« A quel mignon ! Tu as un cul à faire damner les anges !
Tes yeux sont presque capables d’illuminer l’autre face de la terre quand tu regardes ce qui te plait intensément !
Je vois ton visage de minet irrésistible mais j’aimerais contempler tout ton corps entièrement dénudé afin de le coucher sur ma toile. Mon pinceau n’attend que ton acceptation, ta soumission. »
Je suis jeune et je souhaite me faire de l’argent facile. Je me sais gâté par la nature et je suis très ouvert mentalement. Ce mec qui me prend à part dans ce troquet parisien attise ma curiosité et mon avidité. Je lui réponds qu’il peut m’offrir une coupe de champagne et venir s’assoir à ma table s’il le veut. Il fait signe au serveur et vient à mon côté sur la banquette. Il pose directement sa main sur ma cuisse et je le regarde fixement en lui indiquant que je ne lui ai pas permis et que je ne suis pas pédé. Pour autant, je pose ma main sur la sienne et la maintient en place.
Le serveur nous dépose deux coupes de champagnes et ne s’attarde pas. Nous levons nos coupes et je demande à mon bienfaiteur de se présenter. Il s’appelle Emmanuel et se déclare artiste peintre à la recherche d’un modèle masculin pour établir une série de tableaux érotiques en vue d’honorer une demande d’une personne extrêmement riche.
La conversation s’établit et il reste flou sur la prestation qu’il me demande et sur le fond et la forme de ses œuvres à réaliser. Je lui indique que je suis très pudique et qu’il me sera très difficile de me dénuder et encore plus de prendre des poses indécentes (je souhaite lui faire augmenter son offre tarifaire). Je lui demande alors combien il entend me payer. Il me regarde droit dans les yeux et me dit : « Si tu acceptes ma main sur ta cuisse gratuitement, tu es capable de faire ce que je veux. Tu seras largement rétribué, crois-moi. »
De là, sa main remonte ma cuisse et vient chatouiller le dessous de ma couille droite. Mon regard s’illumine et je le vois dans ses yeux. Ma tige se tend, à l’exigüe dans mon boxer. Je sais déjà qu’il a réussi : il me domine. Je n’ai jamais eu que des relations hétérosexuelles mais je suis sous son emprise : je suis curieux de découvrir ce à quoi il souhaite m’initier. Nous continuons notre conversation mais il esquive toutes mes questions. Il m’invite à venir découvrir son atelier qui se trouve à quelques pas. J’accepte (je me soumets).
Arthur ouvre la porte de cette verrière en suffisamment bon état pour qu’il y règne une douce atmosphère en cet automne au ciel gris. Il y règne une température douce et la luminosité me semble très chaleureuse pour y peindre des chefs-d’œuvre. Il me montre, sur différents chevalets, des tableaux de nus et des scènes de partouzes mêlant pour certaines des hommes et des femmes et pour d’autres il n’y a que des femmes ou que des hommes. La toile que je préfère ne comporte que des hommes et il s’en aperçoit à mon regard. Il me prend alors par les épaules et me demande ce qui m’attire le plus dans cette toile. Il y a d’abord toute cette ambiance qui est basée sur cette luminosité que je ne sais qualifier : c’est doux, feutré mais à la fois il y a ce personnage central qui est si lumineux. Il est beau ! Son sexe n’est pas visible car il semble happé par une bouche gourmande. Son regard exprime une excitation intense et illumine peut-être par lui-même ce tableau très coloré finalement. Je dis finalement car la lumière est très graduée des bords vers le centre, centre qui est le regard de ce jeune esthète qui accorde son corps à une horde d’hommes pervers de tous âges et aux physiques singulièrement différents les uns des autres. Je remarque également un homme qui semble âgé et au physique plutôt ingrat mais dont une douceur émane de façon lumineuse. Il transperce tant la toile que je me demande même s’il n’en est pas le personnage principal. Je décris mes ressentis directement à Arthur qui s’en délecte.
Il me félicite pour ma perception de ses œuvres et commence à me dévêtir de façon tout à fait naturelle. Il pose mes vêtements sur une chaise et je l’aide à me dénuder le bas. Je suis nu sans m’être posé la question et il me fait reculer pour que je me retrouve en pleine lumière, pieds nus sur un miroir. Là, il prend une photo qu’il me montre : la lumière est parfaite. Pour autant, il fait la moue : « Il manque quelque chose. » « Je sais. » Et il vient contre moi, en conservant son regard dans le mien. Il approche sa bouche de la mienne et me susurre que c’est au niveau de mon entrejambe que ça pêche. Sa bouche se colle à la mienne, sa langue s’immisce en moi et vient au contact de la mienne pour une rencontre très chaleureuse et pleine de surprises (il embrasse merveilleusement bien) et sa main vient s’emparer de mon sexe qui ne demandait rien tant la situation présente lui paraissait naturelle : je posais simplement pour un tableau de maître. Et le maître me montre désormais son autorité : c’est lui qui décide de l’état de mon sexe et il le veut dressé. Son baiser fougueux et ses palpations sur mon sexe entraînent mon érection et il s’assure que celle-ci persiste en m’introduisant un doigt dans l’anus. J’en suis surpris, désagréablement. Il le ressent et du coup il insiste en effectuant des mouvements de rotations qui me procurent cette fois une sensation nouvelle et très excitante. Je l’encourage à poursuivre en caressant sa main mais il est le maître et se retire de ma bouche, de ma verge et de mon cul. Il prend une nouvelle photo et semble satisfait cette fois. Il me la montre et je suis d’accord avec lui : cette photo est belle.
Il me demande de me tourner et de me baisser en prenant ...
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