Le lendemain matin, une sonnerie stridente nous réveilla, il fallait nous lever, j'étais un peu en vrac, je n'avais pas beaucoup dormi. Je vois Nicolas se lever, il m'a regardé avec un sourire de satisfaction par rapport à ce que je lui avait fait pendant la nuit, il pouvait être heureux je l'avais bien vidé, il devait avoir les couilles bien vide.

Le matin, on n'avait pas droit à une douche, juste se laver au lavabo, se raser et ensuite s'habiller, c'était assez rapide. Il y avait des gars qui venaient simplement en slip d'autres qui restaient en pantalon de pyjama. Ce fût encore pour moi l'occasion de mâter les paquets des mecs en slip, il y avait toutes les chambrées. La pièce était grande, les lavabos ne faisaient qu'un seul tenant avec des longs miroirs, on se plaçait devant les robinets qui étaient proche les uns des autres ce qui ne me déplaisait pas, je me mis entre deux mecs assez costaud qui étaient en slip, j'ai pas arrêté de les matés, c'était des gars de deux chambrées après la notre. Ils ont bien vu que je regardait leur paquet, ce qui les gênait pas, d'ailleurs par la suite un dimanche j'en ai bien profité mais je vous le dirais plus tard.

Une fois que j'ai eu fini de me laver et me raser, direction la chambre pour s'habiller, j'avais fais vite car entrant dans la chambre il n'y avait que Jean-Luc, il était entrain de s'habiller et me voyant arrivé il m'interpelle :

- Tu as bien dormi ?
- Oui merci, pourquoi ?
- Ben tu as une mine fatiguée....
- C'est normal avec tout ce qu'on a fait hier...
- Oui c'est vrai, tu as fait beaucoup de chose hier, surtout hier soir dans la nuit....
- Heu... tu veux dire quoi par là....
- Ben toi et Nicolas, ça se passe bien....
- Ben oui, il est sympa...
- Je peux être sympa aussi et avec moi tu aurais ma bite dans ton cul de salope, je pensais pas qu'un pédé pourrait faire son armée, tu dois drôlement triqué quand tu nous vois, tous ces mecs à moitié à poil, je ne sais pas si tu pourrais rester si j'en parlais au sergent.....
- Nan, ne dis rien et je....

Et à ce moment là, commence à arriver les autres gars. Notre conversation pris fin, mais je savais qu'il fallait que je fasse en sorte qu'il ne dise rien au sergent sinon j'allais être mal, mes parents ne sont pas au courant que je suis homo et si je me fais virer du Service National, ils seraient pourquoi.

On est tous habillé, le sergent ouvre les portes des chambres une à une et hurle pour qu'on sorte et qu'on se mette en rang pour aller prendre le petit déj.

Une fois le petit déj passé on a commencé à faire toute sortes d'exercices physiques, la vie de bidasse en quelque sorte, l’apprentissage de la marche au pas, du salut des gradés. On avait même droit à des cours dans des salles de classe assez miteuses. D'ailleurs c'est à ce moment là que Jean-Luc s'installa auprès de moi. Moi, il est vrai que j'aurais aimé être à côté de Nicolas. On était au fond de la salle, qui était assez grande, il y avait plusieurs sections. Les bureaux, c'était des vieilles tables en bois, celle qu'on avait au collège, deux par table. Sur la table, il y avait un cahier pour chacun avec un nécessaire d'écriture. Nous voilà retourné à l'école... C' ...

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