Mon appartement se trouve sur les hauteurs de Nîmes. Au sommet de plusieurs rues pentues plus que de raison. Les soirs d'hiver celles-ci sont dangereusement vides, heureusement éclairées de lampadaires aux lueurs orange, qui plongent l’endroit dans une ambiance aussi austère que chaleureusement poétique à la tombée des premiers flocons de neige. Ce sentiment de malaise est réconfortant.

Après une soirée dans le centre-ville avec des amies, je rentre chez moi, couvert d'une fine veste blanche. Une voiture descend la rue que je remonte. Elle ralentit à ma hauteur. Les yeux enivrés du spectacle hivernal environnant, j'accélère mon ascension. La même voiture noire se présente de nouveau dans le virage en hauteur pour ralentir une fois de plus à son approche, avant de s'arrêter à côté de moi. La vitre côté conducteur se baisse. Il s'agit d'un rebeu, la trentaine. Les cheveux noyés dans le gel et une barbe fraîchement entretenue. Je me demande comment il peut conduire avec ses lunettes de soleil. Il reste tout de même charismatique dans sa veste verte moulante et une chaîne autour du cou. Il me demande :

«Tu fumes ?»

Cette simple question fait s'envoler mes craintes. Je me penche à sa vitre :

«La cigarette ou la pipe ?
Comme tu veux !»

Voyant mon sourire, il me signe de la tête :

«Allez, monte !»

Sans hésiter, je fais le tour de son Audi A3. J'ouvre la portière sans grande précaution. En m'installant, je remarque l'odeur luxueuse des matériaux neufs prise dans la chaleur du chauffage qui tranche avec la température extérieure. Le siège est d'un confort inattendu. Je jette un rapide coup d’œil à la technologie du tableau de bord. Sans me regarder :

«T'habites où ?
Ah, mais on ne va pas chez moi.
Tu connais un coin ?»

Autant lier l'utile à l'agréable. Ce beau gosse pourrait aussi être mon chauffeur.

«Le réservoir, au-dessus du parc.»

Il approuve. Inutile de lui indiquer le chemin, il le connaît déjà. Ses mains glissent sur le volant en cuir. Il émane de lui une sensation de contrôle et de puissance, comme s'il était prêt à dompter le moment. Dans un silence absolu, il démarre.

Il se gare devant le mur en béton qui sert de base au réservoir. Tout en prestance, il ouvre sa veste sous laquelle il porte un t-shirt blanc qui moule ses tétons en transparence. T-shirt également bosselé par ses poils du torse tellement il est serré. Il en devient encore plus sexy, ses pectoraux ainsi mis en valeur ! Il tourne la tête vers moi en abaissant d'un pouce l'élastique de son jogging vert, assorti à sa veste, et de son boxer gonflé pour dévoiler une bite déjà raide.

«Allez, fume ta pipe !»

Je me penche sur ce levier de vitesse et sent la fragrance délicate de lessive imprégnée dans son entrejambe. J'aperçois quelques poils noirs au pubis. Je lui relève légèrement le t-shirt pour apprécier l'ensemble de sa pilosité, mes doigts se perdant dans sa touffe à l'image de sa barbe. Je commence à le sucer. Sa bite est bonne. La taille idéale pour ma bouche.

N'arrivant pas à lui caresser les boules comme il se doit, je les lui remonte. Elles sont lisses. Monsieur prend soin de lui. Et les cale sur l'élastique de son boxer. Boxer blanc imprimé de petits ballons et de bonbons emballés dans du papier. Je souris devant cette image qui casse celle de mâle viril qu'il se donne.

Ce qui me frappe durant la sucette que je déguste est toujours cette odeur qui me berce. J'ai remarqué que la bite des arabes sentait toujours très bon, du moins de ceux que j'ai rencontrés.

Son ventre se contracte au gré de mes va-et-vient qu'il accompagne d'une main posée sur ma tête. Il se cambre légèrement pour donner de petits à-coups, rendant ainsi son plaisir sans doute plus grand.

Il ne dit rien sinon des gémissements.

Me doutant qu'il n'y aurait rien de plus, je m'applique à le sucer du mieux que je peux, ce qui semble fonctionner. Ma langue tourne autour de son gland circoncis. Je malaxe ses boules d'une main. Je caresse et emmêle le ...

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