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sur un banc (partie 1)

Publié par : wilson le 02/06/2021

Cette histoire est vraie, elle m’est arrivée l’été 2019.
Il faisait chaud cette nuit là, une nuit de moiteur où je ne trouve pas le sommeil, je tourne et retourne en nage dans mon lit sans parvenir à m’endormir et cette démangeaison dans mon bas ventre, ce désir qui augmente et qui s’insinue au creux de mes reins et tourne à l’obsession…. Mais il est tard. Il n’y plus ni bus ni métro et je n’ai pas envie d’aller draguer à pied. Tous les lieux que je connais sont loin.
Je me décide pourtant à me lever et à sortir faire un tour dans le quartier, je ne m’attends pas à trouver un plan cul, vu l’heure, mais au moins l’air me paraît plus frais dans la rue et marcher me calmera un peu. J’emporte néanmoins une capote à tout hasard. J’enfile juste un short et un t-shirt, pas besoin de boxer ou de chaussettes, et me voilà dans la rue.
L’air est effectivement un peu plus respirable que dans mon studio surchauffé, il y a un bref filet de vent qui renouvelle un peu l’air et me fait du bien.
Je erre sans but dans mon quartier, quasi désert en ce mois d’août. D’ordinaire, même à 2h30 du matin il est plus vivant. Il y a de nombreux bars tout près et ils attirent une jeunesse étudiante toujours prompte à faire la fête, moi-même il n’y a pas si longtemps…
Voilà bien une demi heure que je traîne mon ennui, ne croisant que quelques fantômes éméchés, titubant pour regagner leurs lits. Les bars sont en train de fermer et chacun rentre chez soi.
Je n’ai toujours pas sommeil mais je fatigue un peu et avisant un banc dans un petit espace vert en bordure du boulevard sur le quel je marche, je décide de m’y asseoir.
La chaleur au creux de mes reins s’est apaisée mais l’envie tenaille toujours mon bas ventre et assis là sur ce banc, j’entre en semi érection en repensant aux quelques beaux garçons que je viens de croiser. J’en aurai volontiers accosté plus d’uns s’il avaient été seuls, mais soit ils étaient avec un groupe d’amis, soit avec de jeunes filles, et ce n’est pas un lieu de drague ici.

Je n’ai donc accosté personne et j’en suis à penser rentrer me satisfaire en solo à la maison, ce qui m’aidera à dormir, quand un bonhomme s’approche en titubant. Il ne semble pas m’avoir remarqué, il titube sans se soucier de ce qui l’entoure et après un bref coup d’œil je m’apprête à faire de même. Mais il s’approche, viens se positionner face à un des arbres qui entourent mon banc, défait sa braguette et se met à pisser, visiblement trop saoul pour s’apercevoir qu’il est en train de pisser sous mes yeux sans que je ne puisse rien rater du spectacle, ou pour seulement s’en soucier.
C’est un maghrébin, plus âgé que moi, je dirai milieu ou fin de quarantaine. Il est mince, les cheveux ras, grisonnant, et un air vaguement gamin sur le visage, en dépit de la fatigue et de l’alcool.
Son sexe est de bonne proportion, circoncis bien sûr, et il relâche un jet d’urine dru et odorant dont le fumet me parvient aux narines.
Ce n’est vraiment pas mon genre de mec et je n’ai pas envie de lui. Cependant je ne suis qu’à 2 mètres de lui et, par correction, tandis qu’il soupire d’aise en se soulageant, je décide de me racler la gorge pour signaler ma présence.
Il lève la tête et me jette un regard avant de baisser la tête vers son sexe qu’il secoue alors pour évacuer les dernières gouttes et se rajuste. Il vient s’affaler sur le banc et me tend la main en articulant péniblement « salut ». J’ai gagné, je vais me taper la discussion avinée du poivrot en manque d’amis et dont j’aurai toutes les peines du monde à me défaire.
Je serre néanmoins sa main (en faisant abstraction de ce quelle tenait il y a quelques secondes encore) et répond à son salut.
Il me demande avec un fort accent, si je vais bien, comment je m’appelle et ce que je fais là tout seul si tard. Gagné! Il veut discuter! Pourquoi ça tombe toujours sur moi?
Je lui donne mon prénom, répond que je vais bien, merci, et que je prends le frais car chez moi il fait trop chaud et je n’arrive pas à dormir.
Il me demande alors si j’étais dans un bar avec des amis, je lui réponds que non. Il s’en étonne et me dit qu’à mon âge je dois m’amuser (super le couplet sur la façon de je dois mener ma vie, j’attendais que ça!!!) et que lui il en profite, sa femme l’a mis dehors alors tout les soirs il sort boire un verre (un seul? vraiment?) et s’amuser avec les jolies femmes (mouais).
Je lui réponds que je sors souvent boire avec des potes mais que ce soir je n’en avais pas envie et que maintenant je vais rentrer dormir. Il acquiesce et me dit qu’il va rentrer aussi et me tend la main pour me dire au revoir (ouf!!).
Tout en me serrant la main, il me dit que ça lui a fait plaisir de me rencontrer et de discuter avec moi, que je suis gentil etc.… Je souris poliment en lui disant au revoir pour la 5 ou 6ème fois mais il n’en finit pas de me dire au revoir tandis que sa main gauche réajuste ostensiblement son entre jambe, et me propose de faire un bout de chemin ensemble parce qu’il habite le quartier.
Je refuse un peu plus fermement. Il me dit alors que j’ai raison, qu’il est tard et que lui aussi est fatigué et il finit quand même par me libérer.
Je tourne les talons pour repartir chez moi. Visiblement je lui ai tapé dans l’œil... bah il a juste envie de baiser et la première personne qui lui tombe sous la main fera l’affaire… et puis il a quand même beaucoup insisté sur le fait qu’il draguait des femmes… mais enfin je vais pas imaginer quoique ce soit avec lui, voyons!!! J’ai beau être en manque je me respecte suffisamment pour pas me taper le premier poivrot venu!!!
Il n’empêche que cette démangeaison dans le bas ventre est toujours là… Oui mais... mais il est saoul et puis circoncis, et je n’aime pas tellement les mecs circoncis… circoncis c’est vrai mais jolie queue…voilà que je recommence à bander… et puis après tout pourquoi pas?
Je fait demi tour et retourne hésitant vers le banc. Il n’y est plus bien sûr et je suis presque soulagé quand je l’aperçois au loin marchant en direction du canal. Je décide alors de le suivre et dans ma tête les idées se bousculent: je le rattrape et lui propose de le raccompagner chez lui? Je l’invite chez moi?
Nous longeons à présent le canal et je le vois alors s’approcher d’un abris bus où patiente une femme black un peu forte et dont la tenue et l’attitude ne laissent pas de place à l’interprétation: une pute! Il a envie de baiser et son choix est fait visiblement!!
Je n’ai plus qu’à rentrer chez moi. Je le regarde pourtant encore alors qu’il palabre avec elle, mi soulagé mi rageur de ne pas avoir saisi cette occasion et mon bas ventre qui me travaille de plus belle, je bande presque totalement maintenant et heureusement qu’il est tard car je suis nu sous mon short en lin et il ne dissimule rien de mon état.
Je vais repartir quand je le vois faire de même, seul.
Il a laissé la pute là et recommence à marcher, je le suis donc à nouveau et accélère la cadence, bien décidé à le rattraper et à ne plus laisser fuir une chance de m’envoyer en l’air, quitte à me faire jeter!
Au passage et devant mon état décidément bien visible, la pute m’interpelle à mon tour à grand coup de bonsoir chéri, tu as besoin on dirait… je lui fait non de la tête et continue ma poursuite.
Trois cent mètre encore et il s’approche de la porte d’un immeuble, il tape un code sur le clavier alors je m’élance pour le rattraper avant que la porte ne se referme. Trop tard! La porte claque à quelques centimètres de mes doigts mais par chance elle est vitrée, je le vois agripper la rampe d’un escalier et il est déjà à mi hauteur… Alors je frappe au carreau pour lui signaler que je suis là.
Après une deuxième série de coups, il s’arrête et se retourne vers la porte. Il m’aperçois et redescend. Il ouvre et tout surpris me demande comment je l’ai trouvé, comment je suis arrivé là? Je lui souris et lui dit que j’ai encore envie de parler avec lui, il se caresse l’entre jambe et me dit «tu veux parler?» «oui parler… ou autre chose…» Il me chuchote alors «viens! Et ne fait pas de bruit… mes voisins… je veux pas qu’ils sachent…»
J’acquiesce et lui emboîte le pas dans l’escalier. Parvenu au 2ème étage, il me renouvelle ses consignes sur le silence et ouvre la porte d’un petit studio, très sommairement meublé d’une kitchenette, d’une table et d’une chaise, et d’un matelas à même le sol dont les draps mériteraient bien un tour de machine à laver.
Il m’embrasse alor ...

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