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Voyage au Maroc en side car 21

Publié par : pierre49590 le 09/02/2025

Il repartit dans ses méditations.
- Et ?
- Et quoi ?
- Et tu veux me dire quoi ? Ou tu penses à quoi exactement ?
- Moi, je me ferai jamais niquer !
Je lui chuchotais dans l’oreille :
- Ne jamais dire jamais, mon Karim, je crois te l’avoir déjà dit. De toutes les façons, c’est toi qui décideras…
- Heureusement.

Et hop ! Une nouvelle fois pensif…
- Et ?
- Mais quoi encore ?
- Tu veux savoir si je me suis déjà fait niquer, c’est ça ?
- Oui, je pensais à ça, c’est vrai…
Je lui mentis effrontément. Mais pouvais-je faire autrement…
- Non, jamais.
Comme rassuré, il vint presque mendier un baiser, un baiser que je qualifierai d’amoureux avant de me déclarer :
- On est pareil tous les deux, tu vois !


Karim avait toujours été un jeune homme vif et plein d'énergie, mais aujourd'hui, quelque chose en lui avait changé. Alors qu'il se tenait maintenant devant moi, hors de l’eau, encore nu, je ne pouvais m'empêcher de remarquer la transformation subtile, mais marquante, qui l'avait traversé depuis notre dernière rencontre. C’était comme si le jeune garçon que j’avais connu s’était soudain métamorphosé en homme, un homme avec une assurance nouvelle et une certaine maturité dans le regard.
Il se tenait plus droit, les épaules légèrement en arrière, le menton relevé, comme s'il portait maintenant en lui une force intérieure qu’il n’avait pas auparavant. Il y avait une sérénité nouvelle dans ses gestes, un calme que je n'avais jamais perçu chez lui, même dans les moments les plus ordinaires. Sa voix, autrefois pleine de jeunesse et de fougue, s’était faite plus posée, plus grave, comme si ce qu’il avait vécu l’avait ancré davantage dans le monde des adultes.
Karim parlait désormais avec une confiance que je ne lui avais jamais connue, tout en affichant une attitude légèrement détachée, presque nonchalante, qui trahissait une conscience nouvelle de sa propre masculinité. C’était comme s'il avait soudain pris la pleine mesure de son pouvoir, de l'effet qu'il pouvait avoir sur les autres, et qu'il en jouissait secrètement, avec une discrétion maîtrisée.
Je remarquai aussi ses gestes : plus amples, plus assurés, comme s’il occupait enfin pleinement l’espace autour de lui. Il croisait ses bras sur son torse avec une aisance tranquille, son sexe orgueilleusement apparent, se mouvait avec une fluidité nouvelle, presque féline, qui révélait une confiance en son propre corps, une confiance qui n’était pas là auparavant.
Il y avait aussi cette étincelle dans ses yeux, ce mélange de fierté et de satisfaction, comme s'il venait de franchir une étape cruciale de sa vie. Le sourire qu'il arborait n'était plus seulement celui d'un garçon heureux de la vie, mais celui d'un homme qui avait goûté à un nouveau plaisir, à une nouvelle dimension de son existence. Une sorte de sérénité émanait désormais de lui, celle qui naît de la certitude d'avoir conquis quelque chose d'essentiel.
Karim était toujours Karim, mon jeune ami, mais en ce jour, il était devenu plus que cela. Il avait franchi un seuil invisible, et cela transparaissait dans chaque fibre de son être. Il se tenait devant moi, à la fois le même et pourtant complètement différent, comme si le passage de l'enfance à l'âge adulte s'était opéré en un instant, par ce simple rite initiatique.
- Bon. On y va ?
- Si tu veux, lui répondis-je en me rhabillant.
Puis nous rejoignîmes l’Ural où je m’installai dans le side.
Il le regarda interloqué.
-Mais tu ne conduis pas ?
- Non, puisque tu m’assures être un homme aujourd’hui. Alors tu peux donc piloter mon side comme un homme !
Un silence suivit mes paroles. Il resta figé un instant, clignant des yeux comme pour s'assurer qu'il avait bien compris ce que je venais de dire. Puis, lentement, un large sourire se dessina sur son visage. Je pouvais voir la fierté gonfler en lui, le sentiment d'avoir été reconnu, accepté dans ce rôle nouveau qu'il se forgeait. Il s’avança alors avec assurance vers la moto, une étincelle de détermination dans le regard.
Il monta sur la selle avec la grâce d’un félin, ses gestes maintenant fluides et assurés. Ses mains se posèrent sur le guidon, fermes mais décontractées, comme si elles y étaient toujours allées. En un instant, il avait pris le contrôle, comme un homme assumant pleinement ses responsabilités.
Je le vis jeter un dernier coup d’œil dans ma direction, un regard chargé de reconnaissance et de défi à la fois. Puis, sans un mot de plus, il fit démarrer le moteur dans un grondement profond et puissant. Karim était prêt. Le grand ado que j'avais connu s'effaçait définitivement, laissant place à l'homme qui, désormais, prenait les commandes.

L’approche du petit douar se fit avec le rugissement familier du moteur de l’Ural, résonnant à travers les ruelles étroites et poussiéreuses. Chaque village a ses propres sons distinctifs, et celui de cette moto, habituellement associée à ma propre présence, ne passa pas inaperçu. À mesure que nous nous rapprochions de la maison de Karim, je pouvais sentir son excitation croissante à travers la tension subtile dans ses épaules et la manière dont ses mains serraient le guidon.
Lorsque nous atteignîmes enfin la maison, Karim ralentit le side-car avant de l’arrêter en douceur devant la petite porte en bois. Il se redressa sur la selle, affichant une fierté palpable, comme un roi sur son trône. L’instant d’après, la porte s’ouvrit avec fracas, et Younes jaillit à l’extérieur, attiré par le bruit caractéristique de la moto.
- Karim ! S’exclama-t-il, sa voix incrédule trahissant la surprise.
Il s’arrêta net, ses yeux s’écarquillant sous l’effet du choc en découvrant son grand frère assis à la place du pilote, le visage illuminé par un mélange de satisfaction et d'assurance. Youssef cligna des yeux, comme pour s’assurer qu’il ne rêvait pas, puis il laissa échapper un large sourire. Son regard naviguait entre Karim, fier et imposant sur la moto, et moi, confortablement installé dans le panier, comme si le monde venait de basculer sur son axe.
Je n’avais jamais vu Younes ainsi. Il s’approcha lentement de la moto, hésitant, comme s’il n’osait pas croire à cette scène.
- C’est toi qui a conduit tout le temps, ? demanda-t-il, sa voix teintée d’une respectueuse incrédulité.
Karim hocha la tête, un sourire étirant ses lèvres, fier comme un pape.
- Oui, petit frère. Moi-même, son ton débordant d'une assurance nouvelle.
Il n’y avait aucun doute, à cet instant, Karim incarnait tout ce que son frère aspirait à être. Younes se mit à tourner autour de la moto, l’admirant sous tous les angles, comme s’il s’agissait d’un trophée précieux.
Je descendis du side-car, sentant le sol chaud sous mes pieds, et observai la scène avec un sourire amusé. C’était un moment simple, mais chargé de signification pour ces deux frères. Younes, dont les yeux brillaient d'admiration, ne cessa de dévisager sn rand frère Karim, l’image de ce dernier sur la moto gravée à jamais dans sa mémoire.
Karim, de son côté, se délectait de cette nouvelle aura de respect. Il finit par descendre de la moto avec une nonchalance étudiée, glissant une main affectueuse sur l’épaule de son frère avant de lui lancer les clés. Le petit Ahmed les attrapa au vol, ses yeux remplis de rêves. C’était comme si, en l’espace d’une simple virée, Karim avait transmis à son frère non seulement la maîtrise de la moto, mais aussi un peu de cette assurance nouvelle qui le caractérisait désormais.

La chaleur à l’intérieur de la petite maison de Daoud contrastait avec l’air frais du dehors, et l’odeur enivrante du thé à la menthe embaumait la pièce. Nous étions tous assis autour d’une table basse, sur laquelle trônait une énorme théière brûlante et une profusion de petits gâteaux secs. Les flammes vacillantes de la lampe à pétrole projetaient des ombres dansantes sur les murs, créant une atmosphère intime et feutrée.
Karim, encore tout vibrant de son expérience, était intarissable. Il racontait sa première relle expérience de conduite autonome avec un enthousiasme débordant, ses mots dévalant comme un torrent. Ses mains accompagnaient ses paroles, mimant les gestes qu’il avait accomplis pour manœuvrer la moto avec assurance. Youssef, son jeune frère, buvait chaque mot, son visage éclairé par une admiration sincère et palpable.
Pour ma part, je restais en retrait, un sourire amusé aux lèvres, observant la scène avec un sentiment ...

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