Je suis maintenant en internat à Mirepoix.
Je ne retrouve la famille et mes potes qu'à partir de vendredi soir jusqu'à dimanche fin d'aprem.
Le mercredi je suis coincé dans ce petit bled, charmant mais perdu.
Il y a bien Pamiers mais à une vingtaine de kilomètres.
Je me fais quelques potes au lycée et en dehors, mais rien côté cul.
Même si quelques-uns méritent un bon moment en tête à tête.
La loi sur l'homosexualité est abolie, mais les mentalités n'ont pas évoluées. Donc il vaut mieux cacher le fait qu'on soit bi.
Selon le dortoir, on est 2 ou 4 par chambre.
Moi je suis avec 3 autres camarades.
Le mercredi, c'est mortel. Très peu de lycéens et certains internes arrivent à passer l'aprem chez la famille à Pamiers ou Foix.
Moi, de Toulouse, je ne peux pas.
Quand il fait beau, on se balade à Mirepoix, c'est tout petit mais agréable.
Les jours de pluie, on préfère étudier dans une salle de perm ou à la bibliothèque.
Parfois, je rejoins un camarade dans sa chambre.
On discute et je devine qu'il est encore puceau à bientôt 18 ans.
C'est pas un drame mais beaucoup préfèrent s'inventer une petite copine.
Un jour, il sort une boîte où il met son argent. Il a peut-être 500 ou 600 francs.
- putain! T'en as, du peze!!!
Il en retire quelques pièces pour aller boire une boisson chaude et une chocolatine.
On se retrouve devant le distributeur puis on continue à discuter.
- d'où tu sors tout ce pognon?
- le weekend, je donne un coup de main à mon oncle qui tient un bar. Il me donne 100 balles par jour, y'a aussi les pourboires.
- putain! Je me ferai enculer pour moins que ça!
- ah quand même?
Le mercredi d'après, il me demande si je veux qu'on aille dans sa chambre.
J'ai fini de réviser, donc j'ai du temps à perdre.
- t'étais sérieux quand tu as dit que tu te ferais enculer pour moins de 100 balles.
Je lui réponds en rigolant.
- pour 100 balles, je mords le coussin! Ouais!
- tu l'as déjà fait?
- non! J'y ai jamais pensé!
-ah! OK!
Il a l'air déçu.
- pourquoi? Tu me les aurais donné?
- non, c'est juste comme ça!
Je comprends qu'il a bien envie de se vider les couilles.
- si tu me files 100 balles, je m'allonge.
- bah!
- tu me crois pas?
- 100 balles?
- donne!
- tu te fous de ma gueule.
- ferme la porte à clé et tu verras!
Je sais que le mercredi, il est seul jusqu'à l'heure du repas du soir. Mais on ne sait jamais.
- tu t'es déjà fait enculer pour 100 balles?
- non, mais je veux bien essayer.
Je n'allais pas lui raconter ma vie. Et s'il s'aperçoit que le passage est déjà fait, on verra bien sa réaction.
Il se lève en hésitant pour fermer la porte à clé et revient, ne sachant pas comment commencer.
- donne-moi le fric!
- tu vas pas te barrer avec?
- par où? En sautant par la fenêtre du deuxième étage?
Il ouvre la boîte et me tend un billet.
Il me regarde le mettre dans la poche et enlever mon pantalon et le caleçon.
Je m'allonge à plat-ventre sur son lit en écartant les jambes.
Il me regarde pas décidé.
- si tu attends que ton voisin revient, tu auras perdu 100 balles pour rien.
Il finit par baisser ses affaires et se met entre mes jambes.
Il essaye de m'enculer à sec.
- oh, mets de la salive!
- pourquoi?
- pour que ça glisse, con!
Il n'a pas compris que ce n'est pas ma première fois.
Il m'encule pendant 2 ou 3 minutes avant d'éjaculer.
Le pauvre. Cent balles en si peu de temps.
Il ne s'est pas aperçu que je n'ai pas eu mal.
- t'es content?
- ouais !
- c'est la première fois que tu baises?
- nooon!
- allez! Tu peux le dire! Tu peux me faire confiance. Tu veux quoi d'autre comme preuve?
Il ne veut pas avouer.
On parle d'autres choses pendant un moment.
- si tu veux on peut recommencer pour 50 balles.
- je bande plus.
- tu veux ou pas?
- je veux bien! Mais com...
Je ne lui laisse pas le temps de répondre.
J'avale son chibre.
Il a d'abord un geste pour me repousser, puis comprend ...

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