle qu'avec celui d'une femme saisie d'une frénésie de désir. De son côté il me prend la verge à pleine bouche et l'enfonçe jusqu'à la garde au fond de sa gorge. Il me caresse légèrement les testicules et le sillon jusqu'à titiller ma rondelle dans un mouvement circulaire et la pénétrer à peine avec son doigt Nous geignons ensemble. Nous sommes au coeur d'une jouissance nouvelle en tout cas pour moi. Gourmands l'un de l'autre, nos odeurs se complètent et s'harmonisent, aucune retenue, aucun dégoût, du plaisir pur. Je craignais une légère répulsion à l'égard d'un corps d'homme plus rude que celui d'une femme : il est beau, entièrement épilé, sa peau est douce, son odeur est un parfum.
5
On se gouine sans retenue, on se caresse, on se frotte le cuir, on se bouffe le sexe, on n'en peut plus. J'ai très envie de lui : je lui demande de se reto ...
... Connectez-vous pour lire la fin de cette histoire érotique | Inscription 100% gratuite
Ce site est réservé à un public MAJEUR. Il contient des images et textes à caractère sexuel qui peuvent choquer certaines sensibilités. Merci de quitter si vous êtes mineur(e).
U.S.C. 2257 Record Keeping Requirements Compliance Statement
Oui, j'ai + de 18 ans ! Non, je suis mineur