Je me réveille et je vois David m'observer.
- salut David!
- salut!
- tu fais encore une drôle de tête! T'as mal dormi?
- si, si! Et toi?
- j'ai l'impression que je me suis fait casser le cul mais ça va!
Un petit sourire et ne dit rien.
Je le ramène chez lui avant midi.
- elle travaille souvent de nuit ta mère?
- rarement, pourquoi?
- si vous refaites une autre soirée, j'aimerais bien en être!
- tu habites trop loin pour rentrer de nuit!
- si c'est chez toi où chez Jean-Luc, je pourrais dormir sur place!?!?!
- t'as pas peur de dormir avec moi?
- pfff! C'est peut-être toi qui devrais avoir peur!
- je me drogue pas! Je risque rien! Si tu veux me faire le cul, va falloir que tu m'assommes!
Il me tend la joue pour me faire la bise en guise d'au-revoir pour la première fois. Je raconte tout à mon meilleur copain. Il ne me croit qu'à moitié, disant que David n'a pas l'air d'être pédé.
- et moi?
- si tu me l'avais pas dit, je l'aurais jamais cru!
Je passe la semaine chez mon père qui a pris une semaine de congés pour être avec moi. Impossible de revoir le gars qui m'a " vendu " la mob.
Plus rien jusqu'aux vacances de Pâques. Je tente bien quelques allusions pour voir la réaction de David, en vain. Même en minant plaisanter en lui touchant le cul ou les parties. Sans gueuler ou râler, il repousse la main à chaque fois. C'est vrai que chaque fois, on n'est pas seuls.
Ma mère doit travailler de nuit une fois de plus, juste 2 nuits.
- ils peuvent dormir mais pas d'alcool, cette fois! S'il y en a un qui tombe malade, ça va me retomber dessus!
Je préviens David en premier qui est content d'être une fois de plus autorisé à dormir dehors.
Je croise les copains et on se met d'accord pour ne pas ramener d'alcool.
Le jour venu, Jean-Luc nous dit qu'il doit passer le week-end chez son grand-père.
Moins on est de fous moins on rigole. Mais tant pis. Comme je m'y attendais, deux copains n'ont pas tenu parole. Pas trop d'alcool mais il ne faut pas laisser de traces.
La soirée se passe quand même très bien et le rangement et la disparition des cadavres de bières sont rapides.
- tu dors dans ta chambre?
- qu'est-ce que tu préfères?
- j'aimerais bien qu'on dorme ensemble! On pourrait discuter jusqu'au sommeil!
- d'accord!
En se déshabillant, je ne sais pas si c'est volontaire, son slip reste coincé dans son pantalon.
- merde!
- c'est pas grave! T'as déjà dormi à poil avec moi!
- ouais, mais j'étais bourré!
- je m'en fout, je dors à poil!
Il n'ose pas m'imiter.
Son poids sur mon dos me réveille une fois de plus. Il essaie d'être discret en cherchant ma rondelle. J'écarte vraiment les cuisses et lui facilite la tâche. Je ne comprends pas comment il peut croire que je dors encore. Même quand je lui caresse le bras qui me tient par l'épaule et que je gémis sans simuler. J'attends un peu. Je coince ses jambes et je fais des petits mouvements du bassin. Il se fige et je continue quelques secondes et il reprend. J'appuie sur sa fesse pour l'accompagner.
- après c'est à mon tour!
Il sursaute mais je le retiens. Il ne dit rien et sa respiration s'accé ...

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