Cet été, j'ai eu la chance d'être saisonnier dans un camping. Situé au bord de la rivière, sous les arbres, le cadre de travail sent déjà les vacances. Et particularité, ici tout peut se faire nu. En effet, le camping est naturiste et me permettra de lier travail et mode de vie.

J'ai quitté mes vêtements le jour de mon arrivée pour les plier dans ma valise et ne les remettre qu'à mon retour. Aussi, j'ai pu passer la saison entière les fesses à l'air. C'est la première fois que je reste nu aussi longtemps.

L'été n'est pas très chaud et le camping se remplit peu à peu. J'entame donc mon travail, toujours souriant, la priorité aux vacanciers. Je réponds aux questions et fais au mieux pour que tout se passe bien pour eux.

Mais qui dit emploi saisonnier, dit aussi employer des saisonniers. C'est le cas d'Estevan, régulier ici, chargé des animations. Il a 30 ans, les cheveux à la brosse. Avec son sourire charmeur et sa peau parfaitement bronzée, il ne passe pas inaperçu. Toujours vêtu uniquement de son sac à dos, il ne porte rien d'autre que sa toison sur le torse et une touffe de poils noirs entre les fesses. Bien qu'on soit voisins, on se croise régulièrement en échangeant des salutations rapides sans jamais prendre le temps de se parler.

Un après-midi de repos, je fais mes longueurs à la piscine, mais en dos crawlé, difficile de voir où je vais. Sans repère dans le ciel, je dévie facilement. Arrivé au bord, mon bras heurte quelqu'un. Je me retourne pour présenter mes excuses et c'est Estevan, assis sur le rebord de la piscine, les pieds dans l'eau. D'où je suis, je me retrouve avec la tête au niveau de son sexe. Un sexe moyen au pubis tondu et doté d'un si long prépuce qu'il en touche presque la surface de l'eau.

Il me sourit d'en haut. Par politesse je me décale et on commence à discuter. Il me raconte ses saisons précédentes ici, mais ses propos deviennent confus. Sans transition, il se lance dans des métaphores auxquelles je ne comprends plus rien.

«Pour faire clair, j'aime baiser. J'ai mes plans baise ici. Mais je fais attention à qui je le dis.
- Pourquoi tu m'en parles ?
- Pour prendre les devants. Ne crois pas tout ce que les autres racontent.»

Le soir même il organise une soirée entre saisonniers sur la terrasse de son bungalow. J'arrive le premier, nu, et il est assis à table, à poil aussi, sans chaussures ni chaussettes.

La conversation est d'abord banale, mais les autres invités n'arrivant pas et Estevan qui enchaîne les bières, le sujet devient plus sexuel. Je lui demande de m'en raconter davantage sur ses plans Q. Visiblement, c'est un queutard qui a ses régulières. Il enchaînent ensuite sur les plans des collègues de travail. J'apprends que tout le monde est assez libérés ici, l'avantage étant que personne ne se pique ses conquêtes, hors plans à trois, voire plus ! Entre ceux déjà en couple, un jeune qui aime les femmes mûres, Estevan qui préfère les jeunes, et moi qui suis gay, il y en a pour tous les goûts. En somme, on y prend du bon temps dans le respect.

Je sens alors mon ...

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